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Par ZAZA-RAMBETTE le 21 Octobre 2010 à 07:02
Guérande
Emprunté aux Filets Bleus
Avec ses frontière naturelles l’isolant du reste de la Bretagne, son industrie des salines et le fait qu’on y parlait breton, la presqu’île de Guérande – où se côtoyaient métayers et paludiers – a conservé une personnalité affirmée.
Le costume métayer s’est agencé autour d’influences bas-bretonnes (l’habit) et médianes (de la coiffe).
Pour aller à l’église ou porter le deuil, las barbes de la coiffe à fond plissé sont décroisées de la nuque.
Le canezou (petit châle de velours) est brodé, frangé ou bordé de dentelles.
Dans les villages paludiers, on portait les guises de Batz-Sur-Mer, de Saillé ou de Clis avec la coiffe dite « à pignon ».
Dans les marais salants,
les femmes revêtues de costume « de porteresse » se protègent des rayons du soleil avec deux grands mouchoirs blancs couvrant la nuque et le front.
Une pièce en toile de jute enroulée, maintenue sur la tête, supporte le grand récipient rempli de sel.
Entre sel, tourbe et océan, dans la ville de Guérande – et dans les ports du Croisic et du Pouliguen – les citadines arborent une « dormeuses » issue de l’avancée de la mode nantaise, pourtant contrariée dans le pays métayer par les marais de Mesquer et de la Grande Brière.
Le Croisic
Le Pouliguen
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