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Par ZAZA-RAMBETTE le 27 Septembre 2010 à 07:01
Lorient
Avant 1850, la Kornek est porté tous les jours avant de devenir une coiffe de cérémonie.
L’habit lorientais reste identifiable à son tablier a grand devantier (partie antérieure haute du tablier en pays de Lorient et d’Auray), sont petit col rond de dentelle empesé et sa coiffe, dite « aéroplane », composée d’un béguin (bonnet à cheveux) et d’un plateau de coiffe.
Tablier d'Auray
Coiffe, dite « aéroplane »
A la fin du 19 ème siècle , elle encore tombante, puis, conservant une légère courbe, elle épouse les coiffures à la mode.
Ce n’est qu’au fur et à mesure du raccourcissement de la jupe qu’elle se relève pour être bien droite sur la tête.
Sur l’île de Groix, l’avant du plateau est plus redressé que sur le continent.
Coiffe île de Groix
Le tablier est la pièce la plus riche du costume de fête.
Il masque totalement la jupe, et son devantier couvre la poitrine, jusqu’aux épaules.
Ainsi mis en valeur, le petit col, souvent en parure avec la coiffe, parfait le costume.
Vers 1900, la mode est au médaillon. Le tablier (peint, perlé ou brodé) est alors parsemé de bouquets floraux.
Le centre du devantier peut aussi être vide afin d’y superposer jusqu’à cinq broches.
L’habit de travail, avec son petit tablier en coton et son béguin, s’accommode du plateau de coiffe et d’un tablier à bavette pour les jours de marché.
En Cornouille, Cloars-Carnoët porte la guise lorientaise.
Jeune fille de Cloars-Carnoët
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