Le marteau

L'action se passe dans une cours d'assises. Un homme comparait pour un double meurtre.

- « Monsieur, vous êtes accusé d'avoir tué votre épouse à coup de marteau. »

Une voix se fait entendre dans le public :

- « Ah le salop. Fumier va ! »

- « Vous êtes aussi accusé d'avoir sauvagement tué votre fils à coup de marteau. »

La même voix se fait entendre :

- « Le gros pourri ! Ah l'ordure ! »

Le juge interrompt la lecture des charges et s'adresse à la personne qui exprime son dégout :
- « Monsieur, je peux comprendre que les actes commis vous répugne et que vous exprimiez vos sentiments, mais vous êtes dans une cours d'assises et je vous demanderai donc par conséquent de respecter ce tribunal. A l'avenir, merci de réfréner vos émotions. »

L'homme se lève et s'adresse au juge :
- « Monsieur le juge. J'ai été le voisin de l'accusé pendant plus de 15 ans et à chaque fois que je suis allé le voir pour lui emprunter un marteau, cette ordure m'a toujours répondu qu'il n'en avait pas ! »

******************************************

  L’amour, l’amour … !!!

Une femme est allongée sur son lit, au bord de la mort.
 

Son mari est à ses côtés, les larmes aux yeux, la main posée sur la main de sa femme.

La femme est très faible mais essaie de dire un mot :
- « Mon amour? » 

Le mari met un doigt sur sa bouche :
- « Non? Garde tes forces. Ne dit rien. »

La pauvre femme insiste d'une voix faible et chevrotante :
- « Mon amour? Je dois te parler. Je dois te dire quelque chose... »

Le mari en pleur :
- « Ne m'avoue rien.... Tout va bien. »

La pauvre femme:
- « Je dois partir en paix... je dois t'avouer ? je dois t'avouer que je t'ai trompé… !!! »

Le mari lui sert alors tendrement la main avec affection :
- « Ne te soucie pas de ça. Je le savais ma chérie. Sinon, pour quelle raison t'aurais-je empoisonnée ? »