• Généralités

    Aven

    Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partieEntrée d'un aven.

     

    Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

              

     

     

     

     

     

     

     

     Descente dans un aven.Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

     

    Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

     

     

     

     

    Gouffre

    Généralement une cavité dont l'entrée s'ouvre dans le sol (par opposition une grotte ou une caverne, dont l'entrée s'ouvre dans une paroi).

    Selon les régions, il y a plusieurs synonymes désignant le gouffre : aven, igue, scialet, choroum, abîme, creux, perte, chantoir, etc, 

    Le gouffre de Padirac  est l'un des plus connu en France.

    Un gouffre est une cavité verticale.

    Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partieLe gouffre de Padirac.

     

    Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

     

     

     

     

     

     

    Entrée d'un gouffre Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

     

     Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

     

     

     

    Grotte 

    Cavité souterraine plus ou moins profonde, et comportant au moins une partie accessible, ce qui la distingue d'un aven,  ou d'un gouffre. 

    Une grotte est une cavité horizontale.

    Pour le sens commun, il s'agit habituellement d'une structure naturelle, mais le Dictionnaire de L'Académie française, dans sa 1ère édition (1694) précise qu'elle peut être naturelle, ou faite par artifice.

    Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partieLa grotte Chauvet

     

     Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

     

     

    Entrée d’une grotte Chauvet.Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

     

    Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

     

     

     

    L’Ardèche est loin d’être un département où règne l’unité géographique. C’est d’ailleurs ce qui en fait sa véritable richesse. Des différences géologiques, climatiques et historiques peuvent nous faire distinguer plusieurs zones géographiques sur ce même département.

    Depuis des millions d’années, des cavités se sont formées dans les masses calcaires constituant l’Ardèche méridionale. Le nombre et la variété de ces phénomènes inscrit l’Ardèche comme un site d’importance européen avec plus de 3000 cavités souterraine recensées à ce jour.

    L’Ardèche méridionale est limitée à l’ouest par les roches cristallines des Cévennes (ligne Aubenas - Les Vans), au nord par les basaltes du Coiron (ville de Privas) et à l’est par le Rhône. Au sud, le département du Gard poursuit cet ensemble sur environ une dizaine de kilomètres. C’est dans cette « unité » que se trouve l’ensemble du karst ardéchois composé de trois ensembles géologiques : les Grès du Trias, les Calcaires Jurassiques, et du Crétacé.

    CARTE GEOLOGIQUE SIMPLIFIEE (Philippe BARTH) 

    Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partieUn peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

     

     

     

     

     

     

     

     

    GRES DU TRIAS : Les réseaux spéléologiques du secteur sont dépourvus de verticale à cause d’un pendage faible et régulier. Les zones d’entrées sont étroites avant de s’organiser en collecteur. La faible tenue mécanique des roches rencontrées a creusé d’importantes galeries. Contrairement à ce qui est écrit, les cavités du secteur ne sont pas creusées dans le Grés, mais dans une strate particulière du Trias moyen. Le Trias supérieur agissant comme un couvert imperméable et donnant à ce karst les particularités d'un karst couvert.

    CALCAIRE DU JURASSIQUE : Le Coiron offre une originalité avec l’affleurement des coulées basaltiques. Désagrégées par l’érosion, de nombreux éléments parfois imposants ont été entraîné en profondeur, ces derniers constituent des trémies très instables. Le potentiel hydrologique avoisine les 600 mètres alors que la perte en amont est distante de plus de 14 km des émergences du Pontet  à Vogüé.

    CALCAIRE DU CRETACE : Les gouffres sont souvent subverticaux, placés le long de failles importantes, et donnent rarement accès à des galeries de grand développement. Les étages fossiles sont richement concrétionnés et correspondent à d’ancien niveaux de base régional très intéressant à étudier pour une reconstitution géographique du paysage. Les étages actifs sont fréquemment noyés, et la puissance des séries karstifiées n’autorise qu’une profondeur maximale voisine de 300 mètres.

    Une grotte a un accès horizontal et un aven un accès vertical.

    La circulation de l’eau

    Un peu de géologie et de spéléologie – 1ère partie

     

    L’eau chargée de gaz carbonique, s’infiltre dans les fissures du calcaire et, selon le réseau des fractures et l’alternance des couches de calcaire de natures différentes, forme des rivières souterraines, agrandissant constamment le réseau souterrain qu’elle crée.

    Ainsi se forment les galeries souterraines, les gouffres ou scialets, les reculées...

    Les galeries sont dites actives si l’eau y circule toujours aujourd’hui, ou fossiles si l’eau n’y circule plus.

    En surface également, l’eau dissout le calcaire, ce qui crée les lapiaz, les dolines et les scialets qui permettent de pénétrer sous terre. Les dolines sont les petites dépressions en forme d’entonnoir.

    Près de 20% de la surface terrestre émergée est constituée de karst. En France, des paysages karstiques se rencontrent sur presque la moitié du territoire : dans les Alpes, les Pyrénées, le Jura, les Préalpes provençales, le Plateau Lorrain, le Bassin Parisien, le Bassin Aquitain, les Causses….


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