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Le magicien Ferragio (suite)
Extrait de contes de basse Bretagne (suite)
Eur wez a oa, ‘vel ma lârer alao
Pa ve c’hoant da gonta eur gaozic vihan vrao.Il y avait une fois, comme on dit toujours,
Quand on veut conter un joli petit conteEt il descendit dans le trou. Il descendit, descendit, dans l’obscurité, et arriva enfin à un autre château, beaucoup plus beau que le premier.
Il frappa à la porte et le nain qu’il avait vu maltraiter la jeune fille vint lui ouvrir.
— « Que cherches-tu par ici, ver de terre ? » Lui demanda le nain.
— « Ma sœur, vilaine bête », répondit-il, sans peur.
— « Ta sœur est bien ici, et tu ne l’auras pas. »
— « Je l’aurai, de gré ou de force. »
Et le combat commence aussitôt.
Hervé tue aussi le nain et lui tranche la tête pour la deuxième fois.
Mais, aussitôt sort de dessous terre un géant de vingt-deux pieds de haut, et le combat recommence.
Le géant est aussi tué et décapité, et aussitôt un autre géant de vingt-cinq pieds de haut prend sa place. Il a le même sort que son frère.
Hervé ressort de son trous et rentre dans le château d’en bas. Il passe dans la salle à manger, où il trouve un bon dîner servi, et encore personne.
Il avait faim, et il mange et boit en conséquence.
Quand il a fini, une main invisible prend un flambeau sur la table et, s’avançant devant lui, elle le conduit à une chambre à coucher, où il trouve un excellent lit de plume.
Le lendemain matin, quand il descendit, il trouva encore un bon déjeuner servi, et ne fit pas plus de compliments que la veille pour en profiter. Puis, il alla se promener dans les jardins.
Il y remarqua une petite loge, dans laquelle se tenait une petite vieille, qui avait deux dents longues comme le bras. Il l’aborda, la salua poliment et lui dit :
— « Bonjour, grand’mére. »
— « Que cherches-tu par ici, ver de terre ? » Lui demanda la vieille.
— « Je cherche ma sœur », répondit-il, qui doit être par ici, quelque part.
— « Hélas ! Mon pauvre enfant, si tu savais le danger auquel tu t’exposes, tu t’en irais bien vite ; tu es ici chez le grand magicien Ferragio. »
— « C’est lui précisément que je cherche, grand’mére. »
— « Sais-tu bien que Ferragio n’a qu’un seul endroit dans son corps où il puisse être atteint mortellement. Il faut le frapper au front. Mais, son front est garni de sept plaques de cuivre superposées, et il faut les traverser toutes pour le tuer. »
— « Eh bien ! Grand’mére, je traverserai de mon épée les sept plaques de cuivre et je tuerai Ferragio. »
Et là-dessus, il commença par tuer la vieille, qui était la mère du magicien.
A DEMAIN POUR LA SUITE
Notre ami FLB, défend âprement sa cause et le stade Jules Ferry dans la commune de Vitry le François en Champagne Ardenne. Cet homme de conviction va au bout de ses idées ! Ce stade au centre de cette petite ville est un poumon d’oxygène pour toute une jeunesse. Nous pouvons l’aider dans sa démarche, en signant la pétition que vous trouverez en cliquant sur ce lien
Contre la destruction du stade Jules Ferry de Vitry le François
Merci de votre aide.
Tags : —, », descendit, petit, ferragio
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