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Par ZAZA-RAMBETTE le 21 Octobre 2014 à 01:01
Tournages aériens à basse altitude à partir de drones radiocommandés (Saint-Thomas TV)
Perros-Guirec
Avec un littoral de 13 km et trois grandes plages de sable fin, Perros-Guirec jouit d’une vue panoramique sur l’archipel des 7 Iles, l’une des plus importantes réserves ornithologiques de France.
Détente, loisirs, sensations fortes… seul, en famille, ou entre amis : Voile, surf, thalassothérapie, plongée, kayak, pêche en mer, golf, randonnées, découverte ou balade … le plus difficile sera de choisir.
De janvier à décembre, tout est mis en œuvre pour faire de vos vacances à Perros-Guirec, terre de traditions et d’authenticité, un moment privilégié…L'office de Tourisme de Perros-Guirec vous fera découvrir mille et une activités !
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Par ZAZA-RAMBETTE le 7 Décembre 2012 à 00:01
Coquilles Saint-jacques
Mauvais temps et petite pêche dans la baie de Saint-Brieuc
Mardi 27 novembre 2012
C'était le top départ de la pêche à la coquille sur le gisement principal de la baie de Saint-Brieuc lundi. Le vent n'a pas facilité la tâche des 110 bateaux qui sont sortis, dont le « Black Pearl ».
10 h. Une véritable armada de 70 bateaux quitte le port de Saint--Quay-Portrieux en direction du gisement principal de coquille Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc, cap au sud du phare Grand Léjon.
Certains bateaux, les plus petits souvent les plus secoués, ont préféré renoncer. Sur les 170 bateaux annoncés par les ports d'Erquy, Saint-Quay et Paimpol-Loguivy, seuls 110 ont pris la mer.
La mer est faussement calme : un vent de Nord-Est avec des rafales à 25 noeuds est annoncé pour midi.
Dans la cabine du Black Pearl, le 13 mètres piloté par Grégory Métayer, l'ambiance est plutôt bon enfant. Le duo du patron et de son matelot Jean-Marc Moro travaille aujourd'hui avec un apprenti, Joris Lelguer, venu du lycée maritime de Paimpol. Petit café, on discute boeuf bourguignon prévu pour ce midi avant de retourner à la pêche, mais aussi prix du gasoil qui siphonne un tiers du chiffre d'affaires, Europe enquiquinante... Sur la radio VHF aussi, les blagues grésillent aussi entre patrons pêcheurs.
« C'est la cata ! »
10 h 44, tout le monde se tait.
Les dragues sont déjà à l'eau en attendant le top départ.
C'est parti pour 45 minutes de pêche sans répit. Jean-Marc court remplacer Grégory au poste de pilotage, pour débrayer pendant que Grégory surveille la sortie de l'eau de la drague remontée par les funes métalliques. Nouvel échange de poste, Grégory sort au plus vite la lourde drague, vide son filet métallique en anneaux de ses coquilles, la replonge aussi sec. L'engin et son lourd crochet métallique n'aura été suspendu au-dessus du pont que quelques minutes.
Chaque seconde compte. Un avion des Affaires maritimes surveille, afin que le quota fixé par l'institut scientifique Ifremer pour préserver la ressource soit respecté.
C'est 3 500 tonnes, 1 000 de moins que l'an passé. Chacun essaye de gratter une minute ou deux, c'est le jeu.
Au risque de perdre un temps de pêche. Mais un dépassement de plus de 5 minutes et c'est le tribunal
Entre deux récoltes, pas de temps mort. Jean-Marc et Joris trient les coquilles, rejettent à l'eau celles qui sont trop petites. Joris, qui avait gardé le sourire jusque-là est vaincu par les paquets d'eau salée et le mal de mer.
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Par ZAZA-RAMBETTE le 8 Septembre 2012 à 00:01
Fort Lalatte
(Sixième partie)
Les oubliettes
Les oubliettes sont des cachots souterrains des châteaux et des forteresses.
Comme leur nom l'indique, les prisonniers qui y séjournaient n'avaient pas vocation à les quitter vivants.
En réalité, ce terme est une invention postérieure au Moyen Âge.
Celles de Fort Lalatte
Le fonctionnement du pont levis
Cette vidéo est très explicite - Merci Serge
La légende du doigt de gargantua
Vous vous souvenez de ce petit menhir levé sur le sentier à l’arrivée de la forteresse.Et bien il s’agit du doigt de gargantua.
La légende dit que celui-ci l'aurait perdu alors qu'il enjambait la Manche afin de rejoindre les côtes d'Angleterre. On y trouve aussi la trace de son pied et de sa canne.
Filmographie
De nombreux films furent tournés dans de décor historique de ce château, et pour les plus célèbres
· Les trois mousquetaires, 1948.
· Les vikings (Vikings) 1957, avec Kik Douglas, dont le combat final eut lieu sur le donjon.
· Lancelot du lac, 1970.
· Chouans !, 1987.
· Ridicule, 1996.
. Le Cœur et l’Epée (Il cuore e la spada, Heart and Sword) 1998.
· Les passions d'une vieille maîtresse, 2007.
· La tribu de Dana, clip du groupe Manau.
· L’épervier (série télévisée), 2010.
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Par ZAZA-RAMBETTE le 7 Septembre 2012 à 00:01
Fort Lalatte
(Cinquième partie)
Le four à boulet
Le Fort-la-Latte possède aussi un four à boulets qui permettait de chauffer au rouge les boulets de canon.
Cette installation fut somme toute fort peu utilisée pour plusieurs raisons :
- Le four consommait énormément de bois ;
- il fallait, pour que cela soit efficace, chauffer pendant huit heures, ce qui laissait largement le temps aux ennemis de s'enfuir ;
- Charger le canon était beaucoup plus dangereux, le boulet chaud risquant de faire exploser la poudre noire.
De ces fours à boulet nous sont restées deux expressions :
- « Tirer à boulets rouges » ;
- « Prendre avec les pincettes » : cette dernière expression venant des pincettes géantes que l'on utilisait pour transporter le boulet chaud.
Le Donjon
Le donjon est muni de mâchicoulis et deux plusieurs types de meurtrière : les arbalétrières en forme de croix pour le tir à l’arbalète et les archèressimple fente très allongée pour le tir à l’arc.
