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    Guérande


     

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    Emprunté aux Filets Bleus


     

    Avec ses frontière naturelles l’isolant du reste de la Bretagne, son industrie des salines et le fait qu’on y parlait breton, la presqu’île de Guérande – où se côtoyaient métayers et paludiers – a conservé une personnalité affirmée.

     

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    Le costume métayer s’est agencé autour d’influences bas-bretonnes (l’habit) et médianes (de la coiffe).

     

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    Pour aller à l’église ou porter le deuil, las barbes de la coiffe à fond plissé sont décroisées de la nuque.

     

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    Le canezou (petit châle de velours) est brodé, frangé ou bordé de dentelles.

     

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    Dans les villages paludiers, on portait les guises de Batz-Sur-Mer, de Saillé ou de Clis avec la coiffe dite « à pignon ».

     

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    Dans les marais salants,

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    les femmes revêtues de costume « de porteresse » se protègent des rayons du soleil avec deux grands mouchoirs blancs couvrant la nuque et le front.

     

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    Une pièce en toile de jute enroulée, maintenue sur la tête, supporte le grand récipient rempli de sel.

     

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    Entre sel, tourbe et océan, dans la ville de Guérande – et dans les ports du Croisic et du Pouliguen – les citadines arborent une « dormeuses » issue de l’avancée de la mode nantaise, pourtant contrariée dans le pays métayer par les marais de Mesquer et de la Grande Brière.

     

    Le Croisic

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    Le Pouliguen

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