-
La marche au loup
Une légende qui circule
dans ma campagne bretonne
Autrefois il y avait des loups au Pays de Guipry.
Se méfiant des hommes, ils passaient la plus grande partie de leur temps dans les fourrés et les landes de Baharon.
A la belle saison, ils y trouvaient suffisamment de gibiers pour satisfaire leur gros appétit: chevreuils, lièvres et lapins ne manquaient pas, en effet, sur ces grandes étendues où l'homme ne s'aventurait pas tous les jours.
Cependant, quand la froidure se faisait sentir, quand la nourriture devenait rare, quand la faim commençait à les tenailler, alors ils s'approchaient des chaumières où habitaient les hommes, avec le secret espoir de s'approprier un mouton, une chèvre, ou même une génisse.
A Mâlon les paysans se tenaient sur leurs gardes.
Dès la tombée de la nuit, ils enfermaient leurs bêtes et rentraient chez eux.
Même le chien rejoignait ses maîtres auprès du grand feu, devant la cheminée. Pour rien au monde ils ne l'auraient laissé seul dans la grange.
Ils avaient trop peur de le retrouver, au petit matin, égorgé ou à demi mangé par un loup affamé.
Si un animal domestique venait à disparaître, si un loup était aperçu aux abords du village, une réunion se tenait le soir même chez l'un des habitants dans un lieu secret situé à l'écart.
C'était le lieu habituel de ces assemblées.
Les hommes y arrivaient peu après la tombée de la nuit, un falot allumé dans une main, un gros bâton ferré dans l'autre.
La prudence recommandait d'être paré à toute mauvaise rencontre.
Assis autour d'une grande table, ils mettaient au point un plan de chasse pour le lendemain.
Ils préparaient eux-mêmes la battue au loup sans en référer aux gens de noblesse qui auraient dû l'organiser comme ils le faisaient souvent à l'automne.
Mais il fallait les prévenir, les décider à intervenir.
Tout cela prenait beaucoup de temps, et il y a belle lurette que le loup aurait disparu à l'arrivée de ces messieurs.
Les discussions duraient jusqu'à une heure avancée de la nuit, puis, après une dernière bolée de cidre, les hommes s'en retournaient dormir chez eux.
Au matin, tout ce monde se retrouvait au point de rendez-vous de la veille, et la chasse au loup commençait.
Armés, les uns de gourdins ou de fourches, les autres de vieux fusils, accompagnés de quelques chiens, les hommes s'avançaient par petits groupes, à vue ou à portée de voix, à travers les landes de Mâlon en direction du bois de Baharon, fouillant tout sur leur passage.
A la recherche du loup
La chasse durait une grande partie de la journée.
Hélas ! Les résultats n'étaient pas toujours à la hauteur des espérances.
Il arrivait qu'un « louvard » soit débusqué, mais ce dernier se défilait souvent avec facilité.
A DEMAIN POUR LA FIN
Tags : loup, homme, grand, eux, chez
-
Commentaires
une histoire comme je les aimes à raconter le soir au coin du feu !!
a lépoque la vie n'était pas facile pour les paysans ! et c'est bien qu'il n'y ai plus de loup dans les campagnes bretonne
bisous bonne journée @+j'aime le loup, bel animal et son style de vie est exemplaire et puis la dernière photo...je craque - bizz du soir et bonne soirée
Les loups ont bien mauvaise réputation. Pourtant le plus souvent, ce sont eux qui ont peur des hommes.
Je ne voudrais quand même pas vivre là où ils sont et je peux comprendre les bergers qui s'opposent à leur réintroduction.
Bonne soirée.
Ce dernier est trop mignon pour mériter un coup de gourdin; Les hommes ont toujours eu des problèmes avec les loups, alors pourquoi ne pas les nourrir ?
Bises ma Zaza
Bonjour ma zaza chérie
J'espère qu'ils ne tueront pas les petits loups, ni les grands d'ailleurs ;les loups, avec les oiseaux, sont mes animaux préférés
Ce matin : tempête,le soleil est de retour cet après-midi avec des pluies intermitantes ,mais il ne fait pas froid !
Je te souhaite ma douce amie une bonne journée avec de gros bisous
Méline
une histoire à raconter le soir au coin du feu
il n'avait pas la vie facile les paysans les loups la famine, la maladie
bonne journée bisous
salut
je me demande lequel du loup ou de l'homme est le plus méchant
A voir les cadavres que l'on trouve décapité je pencherais plus pour l'homme car un loup tue pour se nourrir
bonne journée
Ha les légendes, en Lozère il y avait la bête du Gévaudan
La peur du loup, pourtant personne n’aurait jamais été attaqué par des loups selon l’histoire …
Mais la peur, cette peur qui remonte loin dans notre tête…, la preuve en est, même à notre époque , quand nous étions petits, l’histoire du petit chaperon rouge,
elle est rangée, pas loin, dans notre inconscient, mais toujours présente !!!!belle journée colorée
J'aime le loup le renard et la belette bon pour la belette que je ne connais pas je suis plus réservée.
A demain la suite
Bisous
Jacqueline
Ajouter un commentaire
j adore les histoires de loup en bretagne
et il y en avait bien sur
alors à demain
( ca à bien soufflé sur le cote et il pleut aussi pas mal )
bises Zaza
kénavo