Des trous permettant de tirer à arquebuse (trous plus petits situés de chaque côté des meurtrières)
et à la bombarde (grand trou).
Une ligne de bombardement est visible au niveau de ces meurtrières et correspond à la prise du château au XVIème siècle qui s'est accompagnée d'une canonnade du donjon.
Quatre sculptures représentant le tétramorphe selon Ézéquiel se trouvent au niveau du cercle de granit jaune qui entoure le donjon.
On retrouve ainsi, face au châtelet, l'ange de Saint-Mathieu,
puis le lion de Saint-Marc,
l’aigle de Sain-Jean (très abîmé par le temps)
et enfin le taureau de Saint-Luc à droite de l'entrée du donjon.
L'entrée du donjon révèle la présence d'un troisième pont-levis aujourd'hui remplacé par un escalier.
L'emblème des Goyon-Matignon, une sirène, couronne le passage.
L'entrée du donjon était protégée par une herse et un assommoir dans la souricière.
Dans le donjon, on retrouve une exposition sur les travaux de restauration du fort.
La dernière pièce soutient le toit par une voûte à croisée d'ogive datant de1340.
FIN DE LA CINQUIEME PARTIE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 6 Septembre 2012 à 00:01
Fort Lalatte
(Quatrième partie)
La cour
La cour abrite de nombreux aménagements, tels que la citerne, la chapelle construite sous Louis XIV et le donjon.
Entièrement remblayée au XVIIème siècle pour y utiliser les canons, le sol médiéval originel se trouve jusqu'à huit mètres de profondeur en dessous du sol actuel.
Les fouilles archéologiques ont par ailleurs révélé une tour carrée qui servit probablement de tour de garde entièrement enfouie sous la terre.
Un deuxième châtelet protège la cour. On y trouve notamment une oubliette. Muni lui-aussi d'un pont-levis et d'une herse, il ne reste du châtelet médiéval que les deux tours, le reste (et notamment l'étage supérieur) ayant été pulvérisé par la canonnade du XVIème siècle. Les pont-levis respectifs des deux châtelets ne sont pas sur le même axe afin de gêner les manœuvres des béliers.
Vue panoramique des deux châtelets prise du donjon
La citerne
La citerne d'eau, d'une capacité de 20 000 litres, devait pouvoir servir à toute la garnison (environ quarante hommes), ce qui compte tenu du volume maximal de rétention semble peu. Un système de récupération des eaux pluviales fut mis en place.
Au niveau de la citerne, un pont-levis factice était destiné à tromper les éventuels assaillants maritimes qui se dirigeaient alors vers une zone de forts courants où le navire allait se fracasser contre les rochers. Ce pont-levis factice était néanmoins peu efficace.
Les canons
Il y eu huit canons sous Loui XIV. Les plus grands avaient un fût de huit mètres de long.
Seuls, des exemplaires « moyens » sont présents sur le site, qui pouvaient envoyer un boulet jusqu'à un kilomètre de distance.
Les réglages balistiques étaient facilités par le chemin de roulage, c'est-à-dire un arc de cercle en granite qui permettait de guider les roues du canon.
Selon les archives militaires, un coup pouvait être tiré toutes les trois minutes.
Chemin de roulage pour acheminer les boulets aux canons
FIN DE LA QUATRIEME PARTIE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 5 Septembre 2012 à 00:01
Fort Lalatte
(Troisième partie)
Sa description
Le fort est muni de deux châtelets, l'un s'ouvrant sur la barbacane, l'autre sur la cour du château, chacun possède son pont-levis. Dans la cour, on retrouve le logis du gouverneur, une citerne d'eau, une chapelle, les différents moyens défensifs (notamment la tour des albatriers et les emplacements des batteries de canons) et bien sûr le donjon.
Sur le chemin menant au château, on peut observer un petit menhir dressé qui selon la légende serait le doigt de Gargantua.
Qu’appelle-t-on « La barbacane »
Le terme barbacane désignait pendant le Moyen Âge un ouvrage de fortification avancé qui protégeait un passage, une porte ou poterne, et qui permettait à la garnison d'une forteresse de se réunir sur un point saillant à couvert, pour faire des sorties, pour protéger une retraite ou l'introduction d'un corps de secours.
Le premier châtelet de la barbacane est muni d'un pont-levis reconstitué en état de fonctionnement.
Système de blocage pont-levis
A l'époque de sa construction au XIVème siècle, il était aussi protégé par une herse et une porte à double-battant.
Entièrement détruit à coup de canon lors de la seconde prise du château, il a par la suite été reconstruit.
La barbacane est agrémentée d'un petit jardin médiéval.
Une bricole, sorte de catapulte, y est également présente.
Comment cela fonctionnait-il ???
FIN DE LA TROISIEME PARTIE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 4 Septembre 2012 à 00:01
Fort Lalatte
(Deuxième partie)
Son histoire
Le château de la Roche-Goyon fut construit au XIVème siècle par le seigneur de Matignon, Etienne III Gouyon.
Blason de la maison de Gouyon
La construction du château commença dans les années 1340, son donjon date des années 1365-1370.
Pan du château
En 1379, suite au retour d'exil du duc de Bretagne Jean IV,
le château fut assiégé par Bertrand Du Guesclin.
Le château est attaqué et pris une seconde fois lors des guerres de religions au XVIème siècle, cette défaite marquant un temps d'abandon de l'édifice.
Ce n'est qu'au XVIIIème siècle, sous Louis XIV, que le château reprend son intérêt stratégique et est bastionné.
Toussaint du Breil de Pontriand raconte :
Prise du fort par les Chouans
Le 10 juillet 1815, huit officiers chouans de la légion de Dinan, menés par le captaine Heurtel escaladent les murs du fort Fort Lalatte pendant la nuit et capturent par surprise les 40 hommes de la garnison.
