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    Me voilà enfin libérée, mais handicapée temporairement,

     

    après pas mal de rebondissements.


    Et oui, comme vous le savez, j’ai quelques petits soucis d’ordre cardiaque qui m’ont obligé à aller me reposer dans un établissement du côté de LAVAL.

     

    81389413laval-jpg.jpg

    Une très jolie ville entre parenthèse, qui fera l’objet d’articles ultérieurement.

     

    OT__Laval_Centre_historique.jpg


    La ZAZA, allait beaucoup mieux, surtout après le concert « TRI YANN » du samedi 26 mars, lors de sa sortie thérapeutique.


    Dans une clinique il faut bien s’occuper, petite ½ heure de Gym suivie d’une séance de relaxation, massages aux huiles essentielles, marche active dans le parc de la clinique, jeux de mémoire, loto, ateliers créatifs….


    Tout allait pour le mieux, ma sortie était programmée, et patatras, la ZAZA déclenche une grosse crise d’angine de poitrine.


    La suite de mes explications risquent d’être un peu techniques et je vous conseille pour mieux comprendre les problèmes de cardiopathie, d’aller visiter le site du Docteur WO : Dr WO, dans la catégorie Questions médicales.


    Quand la douleur est violente, la poitrine se serre comme dans un étau, le maxillaire gauche, le bras gauche deviennent douloureux.

     

    En principe une bouffé sous la langue de Natispray 0.30mg (Trinitrine à 4%) suffit pour faire céder la douleur, si cette dernière persiste, une autre bouffée au bout de 5 minutes et souvent le tour est joué.


    Cette fois ci, comme toutes celles qui m’ont conduite au CHU de Pontchalliou sur Rennes, la deuxième bouffée n’a pas fait céder la douleur.

     

    Un électrocardiogramme a donc été pratiqué dans la clinique et sur avis médical, direction les urgences du CH de LAVAL.


    Des urgences je suis arrivée dans le service de cardiologie pour mise sous surveillance, à l’aide d’un petit appareil de télémétrie, permettant à distance de contrôler la fréquence cardiaque.

     

    Mon état s’était stabilisé.


    Chouette, me dis-je je vais pouvoir sortir.

     

    Que nenni… !!!


    Le lendemain matin, toujours sous perfusion, je trimbale mon « chien » (support de poche de perfusion équipé de roulettes) pour aller faire ma toilette.

     

    Péniblement, une fois propre comme un sou neuf, je regagne mon lit.

     

    Une infirmière, style vieux cheval de retour, arrive pour procéder à un nième électrocardiogramme, et là… damned alors… !!! le tracé est complètement perturbé.


    Le cardiologue voyant cela me confirme que la sortie de l'après midi était compromise. Je commence à faire la « gueule ».


    Il est donc programmé :


    1°)Une échographie du coeur, pour de toute façon me confirmer que j’ai la valve mitrale qui fuit légèrement.

     

    VALVE-MITRALE.jpg


    2°)Une scintigraphie. (La scintigraphie cardiaque ou myocardique permet de surveiller la bonne irrigation du muscle cardiaque. Une solution à base de radio-isotope est injectée dans le sang. Des traceurs radioactifs permettent de visualiser si le sang s’écoule normalement ou si les artères sont bloquées.)

     

    Première phase

    index.jpg

     

    Deuxième phase

      images.jpg

    Boff…. !!! Pas terrible le résultat de la scintigraphie.


    3°)Une coronarographie est prévue pour le lendemain.

     

    coronarographie.jpg

    J’avais effectué la première en juin 2003 et la seconde en juillet 2010 et l'hôpital de LAVAL était en possession des compte-rendus.

     

    Franchement, je ne comprenais pas vraiment ce qu’il aurait trouvé de plus que cette fichue malformation de pont myocardique quasi occlusif de l’artère IVA moyenne.

    ap5.gif

     

    Dans mon cas, l’IVA moyenne rentre dans le muscle cardiaque localement, avec en systole un écrasement. (La systole correspond à la contraction du cœur, dont la finalité est l’éjection du sang en dehors de celui-ci.)

     

    I.V.A. coeur-IVA.jpg Systole et diastole

    torm-Diastole_Systole.jpg

    Autrement mes artères sont en bon état malgré mon taux de cholestérol élevé.


    Ce qui fut programmé fut effectué.


    La coronarographie radiale fut pénible pour trouver l’artère à la base du poignet. Autrement l’exploration n’a duré que 10 minutes.

     

     


    Pose de la bande de compression, et là mes amis, le cardiologue devait avoir mangé du lion. Il a comprimé comme un malade.

     

    En remontant dans ma chambre, je ne sentais plus ma main droite qui était devenue noire.

     

    A l’aide du téléphone portable, j’ai adressé deux photos de cette main toute noire à Poux Ronchon, qui effrayé m’a demandé si elle allait redevenir normale et s’il ne fallait pas envisager l’amputation.

     

    Il n’aurait plus manqué que cela...!!!

     

    La fameuse photo prise sur le portable

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    Deux heures et ½ après, j’étais délivrée de ma bande de compression, et ma main a repris doucement ses couleurs et ses fonctions.


    Je suis sortie de l’hôpital de LAVAL avec une nouvelle ordonnance, de nouveaux médicaments et des "blessures de guerre" ......!!!

     

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    Les choses sont maintenant rentrées dans l’ordre,  pour ce qui concerne le coeur.

     

    A peine sortie, je me suis mise à ranger mes placards, et glissant de mon tabouret, une vilaine chute qui me ramena aux urgences de Châteaubriant.

     

    Dame, quand je fais les choses, je ne les fais pas à moitié.....!!!

     

    Fracture de mon poignet gauche, à peu près au même endroit où il a été déjà cassé et broché en 1998.

     

    Opération le lendemain et pose de broches et d'une attelle, nécéssitant le passage d'une infirmière pour refaire les pansements 3 fois par semaine.

     

    ZAZA le retour en compagnie de Farouk

    IMGP0143IMGP0147

    Les plaques de terre dans le gazon ... merci les taupes...!!!!

     

    Et voilà ... ne tapant que d'un doigt, je laisserai les articles programmés, tout en allant faire un petit tour chez vous pour vous lire.

     

    Encore une fois merci à toutes et à tous pour votre soutien.


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