Château des Pins à Lanhélin

Comme dans beaucoup de demeures des XVI^e et XVII^e siècles, la tour de cette bâtisse témoigne d'une certaine opulence, que la proximité de l'église rend manifeste aux regards des paroissiens assistant aux offices. Au logis central sont adjoints deux pavillons au XIX^e siècle. 

Manoir de La Vallée à Lanhélin

La maison et métairie de La Vallée fait partie au XVII^e siècle de la vingtaine de mouvances nobles de la seigneurie de Combourg-en-Lanhélin. Le manoir quelquefois dénommé La Hallée était encore muni au XX^e siècle d'une deuxième fenêtre protégée par une grille en fer juste au-dessous de celle qui subsiste. 

Bâtisse typique du XVIIe siècle, la ville Pion à Lanhélin

La commune compte des lieudits dont le caractère ancien est attesté par la toponymie, et les vestiges qu'ils conservent témoignent parfois d'un certain lustre. Ainsi le village des Noes possède un pigeonnier du XVème siècle qui pourrait indiquer la présence non loin d'un manoir seigneurial.

La Ville-Pion constitue également un ensemble intéressant comme en témoigne cette bâtisse typique de l'architecture rurale du XVIIéme siècle.

Tête sculptée, la Ville Pion à Lanhélin

Quelques maisons anciennes du village sont ornées de personnages sculptés soit en façade soit à l'arrière des bâtiments. 

Monument de la Paix, la Ville Pion à Lanhélin

Le monument de la Paix est béni dix ans après la Libération, le 22 août 1954 par Mgr Riopel, coadjuteur du cardinal Roques.

Deux colonnes de pierres taillées sur treize rangées correspondent aux treize carrières en activité à l'époque.

Au sommet, un disque poli représente le soleil avec, en son centre, inscrit en relief, le mot pax. Il fait référence aux apparitions de Fatima au Portugal qui annoncent, en 1917, la fin du premier conflit mondial et se concluent par le miracle du soleil.

Notre-Dame du Rosaire, la Ville Pion à Lanhélin

L'érection de Notre-Dame du Rosaire manifeste la reconnaissance des habitants de Lanhelin à la Vierge pour sa protection durant la Seconde Guerre mondiale. Elle mesure 2.50 mètres de hauteur.

L'initiateur de ce vœu est l'abbé Pichon, recteur de la paroisse de 1936 à 1956. Chacune des quinze carrières de granit de l'époque a offert et taillé sa dizaine de chapelets pour constituer le rosaire.

La bénédiction est effectuée par le cardinal Roques le 25 août 1946 en présence d'environ 5 000 personnes. Le pèlerinage se maintient de nos jours au mois d'août.

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