« Dans les derniers jours de juin, huit officiers de ma légion se signalèrent par une entreprise audacieuse. Ils résolurent de s'emparer du fort la Latte, situé sur un rocher, au bord de la mer, et défendant la rade de Saint-Cast. Nous manquions de munitions, et ils espéraient nous en procurer s'ils réussissaient. Le fort est entouré de hautes murailles et d'un fossé en bon état ; il comptait quarante hommes de garnison. Les auteurs de l'entreprise s'en approchèrent pendant la nuit, escaladèrent les remparts, se saisirent des sentinelles, du corps de garde, et firent toute la garnison prisonnière, sans répandre une goutte de sang. Ils l'enfermèrent dans la prison, et, restés maîtres du fort, ils abordèrent le drapeau blanc. »
Repris par les Impériaux
Quatre jours plus tard, les troupes impériales reprennent le fort grâce à des échelles, les huit officiers chouans se rendent et sont conduit sur Saint-Malo, néanmoins sept d'entre-eux réussissent à s'enfuir grace à la complicité du capitaine du navire.
« Malheureusement, ils ne m'avaient point prévenu de leur projet ; j'étais à ce moment à six lieues de là ; ils m'envoyèrent avertir de venir à leur secours, mais leurs messagers prirent un fausse direction, et il se passa deux jours et demi avant que je fusse informé. Cependant, deux colonnes de Fédérés et de marins, avec les douaniers, s'étaient portées sur le fort. La présence d'une frégate anglaise, qui était en vue, leur fit penser que l'entreprise était concertée avec les Anglais, et, craignant que les assiégés n'en reçurent des secours, ils se hâtèrent de monter à l'assaut. Ils étaient instruits du petit nombre de ceux-ci, et, s'étant munis d'échelles, ils escaladèrent de plusieurs côtés les remparts. Les jeunes officiers, se voyant dans l'impossibilité de les défendre, se retirèrent dans une petite tour, où ils furent obligés de capituler. Quoiqu'on leur eût promis la vie sauve, peu s'en fallut qu'ils ne fussent fusillés sur-le-champ ; déjà on les avait fait mettre à genoux pour recevoir la mort, quand le chef des Impériaux jugea à propos d'en référer au général qui commandait à Saint-Malo, et les fit embarquer, pour les conduire plus sûrement dans cette ville. Le capitaine du bâtiment, touché du sort qui menaçait ces braves jeunes gens à leur arrivée, facilita leur fuite ; les ayant fait monter sur le pont, comme pour prendre l'air, il les engagea à profiter de voisinage de la terre pour se sauver, ils se jetèrent à la mer et gagnèrent heureusement le rivage ; un seul, M. du Temple, qui ne savait pas nager, fut conduit en prison et y resta jusqu'au retour du Roi ; les autres vinrent me rejoindre, au moment où je venais d'apprendre leur entreprise et son succès. Ces braves officiers étaient MM. Heurtel, les deux frères de Kergommeau, du Temple, des Tourie. »
Le fort servira jusqu'à la fin du 1er Empire où l'évolution des techniques militaires conduisit à son inadaptabilité.
A partir de 1892, il fut vendu à divers propriétaires privés avant d'être acheté par un passionné en 1931 qui entreprit de lourds travaux de restauration qui s'achevèrent dans les années 1950. Il s'agit de la famille Joüon de Longrais qui habite depuis cette époque ce lieu magnifique.
FIN DE LA DEUXIEME PARTIE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 3 Septembre 2012 à 00:01
Fort Lalatte
(Première partie)
Anciennement la Roche-Goyon, le château de Fort-la-Latte, est situé sur un cap rocheux, à proximité du cap Fréhel.
De Fort Lalatte, nous distinguons très bien le Cap Fréhel
Ce site fut choisi en raison de son emplacement favorable, naturellement peu accessible et offrant une vue dégagée sur la Manche et sur la Côte d’Emeraude. Les falaises entourent le château et ses environs, ce qui le protège de toute invasion par la mer.
Quelques prises de vues en mer
De plus, les matériaux de construction étaient facilement accessibles : le granit venait du cœur de la Bretagne, le gré pouvait être directement récupéré sur les falaises (il reste d'ailleurs des traces des anciennes carrières sur le littoral, révélées par des toponymes tels que « port Taillet » toujours présents sur le cadastre de la commune de Plévenon).
Zone B
En outre, le bois était courant, avec les nombreuses forêts de l'époque médiévale.
Le fort était un point stratégique important puisqu'il se trouvait non loin des voies commerciales reliant Saint-Malo, la Normandie et les îles Anglo-Normandes.
Remarquable par sa situation sur un cap rocheux, face à la mer, il a servi de décor à de nombreux films dont je vous parlerai dans un prochain volet.
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 11 août 1925.
Le leitmotiv de l'ancien site web du château était : « Me zo ganet e-kreiz ar mor » (« je suis né au milieu de la mer » en breton).
Titre, aussi, d'un célèbre poème de Yann Ber Kalloc'h, mis en musique par Jef Le Penven.
Dan ar Braz
FIN DE LA PREMIERE PARTIE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 21 Avril 2012 à 00:01
Le cap Fréhel
(Fin)
Les phares
Premier Phare (1702-1950)
L'histoire du lieu débute en 1694 lors de l'inspection des côtes nord de Bretagne par Vauban.
Le commissaire général des fortifications de Louis XIV propose d'y bâtir un tour pour prévenir de toute attaque ennemie.
Vauban qui est déjà l'instigateur des phares du Stiff à Ouessant, des Baleines sur l'Île de Ré et de Chassiron sur l'île d'Oléron).
Vauban
L'ingénieur Garengeau reprend les plans du Phare du Stiff.
Le premier phare d'une portée de 15 miles est allumé en 1702 mais ne reste en fonction que pendant les mois d'hiver.
Il sera allumé toute l'année à partir de 1717 pour répondre aux demandes de la marine.
L'instauration d'une nouvelle taxe sur les navires perçue dans les pors du Cap Fréhel et de Régneville contribue au financement du surcoût engendré.
Jusqu'à 1774, le phare sera alimenté avec du charbon pour maintenir le feu allumé. Puis l'alimentation à l'huile végétale prend le relai et le brasier est remplacé par une lanterne (tournante à partir de 1821) composée d'un réverbère de 60 réflecteurs sphériques. La portée est désormais de 21 miles.
