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Un morceau de vie…Pourquoi ma campagne bretonne… !!!
Je parle souvent de ma Campagne Bretonne
et de mon Fief
Ma campagne bretonne est mon domicile principal, alors que mon Fief reste la petite île finistérienne dans laquelle je passe une dizaine de jours par mois auprès de ma maman.
Après une vie trépidante en région parisienne, comment ai-je pu atterrir dans ce petit coin pommé d’Ille et Vilaine, Ercé en Lamée?
C’est très simple, ayant subi comme beaucoup, un licenciement économique en 2001, eu égard la superbe alliance des groupes Promodès et Carrefour, j’ai eu beaucoup de mal à retrouver un emploi en adéquation avec mes compétences et mon statut.
Alternant petits boulots et périodes de chômage, j’avais perdu ma belle motivation de battante.
Beaucoup d’entre vous ont connu ou connaissent cette situation.
Le monde du travail est impitoyable.
Vous avez été et vous n’êtes plus rien. Juste un numéro de plus dans les statistiques de l’ex ANPE et pour moi de l’APEC. Et pourtant en 2001, je n’avais que 49 ans…... J’avais gardé toutes mes illusions.
Quelle chute ma ZAZA…... !!!!!!
Alors la question s’est posée.
Que faire ?
Poux Ronchon travaillant dans un grand groupe automobile pouvait demander sa mutation sur Rennes. Nous n’avons pas hésité longtemps.
Il demande sa mutation en septembre 2003, faisant valoir mes petits soucis cardiaques.
Une mutation, cela peut prendre des mois,
voire des années.
Décembre 2003, je retrouve un travail qui me branche bien et qui m’offre un beau challenge et un bon salaire.
Seul inconvénient : la localisation géographique de ce nouveau travail.
Mais c’est bien connu, la ZAZA n’a peur de rien
Oubliée la mutation posée en septembre…... !!!!!
Damned… Janvier 2004, Poux Ronchon obtient sa mutation à compter du 1er avril 2004.
Sur le coup, je l’ai regardé de travers en lui demandant si ce n’était pas un poisson avant l’heure. Et bien non… !!! Il était bel et bien muté.
Patatras… !!! Qu’allions nous faire ?
S’il refusait, notre chance de pouvoir repartir en Bretagne dans les 10 prochaines années s’évanouissait.
S’il acceptait, il fallait vendre la maison de Tacoignières dans les Yvelines, réinvestir ailleurs, et se séparer la semaine, la ZAZA restant travailler aux Ulis dans l’Essonne.
Maison de Tacoignières
A DEMAIN POUR LA SUITE DE CETTE TRANCHE DE VIE
Tags : mutation, bien, 2004, bretonne, beaucoup
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Commentaires
Remontant le fil de tes articles, j'ai déjà lu la suite ;)
Chapeau, pour ton courage à rebondir et assumer toutes ces situations difficiles à vivre.
Gros bisous, Zaza.
On perd souvent beaucoup de repères en perdant son travail on ne sait plus quoi faire on ne se reconnait plus trop, surtout si cela dure trop longtemps.... Mais je suis sure que l'épisode suivant sera pleins de rebondissements..... Gros bisous Zaza *****
bonjour zaza
oui le monde du travail est devenu plus qu'impitoyable ! donc
parons nous de bouclier pour faire face à toutes ..éventualités
tout gros bisous passe une bonne après midi
La vie est loin d'être facile. Fonctionnaire, mon parcours fut lui aussi compliqué. Je vous le raconterai peut-être un jour... qui sait ?
A demain pour la suite. Viiiite !
Prendre des décisions importantes... c'est vivre, tout simplement!!!!!
BizzzzzzzzzzzzzzzzzzNous n'étions pas trop loin !! J'habite en Seine et Marne. Mais ma Bretagne à moi ce sont les Côtes-d'Armor !
kenavo
C'est vrai qu'à 50 ans (et même bien avant), retrouver du boulot devient plus qu'ardu, trop "âgé" !!!
Mais tu l'as fait, félicitations à toi !
J'attends la suite... , mais il me semble la connaitre !
Re-bises
Le changement de régions et l'éloignement sont de choses difficiles à vivre pour n'importe qui...
Les seules personnes à dire que c'est de la rigolade sont celles qui ne l'ont jamais fait. Entre 1996 et 2001 j'ai fait la Lorraine, la Bigorre et la Champagne où j'ai posé mes valises depuis 10 ans...
S'il faudrait changer de region et je dirai même de ville, je les ferai à contre coeur mais je le ferai...
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Bonsoir ma Zaza,
Enfin j'ai un peu de temps, je n'en reviens pas de mon retard et du fait que les journées se suivent à une cadence de folie. J'ai essayé de remonter un peu dans le temps mais pas trop loin pour l'instant pour reprendre mes vieilles habitudes.
Eh bien çà a été une sacrée aventure en effet, mais je connais çà à une moindre échelle puisque je n'ai ni mari, ni enfants, mais... quand même.
Caro