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    L'obéissance avant tout

     

    lles armes de la ville


    Mais l'inspecteur général de la Régie n'a que faire de telles récriminations.


    Le 2 mai 1811, il convoque pour la première fois le conseil de la manufacture impériale dans le bureau du directeur de celle-ci, Jean Brulard, naguère propriétaire de l'un des ateliers désaffectés, afin de préciser les fonctions dévolues à chacun de ses membres. Il n'y va pas, au demeurant, par quatre chemins dans son discours d'ouverture.
     

    « L'obéissance, souligne-t-il avec fermeté,
    est le premier de vos devoirs.

    Vous ferez sentir le joug des règlements aux ouvriers
    qui tenteraient de passer outre ».


    Autrement dit, chacun n'a qu'à bien se tenir, les consignes sont parfaitement claires. L'inspecteur en vient ensuite aux choses concrètes.

    Dix-huit personnes vont être embauchées dans un premier temps pour restaurer l'ancienne « Manu » du Quai de Léon, mise à mal sous la Révolution. Certes, les machines existent encore mais elles n'ont pas fonctionné depuis vingt ans. De plus, l'humidité ronge les feuilles de tabac non utilisées. Rien d'irréparable, malgré tout. Il suffit d'avoir la volonté de s'atteler à la tâche.

    A DEMAIN POUR LA SUITE


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