Le phare est désaffecté en 1847 après la mise en service du second phare. Il reprendra du service à titre provisoire en 1945 jusqu'en 1950.
Voilà ce qu'il en reste
Second Phare (1847-1944)
Au milieu du XIXe siècle, l'état du Phare est préoccupant et Léonce Reynaud étudie en 1840 la construction d'un nouveau phare. Il devra supporter une optique de Fresnel.
Construit entre 1845 et 1847, il est d'une portée de 25 miles et sera mis en service le 1er mai 1847.
Après presque cent ans d'exploitation, le phare sert de poste d'observation par l'armée allemande au cours de la seconde guerre mondial. Elle le dynamitera même le 11 août 1944.
Troisième phare (1950)
Les plans
En 1946, l'administration des Phares et balises ordonnait la construction d'un nouvel édifice.
Travaux et Dynamitage
Phare Vauban
Deuxième phare
Il est mis en service le 1er juillet 1950. Haut de 103 mètres par rapport au niveau de la mer, son feux porte à 110km par temps clair. Du haut, il est possible d'avoir une belle vue de la Pointe de Paimpol à celle du Grouin.
Optique
Lanterne
Feux auxiliaire
Et pour le fun
Corne de brume
Et pour terminer une petite vidéo sur le phare
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Par ZAZA-RAMBETTE le 20 Avril 2012 à 00:01
Le cap Fréhel
(Quatrième partie)
Je vous suggère de me suivre dans une petite randonnée que j’ai effectuée en 2009 :
Le circuit des deux pointes
Départ: Fort Lalatte pour arriver au Cap Fréhel en empruntant les sentiers douaniers. De bonnes chaussures de randonnées sont indispensables.
Niveau de difficulté: moyen
Durée de randonnée: 3h30
Dénivelé : 407 mètres
Heureuse d'arrivée à bon port, et heureuse de retrouver mon Poux Ronchon, pour aller se désaltérer…. Il faisait soif… !!!!
Pour parfaire la balade, une petite vidéo en mer, au pied du Cap
FIN DE LA QUATRIEME PARTIE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 19 Avril 2012 à 00:01
Le cap Fréhel
(Troisième partie)
Mais revenons sur ce site d'exception qui est également un point d'onsevation prisé pour le départ de la Route du Rhum.
Prochaine édition : le dimanche 22 juillet 2012
Quelques photos prises du Cap Frehel
Une petite vidéo pour immortalier le moment
Un sentier entre les bruyères et les ajoncs, fait le tour du cap
Par temps clair on peut distinguer les îles Anglo-Normandes de Jersey.
Le cap Fréhel a donné son nom au cap de Freels de la côte orientale de Terre Neuve quand les marins locaux ont commencé à y exploiter la morue
Par temps clair, son feu est visible à plus de 100 kilomètres.
A droite du cap, se dresse l'illustre silhouette du Fort La Latte.
FIN DE LE TROISIEME PARTIE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 18 Avril 2012 à 00:01
Le cap Fréhel
(Deuxième partie)
Le tour du cap constitue une magnifique promenade entre les bruyères et les ajoncs.
Il s'étend de la pointe du Grouin à l'Est, jusqu'à l'île de Bréhat à l'Ouest.
Pointe de Groin, vous vous souvenez...!!!!
L'île de Bréhat
Ce cap, situé à 8,5 km du centre de Fréhel et à 4 km du centre de Plévenon, compte parmi les plus impressionnants sites de Bretagne.
Mais ce qu'il faut savoir
Si vous prenez la départementale 786 , entre Erquy et Matignon, vous traverserez un petit bourg de 1300 habitants environ, Frehel.
Depuis 1973, Frehel était constituée de deux paroisses, Pléhérel et Plévenon.
Vue de Phérel plage et bourg
Plévénon.
Une seule municipalité pour les deux villages.
Mais le divorce fut prononcé en 2004, et chaque commune a retrouvé, depuis, son indépendance.
Et, petit détail qui trouve son importance au niveau des impôts, le célèbre « Cap Frehel » appartient désormais à la commune de ... « Plévenon »... qui s'appelle maintenant " Plévenon Cap Frehel " ...
Vous avez dit batailles de clochers ????
FIN DE LA DEUXIEME PARTIE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 17 Avril 2012 à 00:01
Le cap Fréhel
(Première partie)
Le cap Fréhel est une avancée de granit sur le littoral de la Manche,
occupé par les communes française de Plévorn au nord et de Fréhel au sud, dans le département français des Côtes d’Armor.
Site légendaire, réserve ornithologique, dominant une mer au bleu teinté d'émeraude, le Cap Fréhel offre un spectacle dont on ne se lasse jamais.
Avec six kilomètres de côtes escarpées, les oiseaux marins y trouvent de nombreux abris. Plus de 700 couples nichent au creux des falaises : goélands, cormorans, pingouins, pétrels …
Le cap Fréhel, merveille de la nature, est l'un des sites les plus impressionnants de la Bretagne avec des falaises dominant la mer de 70 mètres.
Régalez vous.... les falaises ... !!!
Vues de terre
Vues de mer
FIN DE LA PREMIERE PARTIE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 15 Mars 2012 à 00:01
PLOUGRESCANT
SON PATRIMOINE (Suite)
Pors-scaff
Le front de mer de Pors Scaff a été aménagé et urbanisé dès la fin du XIXème siècle pour des raisons touristiques (hôtel de la Plage).
L'hôtel de la Plage, 1er quart XXème siècle
Un mur-digue et des enrochements successifs ont été réalisés au cours de la seconde moitié du XXème siècle.
L'habitat littoral est concentré sur le trait de côte entre Pors Scaff et Crec'h Mélo, et sur le plateau du Roudour.
Le site inondable du marais de Rojo Wenn, submersible aux pleines mers, est protégé par des murets de pierres sèches et un cordon de galets, parce que les houles ne sont pas assez fortes pour mettre des cailloux en place à cet endroit.
Les terrains sont non constructibles à cet endroit. On repère cependant la présence d'une habitation en bord de côte, entourée de murets.
L'ensemble des zones humides littorales de Pors Scaff et Rojo Wenn forment une surface d'environ 13 hectares, avec des milieux temporairement immergés et des parties naturelles de site classé.
