• LES QUATRES SAISONS DU PALUDIER

     

    L’automne :


    Roulé le sel afin de le protéger des rigueurs de l’hiver, enfin le temps est venus pour le paludier de ralentir un peu ceux jusqu’à la mi novembre mais toujours aux aguets des grande marée pour protéger les salines.

     

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    L'hiver : 

     

    Le gel et les intempéries font que le travail du paludier cure les vasières et entretiens les talus les chenaux sont entretenus afin de faciliter l’alimentation et l’évacuation de l’eau.

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    Le printemps :


    Des les premiers jours qui approche du printemps le paludier évacue l’eau de pluie ainsi que les algues des salines et redessine les digues d’argiles.


    Afin de redonner vie a un circuit hydraulique de la saline qui alimentera un groupe d’œillets.


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    De longues journées de travail pour obtenir de bonne récolte car elle ne dépend pas que du travail du paludier il faudra aussi compter sur l’ensoleillement, les vents ainsi que la pluie.


    Sur la route de Pen Bron dans les marais salant un vent d’Est offrira une belle récolter de fleur de sel ramassée le soir afin d’éviter la rosée du matin.


    L’été :


    Un paludier exploite en moyenne entre 50 à 60 œillets recouvrant une superficie 4 ha et les journées sont très longue et éprouvante pour la récolte.

     

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    Vous vous vous souvenez de Xynthia début mars 2010

     

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    La marée cède la place à la consternation

    Publié le 2 mars 2010 – Sources « 20minutes.fr »


    - A quelques kilomètres de là, à Batz-sur-mer, des pelleteuses s'affairent derrière le lotissement de la Herpe.


    Elles amassent d'énormes tas de terre censés faire face aux forts coefficients à venir.


    Il faut dire que la digue, qui protège habituellement le secteur, a cédé pendant la tempête.


    Une quinzaine de brèches laissent désormais entrer la marée.


    « Je n'aurai jamais cru que cela pouvait arriver, s'étonne Jean-Pierre, voisin de la digue depuis trente ans. J'ai découvert l'eau dans la salle à manger dimanche, au petit matin. Alors maintenant, je me prépare. J'ai bouché les portes et monté les meubles sur parpaings. »


    Pour les marais salants en revanche, plus grand-chose à faire.


    La mer en a submergé près d'un millier d'hectares.


    Les œillets ressemblent à de petits lacs.


    « Une bonne cinquantaine d'exploitants sont touchés, rapporte un paludier indépendant. Nous sommes impuissants, il faut attendre que tout soit consolidé. Si c'est fait rapidement, on pourra sauver la saison. » -

     

     

     

    Transmission du savoir


    Traditionnellement le métier de paludier se transmettait de père en fils, de génération en génération le savoir faire s’est perpétué.


    Dans les années 1970, vivre du sel devenait de plus en plus difficile et le savoir faire se perdait.

     

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    En 1978, une formation qui existe encore de nos jours (Un Brevet professionnel Responsable d’Exploitation Agricole option SALICULTURE) a été mis en place en Loire Atlantique.

    Assurée par la Chambre d’Agriculture et avec la volonté des paludiers  cette formation a permis de renouveler la profession, de pérenniser le métier et donc de sauver notre savoir faire.

     

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    Aujourd’hui la transmission du savoir est un équilibre entre transmission orale avec des travaux collectifs et une formation adaptée aux réalités agricoles actuelles (formation diplômante, aides…)

     

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