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    Biographie de René DUGAY-TROUN,



    le corsaire



     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce fils d'un riche armateur malouin est né à Saint-Malo en 1673.

    Prédécesseur illustre de Surcouf, René Duguay-Trouin a probablement été l'un de ceux qui auront le mieux servi la France dans la guerre des courses.

     

    Il commande son premier bateau corsaire à l'âge de 18 ans.

     

    Il inscrit à son tableau de chasse, à 23 ans, le nom de son premier prisonnier important : un amiral hollandais !

     

    Entré dans la marine royale en 1697, devenu capitaine de frégate, il reprend les courses dès le début de la guerre de Succession d'Espagne, revient ensuite à la

     

    Royale et est promu capitaine de vaisseau en 1705.

     

    Il met en fuite la flotte portugaise comportant plus de 200 vaisseaux, cet exploit lui valant la croix de Saint-Louis.

     

    6 gros vaisseaux de guerre et les 64 navires qu'ils escortent seront ses prochaines prises et ses exploits lui valent d'être anobli en 1709.

     

    1711 marque l'apogée de cet intrépide navigateur : malgré des fortifications jugées imprenables, Rio de Janeiro tombe sous ses coups en 11 jours seulement !

     

    Il en ramène un butin impressionnant et poursuit sa carrière comme chef d'escadre en 1715 puis lieutenant général en 1728.

     

    Louis XV le met à la tête d'une escadre qui, à partir de 1731, protègera efficacement les navires de commerce français contre les attaques des Barbaresques.

     

    Après une vie de batailles, d'exploits et d'honneurs, il mourra à Paris en 1736, laissant derrière lui le souvenir d'un corsaire valeureux et d'un ardent défenseur de la France.


    Saint Malo au temps de DUGAY-TROUIN


     

    Au 18ème siècle, la cité de Saint-Malo n'était toujours pas équipée de bassins à flot et les navires s'échouaient sur les vasières faisant face aux quais.

     

    Les chemins permettant l'accès de la terre vers la ville à marée basse, dotés de ponts pour traverser les rivières parcourant la grève, étaient régulièrement submergés à marée haute.

     

    Les défenses de Saint-Malo étaient alors assurées depuis la fin du 17ème siècle (1689-1695) par l'édification des forts construits sous Vauban et Garangeau : Fort Royal, la Conchée, le Petit Bé et Harbour dressaient leur masse imposante au sommet des rochers au large des remparts.

     

    La fin du siècle, en 1792, vit une nouvelle révolte des malouins qui, lors de l'assaut, détruisirent une partie des créneaux de "La Générale" et de "Quic-en-Groigne".

    A DEMAIN


    BONNE LECTURE


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