Les terrains sont non constructibles à cet endroit. On repère cependant la présence d'une habitation en bord de côte, entourée de murets.
Des comblements partiels ont été opérés en front de mer avec des enrochements.
Un mur digue de protection a été aménagé au niveau de la grande plage au Sud de Pors Scaff.
Urbanisation Pors Scaff
Une petite vidéo en complément des photos
Le film, « Un long dimanche de fiancailles » de Jean-Pierre Jeunet a en partie été tourné à Plougrescant. Plusieurs de ces sites remarquables sont visibles dans ce long-métrage
63 commentaires -
Par ZAZA-RAMBETTE le 14 Mars 2012 à 00:01
PLOUGRESCANT
SON PATRIMOINE (Suite)
Pors Hir, encore appelé "Pors an heol"
La digue mur qui prolonge la cale
Le front de mer de Pors Hir est caractérisé par un ensemble de bâti littoral situé en face de l'actuelle jeté.
L'enrochement du littoral de Pors Hir
Au début du XXème siècle, on y voyait encore un café et les autres bâtiments abritaient des familles de marins-pêcheurs
Ce sont aujourd´hui des résidences secondaires
Une petite vidéo en complément des photos
A DEMAIN POUR LA FIN
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Par ZAZA-RAMBETTE le 13 Mars 2012 à 00:01
PLOUGRESCANT
SON PATRIMOINE (Suite)
La Pointe du Château
Imposante masse de granit s'enfonçant dans la mer, la Pointe du Château sera sans doute l'un des souvenirs les plus impressionnants que vous ramènerez de votre passage en Plougrescant.
Le Beg ar Vilin
Le mouillage de Beg Vilin était très fréquenté par les bateaux de pêche et les goémoniers au début du 20ème siècle.
La Marie-Françoise de 7.61 tx construite en 1900 à Plougrescant pour Yves Croc Entre 1946 et 1960, le goémonier finistérien Jean Ogor (de Plouguerneau) vivait et travaillait une partie de l'année sur cette petite presqu'île, en pratiquant la collecte de goémon (lichen et fucales) sur la dune (tradition orale). Cet usage a perduré jusqu'aux années 1980.
Le site a été ensuite été aménagé pour construire une aire de camping et des bungalows
Mais subsiste sur ce site un véritable cimetière marin
Les plages de Gouermel
La limite communale avec Penvénan suit les divagations d'un ruisseau qui se jette dans la baie de Gouermel et inondait autrefois un marais d'eau douce séparé de la mer par un cordon de galets et de sable.
Le drainage de cet espace, et l'issue fournie aux eaux courantes par une buse sous le cordon, équipée d'une vanne, a permis autrefois la poldérisation de cet espace, qui a évolué aujourd'hui en prairie humide.
Plus récemment, le cordon a servi d'assise à une route, pour la protection de laquelle on a mis en place quelques blocs disjoints qu'il est difficile de qualifier d'enrochement.
La plage de sable, autrefois carrossable, a perdu de son sable en raison des réflexions de houle et de la turbulence provoquées par cet apport de blocs.
Une petite vidéo en complément des photos
A DEMAIN POUR LA SUITE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 12 Mars 2012 à 11:39
PLOUGRESCANT
SON PATRIMOINE (Suite)
Plougrescant et ses moulins
Le moulin de Kerguil
Le moulin à vent de Kerguil, daté du 19ème siècle, a été englobé dans une maison d'habitation, construite en 1915, à laquelle il sert de tour d'escalier.
Ce moulin du type petit pied, commun en Trégor est en bon état au niveau de la maçonnerie.
Le moulin du Roudour
Le moulin du Roudour (moulin à vent du gué), mentionné dès 1625, est le plus ancien de la commune. Il est aussi appelé 'moulin de Kergrec'h', du nom de l'ancienne seigneurie qui le possédait.
Le moulin actuel du Roudour, a été reconstruit avant le 1er quart du XIXème siècle.
Entrée de la propriété
Vue du moulin et des bâtiments d'habitation
Le moulin du Tourot
Le moulin à vent du Tourot est daté de 1821. Il était en ruines au milieu du XXème siècle. Il a été transformé en résidence secondaire au début des années 1990.
Rénovation du moulin
Pose de sa charpente
Le charpentier de moulin Jean Peillet a effectué l'ensemble des travaux de charpente de ce moulin entre 1992 et 1993. Toute la partie haute de la charpente était à refaire. L'architecte de cette rénovation était Monsieur Gouronnec de Saint-Lunaire.
Moulin finalisé
A DEMAIN POUR LA SUITE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 11 Mars 2012 à 00:01
PLOUGRESCANT
SON PATRIMOINE (Suite)
Manoir de Kergrec'h
2ème moitié du 15ème siècle, remanié en 1764 et agrandi vers 1900
Portes du manoir de Kergrec'h
Dépendances du Manoir de Kergrec'h
Intérieur du Manoir transformé en aison d'hôte de charme
Croquis du Vicomte Henri Frotier de la Messelière
Edifié en moellons de granit et schiste sur un plan d'ensemble en U, le manoir de Goarmel comprend un logis aspecté au sud et deux dépendances en retour d'équerre.
Dépendance du Manoir
Les pigeonniers de Plougrescant
Pigeonnier de Lezernant datant du XVIIème siècle
circulaire à jour zénithal construit en moellons de granit et schiste.
A DEMAIN POUR LA SUITE
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Par ZAZA-RAMBETTE le 10 Mars 2012 à 00:01
PLOUGRESCANT
SON PATRIMOINE (Suite)
Le Gouffre
Le gouffre est situé à l'autre extrémité de la plage.
Il s’enfonce dans la mer et tout autour un amas chaotique de rochers.
Ce gouffre est « la Baie d'Enfer. Il faut se cramponner, les jours de tempêtes. Le vent et les éléments déchaînés hurlent alors avec une rare intensité.
Le sentier menant au gouffre
Rochers autour du gouffre
La croix du gouffre
Le gouffre
Et aux abords du gouffre, de célèbres tempêtes
Attention, cela décoiffe ... !!!
