• J’ai déjà eu l’occasion de vous en placer quelques unes.

     

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    Jusqu'au début du XXe siècle, les termes antistrophe et équivoque étaient également employés comme synonymes.


    Exemple : « Le tailleur est submergé sous les amas de patentes » devient, en permutant les sons P et M : « Le tailleur est submergé sous les appas de ma tante ».


    L'usage veut qu'on ne donne jamais la solution d'une contrepèterie, chacun devant la trouver lui-même.

     

    Mais pour plus de facilité et afin de vous initier à cet art du contrepet, je dérogerai à la règle.


    Notons bien que c'est le son et non l'orthographe qui compte et qu'aucune femme n'aurait donc lieu de se plaindre « de ne pas connaître d'orgie sous un tel marasme ».


    Ajoutons aussi que cette correspondance de sons doit être stricte.


    Des cas tels que « J'ai une engelure qui m'empêche de fuir ! » restent exceptionnels.


    De même on ne saurait admettre « Le ministre des finances trouve toutes les baisses faisables », épinglée (mais publiée) par Le Canard enchaîné, ni une autre qui lui a échappé : « On voyait la ribaude de la tente aux festons » puisque « teston » en ancien français n'a jamais été confondu avec « téton ».


    Le journal Le Canard enchaîné est célèbre pour sa sélection hebdomadaire de contrepèteries dans la rubrique intitulée Sur l’Album de la comtesse.

     

    Créée par Yan Audouard en 1951, elle fut notamment reprise par Henri Monier puis par Luc Etienne à partir de 1957 et enfin par Joël Martin depuis 1984.


     

    Je vous proposerai donc, au moins une fois par semaine, quelques contrepétries, afin de vous initier à cet art.

     

    Ne pas confondre

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