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Flamberge au vent (suite 1)
Un prix scolaire décerné à mon papa
pour son certificat d’étude
Tellement lu et manipulé par des mains enfantines
Première partie (suite)
Chapitre premier (suite)
Dans lequel le lecteur fait connaissance
Avec quelques hommes d’épée pauvres
Mais malhonnêtes
Pendant que les chaînes tombent, que les barres basculent, que les verrous grincent, que les clefs tournent, nous allons présenter à nos lecteurs la dernière maison de la rue de l’Arbre-Sec, avant la rivière.
C’était une bâtisse antique à en juger par ses pignons branlants et ses multiples crevasses. Des poutrelles en saillie maintenaient tant bien que mal la maçonnerie toujours prête à s’écrouler.
D’étroites fenêtres, garnies de carreaux sordides, ne devaient donner qu’un jour douteux à l’intérieur et la cheminée penchée dans une inclinaison drôle, jetait un éternel défi aux lois les plus élémentaires de l’équilibre.
Entre le rez-de-chaussée et le premier et unique étage s’avançait une longue tringle de fer soutenant un grand tableau de tôle sur le, en plein jour, on pouvait admirer un bouffon gambadant de la façon la plus gracieuse, et lire cette enseigne écrite en lettres hautes d’un pied : Au grand Triboulet.
Au bas du tableau étaient gravés en caractères plus modestes ces mots :
On loge à pié.
Le Grand Triboulet était une hôtellerie. Une honnête, tranquille et confortable hôtellerie, calme et de bonnes mœurs ainsi qu’en témoignait la façade sévère, obscure et muette.
Seulement, le Grand Triboulet, comme bien des gens, hélas…. ! n’était recommandable que pour sa façade, car l’intérieur…… Ah ! mes chers amis, l’intérieur semblait un cercle oublié par l’immortel Dante qui a écrit en italien de fort belles choses sur l’enfer.
Cependant la porte s’était ouverte. M. des Haudriettes et son compagnon avaient pénétré un étroit corridor qui aboutissait à un petit escalier tout raide don l’extrémité se perdait dans l’ombre.
- En face de vous, montez ! commanda une grande et grosse personne de six pieds, au visage violet, au nez bleu, aux lèvres ornées de moustaches et que, à son costume, on reconnaissait aisément pour une femme.
M. des Haudriettes salua poliment.
Courtoisement, Pepe Pippo imita son maître.
Au moment où le baron mettait le pied sur la première marche de l’escalier, il s’arrêta tout net.
- Qu’est ce que ce bruit ? Un tapage assourdissant, formé de cris, de chants, de cliquetis d’épées, de bris de verre, s’entendait de l’autre côté d’une épaisse porte qui se trouvait au milieu du corridor.
A l’interrogation du baron, la personne habillée en femme répondit :
- C’est Hippolyte qui traite quelques seigneurs de ses amis.
- Et … qui est ce M. Hippolyte insista M. des Haudriettes…
- C’est le frère de Madame Galaxaure.
- Ce gentilhomme m’a l’air de posséder un heureux naturel, d’être enclin à la bonne humeur, de …
- Allez-vous monter, oui ou non !
- Je monte, madame, je monte.
Et le baron de peur, s’interrompit au milieu de l’éloge qu’il décernait à M. Hippolyte et s’engagea résolument dans l’escalier.
Pepe Pippo suivit son maître et l’étrange personne ferma la marche.
Laissons pour un moment ces trois personnages disparaître dans les méandres de l’escalier, (nous les retrouverons bientôt) et franchissons la porte que le baron avait remarquée dans le corridor.
A DEMAIN POUR LA SUITE
Tags : , grand, baron, premier, suite
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Commentaires
non zaza je ne plaisante pas d'ailleurs tu peux retrouver ce passage dans le blog sur la visite guidé du massacre de la saint barthélémy
elle existe bien cette rue qui est très ancienne et j'ai bien été dans cette école dans ma petite enfance bisous
voilà un bonjour matinal, nous partons en balade, et je tiens à faire mes com's avant notre départ...passe un beau samedi
un beau cadeau et une belle histoire. j'espère que farouk et toi vous progresserez dans ton cour d'éducation canine. bon week end
mais la rue de l'arbre sec je connais c'était ma première école dans le premier arrondissement à coté du louvre et de la samaritaine à l'angle c'est fait assassiné l'amiral de coligny
bisous
Ça va être un plaisir à suivre.
Bisous cousine ZAZA et si tu appelle Angelina se soir un gros bisous sur son île bye
C'est sûr? t'as bien lu? c'est une femme, pas un dragon? Allez, que va-t-on trouver derrière cette prote?
A demain Zaza et gros bisous!
Que signifie "on loge à pié" ?
Il y a de "l'ambiance" dans la maison !
Bises, et bonne soirée
Je passe tard je suis allée à l'enterrement de la maman de mon amie , mais à BEZIER sans voiture je dépends des autres , alors !!!!!! heureux que j'aime les contes , ainsi en venant te voir je me fais plaisir , ça remonte le moral !!!merci ma douce bizzzzz
les travestis existaient déjà
c'est assez surprenant vu l'époque
merci pour ce beau récit
je te souhaite une très belle fin de semaine
bisous créoles
C'est un beau roman plaisant à lire ma Zaza ! On ne donne plus de livres en fait de prix, et j'ai lu que l'on parlait même de supprimer les notes à l'école... La chose traumatiserait les pov petits; Le monde bouge mais est-ce qu'il avance ?
Bisousclics ma chérie
bonsoir zaza
mon dieu ça me fait penser au film l'auberge rouge
tout gros bisous zaza passe une bonne fin d'après midi
Bon, je ne sais pas si Zoupie a raison, mais en tout cas, j'ai peur, moi.
Bonne journée, Zaza.
Les vieux livres recèlent des trésors, que l'on découvre en les lisant , et cette lecture permet de replonger dans le passé . Bonne continuation et bonne journée
Le souvenir reste un hommage. Un prix scolaire, qu'il est déjà loin le temps...je me souviens des vacances où le temps de lecture était important. Je lirai la suite.
Je connais le blog de Siratus (je suis en plus un ancien plongeur). La prochaine fois que je viendrai en Bretagne je demanderai avant, à l'office du tourisme, si Heol éclaire la plage et les rochers...
Je n'arrive pas a avoir les images ! Zut et rezut ! Quand j'étais gamin en vacances chez ma marraine, habitait une très vieille dame qui avait de la moustache. Ca me fascinait ! Tu vois grâce a toi mes souvenirs d'enfances refont surface. C'est avec un peu d'avance que je souhaite un bon week-end. @+ Amicalement. Patrick.
Il est sympa ton vieux bouquin mais n'empêche, je crois que ces messieurs sont tombés dans un coupe-gorge !
Bisous Zaza
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ah ah mais que va-t-il se passer derrière cette porte....j'attendrai sagement la suite...belle soirée