Les roches tremblantes
Sentiers côtiers
Petite vidéo sur ce magnifique site
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Par ZAZA-RAMBETTE le 9 Mars 2012 à 00:01
PLOUGRESCANT
SON PATRIMOINE (Suite)
Les premières constructions réalisées sur le site du Castel Meur sont datées du 1er quart du 20ème siècle. Le seul bâti existant sur le cadastre de 1834 est situé sur la parcelle de Guenanec.
Les îlots reliés par le double tombolo sont également cadastrés.
L'ensemble du site appartenait au début du 20ème siècle au maire, député et conseiller Général Gustave-Yves de Kerguézec, qui fit construire la maison entre les rochers et ses dépendances, vers 1930.
Elle appartient de nos jours aux descendants du premier propriétaire.
Photos de l'ancienne propriété De Kerguézec
Les parcelles étaient toutes entourées de murets pour le pacage des bêtes, dont il reste encore quelques traces aujourd'hui.
Les fermes de Castel Meur
La première ferme
La plus récente
Puits principal de Castel Meur
Second puits de Castel Meur
Près du Gouffre et au Sud-Ouest, le site présente des traces d'exploitation du granit.
Déchets de pierre des anciennes carrières
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Par ZAZA-RAMBETTE le 8 Mars 2012 à 00:01
PLOUGRESCANT
SON PATRIMOINE (Suite)
L'église paroissiale Saint-Pierre de Plougrescant est une église de style néogothique à volumétrie importante et à trois vaisseaux construite en moellons de granite et schiste sur un plan en croix latine.
Elle est composée de l'ouest vers l'est d'une tour-porche carrée, d'une nef de six travées flanquée sur toute sa longueur de deux bas-côtés, d'un transept et d'un chœur.
Eglise paroissiale Saint Pierre - Fin XIXème siècle
Ancien presbytère
Monument commémoratif édifié en granite. Il présente un obélisque dont une face est ornée d'une croix latine, d'une palme de laurier et d'une ancre sculptées en bas-relief. Le socle sur lequel est posé l'obélisque porte deux inscriptions :
Monument commémortif de l'enseigne de vaisseau Henry
"Je succombe pour la plus belle des causes et j'ai fait, je l'espère, tout mon devoir et A LA MEMOIRE de l'Enseigne de Vaisseau PAUL HENRY du D'Entrecasteaux né à Angers le 11 novembre 1876, tué glorieusement à la défense de la Cathédrale de Péï-tang (Chine) le 30 juillet 1900."
La fontaine Saint-Gonéry, inscrite au titre des Monuments historiques
Kéralio, dont la chapelle est inscrite au titre des Monuments historique
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Par ZAZA-RAMBETTE le 7 Mars 2012 à 00:01
PLOUGRESCANT
SON PATRIMOINE (Suite)
L'intétieur de la chapelle
Sarcophage en granit contenant la dépouille de Saint Gonery
Le Chef de Saint Gonery
Le crâne de Saint Gonery
Le tombeau de Monseigneur de Halgouët
La Vierge à l'enfant
Crédence du XVIème siècle
Poutres sablières
Peintures de la nef - Vue d'ensemble
La création des astres
La création des animaux
La création d'Adam
La création d'Eve
Adam et Eve au jardin d'EdenAdam et Eche chassés du jardin d'Eden
Adam et Eve condamnés à travailler
Adam et Eve au travail
Naissance de Caïn
Naissance d'Abel
Les Rois mages et le Roi Hérode
Hérode en colère
Le massacre des innocents
La fuite en Egypte
Présentation de Jésus au Temple
La Cène
La résurection de Lazarre
La femme adultère
La négociation de Judas
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Par ZAZA-RAMBETTE le 6 Mars 2012 à 00:01
PLOUGRESCANT
SON PATRIMOINE
Lieu et monuments de la commune
La chapelle Saint-Gonéry, de style romano-gothique, et sa croix incluant une chaire à prêcher, classée au titre des Monuments historiques.
L'enclos et le calvaire
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Par ZAZA-RAMBETTE le 5 Mars 2012 à 00:01
PLOUGRESCANT
SA SITUATION GEOGRAPHIQUE
Commune la plus septentrionale de la Bretagne.
Commune côtière des Côtes d’Armor, elle fait partie du canton de Tréguier.
De cette commune dépend aussi l'île d’Er. C'est une île privée, au large de Plougrescant et accessible à marée basse.
SON ETYMOLOGIE
Plougrescant est composé de deux mots celtique: plou et grescan ou crescan , qui signifie « paroisse qui s’agrandit, qui croit ».
Pour d’autres personnes, Crescant est un chef d’émigrés bretons qui s’est installé au début du VIème siècle sur le site de Plougrescant.
Le Triskel
Plougrescant est une ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois outre le territoire actuel de Plougrescant, ceux de Penvénan, Trévou-Tréguignec, Camlez et Coatrèven.
SON HISTOIRE
Le Minihy de Plougrescant (partie de la seigneurie épiscopale s'étendant sur cette paroisse) et Lanloy formaient jadis deux trèves de Plougrescant sans être des paroisses succursales.
Evêché primitif de Trégrier
L'ancienne paroisse de Plougrescant dépendait autrefois de l'évêché et de la subdélégation de Tréguier. Elle était reliée au siège royal de Lannion.
En 1233, Etienne, évêque de Tréguier, unit les dîmes de la paroisse de Plougrescant à la mense épiscopale.
Sceau des évêques de Tréguier
Le 13 juillet 1420, le duc Jean V,
Son tombeau en la cathédrale de Tréguier
Une de ses représentations en la cathédrale de Nantes
confisque à Olivier de Blois (comte de Penthièvre) les paroisses de Plouguiel et Plougrescant, et les donne à son chambellan Henri du Parc, seigneur de la Roche-Jagu.
Lorsqu’Henri du Parc meurt sans descendant vers 1423, les deux paroisses deviennent alors la propriété de l'évêque et du chapitre de Tréguier.
Les 14 évêques de Tréguier
En 1695, le chapitre de Tréguier était seigneur de la paroisse de Plougrescant.
Plougrescant se dote d'une municipalité en 1790.
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Par ZAZA-RAMBETTE le 26 Février 2012 à 00:01
Son patrimoine (suite)
Vierge noire, église de Lanhélin
Cette Vierge noire présente la particularité de porter l'Enfant Jésus sur le bras droit. Elle aurait été retrouvée au milieu des ruines de la chapelle du manoir du Boishue, bénite en 1742 et démolie à la Révolution. L'œuvre, rongée par les vers est restaurée en 1968.
Croix d’enclos, devant l’église de Lanhélin
En haut de la croix, la viere et l'enfant
Il s'agit de la plus haute des croix anciennes d'Ille et Vilaine. Biface, elle expose au levant une Vierge à l'Enfant posée sur un croissant de lune. Uniquement visible de la cour du château Les Pins, construit face à l'entrée de l'église, une seconde croix rappelle à l'observateur que le Christ en croix est toujours exposé au couchant.
Monument aux morts, place de l'église à Lanhélin
Le calvaire au ventre du village
Maison du Poncet, 2, rue Laënnec à Lanhelin
Lucarne
Linteau de fenêtre
Puits dans le jardin
La maison « du Poncet » (maison du XVI – XVIIème siècle) est sans doute la plus ancienne du bourg de Lanhélin. La finesse de l'ouvrage exécuté sur le fronton et les linteaux des fenêtres symbolise l'habileté des tailleurs de pierre du bassin granitier.
Escalier intérieur
Cheminée
Maison de couleur bleue à Lanhélin
La couleur grise des bâtiments reflète une extraction en surface de la roche. Le bleu des maisons du bourg atteste l'impulsion produite par l'industrialisation de l'activité depuis la fin du XIXème siècle, lorsque les progrès mécaniques permettent d'atteindre le cœur du minéral.
Chimère, Le Pont à Lanhélin
C'est au cours des années 1980, sur un site de ruines au village de La Pinderie, à Cuguen, qu'est découvert le corps de cet animal fantastique enfoui sous la terre. Sa tête est retrouvée dans un champ voisin peu après. La statue devait être au départ de la chevronnière d'un établissement religieux dont on ne connaît pas l'histoire.
Tour carrée, la Ville Poulet à Lanhélin
Sous l'Ancien Régime, la maison et métairie de La Ville-Poulet (XV et XVIème siècle) fait partie de la vingtaine de mouvances nobles détenues par la baronnie puis par le comte de Combourg. La tour, relativement bien conservée, témoigne du caractère noble de la demeure, fortement remaniée au XIXe siècle. Non loin du village a été identifié un gisement gallo-romain livrant des vestiges de briques, tegulae, dont certaines sont brûlées, des tessons et quelques poteries.
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Par ZAZA-RAMBETTE le 25 Février 2012 à 00:01
Son patrimoine (suite)
L'église Saint-André
L'église est mentionnée au XIVème siècle
A cette époque, les hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem,
successeurs des templiers, sont les présentateurs du recteur de la paroisse et prétendent avoir sur le temple un droit de fondation.
L'église, restaurée, est bénite solennellement en 1771. A la fin du XIXème siècle ou au début du XXème siècle, des chapelles absidiales sont ouvertes à travers les retables du XVIIIème siècle.
Une grande partie de l'édifice est reconstruite dans le premier quart du XXème siècle par Arthur Regnault (1838-1932).
De la construction partielle du XVIIIème siècle subsiste la tour du clocher, le transept et le chœur. Quant à la flèche, elle est rebâtie vers 1840.
Intérieur de l'église
Quelques dalles funéraires, leds plus belles
Croix d'Autel
Chandeliers simples et multi branches
Navette à encens, encensoir, lanterne du viatique, lanterne de procession
Croix de procession
Bannières de procession
Couronne de statue
Etoles pastorales
Ornements
A
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Par ZAZA-RAMBETTE le 7 Décembre 2011 à 00:01
La côte de granit rose
Comme vous le savez, dans la cadre d’une mutation des mes parents, fonctionnaires au centre d’études nationales des télécommunications, ancien nom de ce qui est aujourd’hui France Télécom R&D, nous avons quitté la région parisienne en 1962 pour la région de Lannion dans les Côtes d’Armor.
Les plus belles années de ma jeunesse,
avant de repartir pour la région parisienne en 1967… !!!
D’où mon goût prononcé pour l’escalade
Je souhaite ce matin me souvenir et partager avec vous tout spécialement, cette côte de granit rose, si prisée par les estivants, mais tellement agréable à vivre en dehors de la haute saison.
Ploumanac'h, Trégastel, Perros-Guirec essentiellement, offrent tellement de diversités dans la forme de cet amalgame de rochers.
On commence par Ploumanac'h
Vue sur les 7 îles
Son phare
La pointe du Squevel où nous pêchions en famille
La plage Saint Guirec
La roche trouée .... comme j'aimais l'escalader en passant par le trou
Toujours à Ploumanac'h ... des rochers insolites
Maintenant Trégastel
Le monstre de l'île Renote,
une presqu'île reliée à Trégastel
Et Perros-Guirec
Sentier douanier
Château de Costaérès
Manoir situé sur une île privée de la côte de granit rose,
lui-même réalisé en granit rose.
Selon la légende, les meubles intérieurs
ont été construits avec le bois
des bateaux échoués aux alentours de l’île.
Et la baie de Trestraou sur laquelle, nous attendions le frangin,
qui placé dans un hôtel-restaurant dominant la corniche,
occupait sa coupure de cuisinier à traverser à la nage,
la baie aller et retour ... Sacré Pierrot ... !!!
Et pour le fun une petite vidéo, dans laquelle
vous verrez le radom de Plemeur Bodou
dans lequel mon papa a travaillé en 1962
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Par ZAZA-RAMBETTE le 28 Juillet 2011 à 06:01
Quintin à travers les siècles (fin)
Et pour le fun
Hôtel particulier rue Thurian
La Mairie
L'étang
Le lavoir sur la route de Corlay
Les lavandière au travail
lors de la fêtes des chanteurs de rues
La maison des tisserands, rue des degrés
Arracheur de lin
Teillage du lin
Autre maison de tissarand
Le moulin de la Perche
Petite vidéo des chanteurs de rues à Quintin
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Par ZAZA-RAMBETTE le 27 Juillet 2011 à 06:01
Quintin à travers les siècles (suite 14)
La Grande Maison, actuellement Trésor Public
Maison (18ème siècle) - Place du Martray - Quintin
En 1691, la ville de Quintin est érigée en duché.
Cet édifice est un bel exemple de l'architecture du 18ème siècle.
Hôtel Levéfre
Devenu l'hôtel du Trésor public
Il s'agit d'une maison en granit à trumeau central et deux portes.
Les larges baies du rez-de-chaussée ainsi que les portes sont appareillées, une forme circulaire raccordant les piédroits.
Le premier étage possède toujours les petits bois des ouvrants. Le troisième est percé de lucarnes en fronton dont celle du milieu est datée de 1728.
Maison(17ème siècle) - 5 et 7 rue Notre Dame - Quintin
Quintin conserve quelques exemples intéressants de maisons des 16ème et 17éme siècles.
Ces deux maisons présentent des façades Renaissance aux portes flanquées de colonnes ou pilastres et à grosses corniches typiquement bretonnes.
L'arc plein cintre de la première a sa clef moulurée entre deux formes de banderoles. Les chapiteaux s'inspirent de motifs végétaux.
Au sommet des allèges règne une moulure ornée d'oves. La corniche est une succession de corbeaux ou mutules, toutes traitées comme des mâchicoulis.
La maison suivante possède également une bande au sommet des allèges, sans sculpture.
La porte, également plein cintre, présente des piédroits décorés de pilastres avec quelques motifs géométriques. Une corniche supporte un haut fronton triangulaire.
Maison (17ème siècle) – Café, élévation, toiture –
5, rue Emile-Nau, place 1830 - Quintin
En 1691, Quintin est érigé en duché.
La ville conserve d'intéressants édifices du 16 et 17 ème siècles.
Il s'agit ici d'un édifice de plan approximativement carré. Le premier étage possède des fenêtres à meneaux verticaux en bois, et un deuxième étage de type attique également ouvert par des fenêtres à meneaux verticaux. Murs en pans de bois et lattis recouvert d'ardoises. Pignon au chaînage de granit.
Maisons (17ème siècle) - 2 rue Lait - 8, rue Belle-Etoile
En 1691, Quintin fut érigé en duché.
Rue au Lait
Rue belle étoile
La ville conserve de beaux exemples d'édifices du 17 et 18ème siècles.
Ici, longue maison à deux étages, avec encorbellements, présentant poutres et supports moulurés.
Au premier étage, l'angle est accusé par une colonne s'appuyant sur le culot mouluré. La façade rue au Lait est percée d'une porte à fronton et pilastres.
L’ange sculpté du 2 rue au Lait
Maison (17ème siècle) - 37 Grande Rue - Quintin
En 1691, Quintin est érigé en duché. La ville conserve d'intéressants édifices des 16e et 17e siècles. Ici, maison avec poutres d'avant-solier moulurées en bois, aux deux étages. A la hauteur du premier étage, petite tête sculptée en relief.
La grande rue
Hôtel particulier de la grande rue
Maison du 18ème siècle - 3 rue des degrés
En 1691, Quintin est érigé en duché. La ville conserve d'intéressants exemples de maisons du 16 et 17ème siècles. Cet édifice présente une façade du 18e siècle.
Hôtel texier de clervy
Ensemble symétrique dont l'axe est motivé par un avant-corps légèrement décroché. La porte est surmontée d'une fenêtre, sous un fronton triangulaire daté de 1759, éclairé par un oculus.
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Par ZAZA-RAMBETTE le 26 Juillet 2011 à 06:01
Quintin à travers les siècles (suite 13)
Fontaine - rue Notre-Dame - Quintin
Fontaine du 15ème siècle adossée à un ancien oratoire, vendue comme bien national à la révolution.
Au 18ème siècle, la chapelle fut allongée en y englobant la fontaine qui, depuis ce temps, se trouve en sous-sol, accessible par un soupirail de cave.
Le couronnement a été amputé d'une partie de son gâble au début du 20ème siècle, et les sculptures ont été martelées. La partie conservée présente des traces de peinture du 15ème siècle entourant la niche de la statue de la Vierge.
Tympan décoré d'arcatures rampantes, appuyé sur deux clochetons aux extrémités, et décoré de crochets et d'un fleuron sculptés.
Fontaine des Carmes
Fontaine (17ème siècle)
En 1619, les Carmes s'installent à Quintin, construisant une église et un couvent, bâtiments ayant disparu après leur vente comme biens nationaux à la Révolution.
Dans le jardin subsiste un ensemble en granit de trois bassins et une fontaine.
La fontaine se compose d'un pignon de granit surmonté d'un port et ouvert d'une niche dans laquelle arrive l'eau.
L'ouvrage est suivi d'une succession de bassins qu'il alimente en eau, l'écoulement s'effectuant par un système gravitaire.
Parc de Roz Maria
Hôtel - immeuble (17ème siècle) – Ancien Hôtel Poulain –
13 place 1830 – 6, rue Lait - Quintin
Place 1830
Ancien hôtel Poulain - Actuellement office de tourisme
La ville de Quintin occupe la pointe d'un promontoire entre deux vallées, terminée par son château.
Elle déborda bientôt de son enceinte vers le faubourg de Saint-Thurian et les hauteurs de Saint-Yves.
Plusieurs maisons des 16 et 17ème siècles sont intéressantes, dont celle-ci, caractéristique des constructions de la fin du 16ème siècle dans cette région de Bretagne.
La maison est couverte d'une toiture avec coyaux à trois égouts.
Les deux étages s'élargissent successivement.
Les poutres des planchers sont apparentes et soutenues par des consoles visibles. L'angle s'orne d'une figure humaine, placée sous la poutraison du premier étage.
Cette demeure date du XVIe siècle.
Elle appartenait à une riche famille d’avocats au XVIIe siècle, dont le patronyme était Le Poulain.
Cette sculpture en granit présente un homme grimaçant, qu’on appelle ici
"Papa au Lait" ou encore "Le Bonhomme Quintin"
Les historiens pensent que cet homme nargue en fait la justice.
A DEMAIN POUR LA SUITE
5 commentaires
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