• Histoire du Minihy du Léon (suite)

     

    La chapelle Notre-Dame-du-Kreisker


    (XIV-XVème siècle) ....SUITE



    Le Kreisker est réparé en 1576 et manque de tomber en ruines en 1633.

    Ancienne pierre, partie supérieure, du couvent des Carmes 1618



    Ancienne pierre, partie inférieire, du couvent des Carmes 1618

    Inscriptions sur ces pierres


    Traduction

    Le 23 novembre 1638, le clocher, ayant été frappé par la foudre, on décide de la consolider : les travaux ne pourront démarrer qu'à partir du 26 juin 1639.

    La tour, eu égard sa hauteur, présentait un intérêt certain pour les navigateurs, est à nouveau restaurée sur ordre de Napoléon daté du camp de Friedland le 15 juin 1807 (la tour repose sur quatre piliers de 3m20 de côté).

    Le clocher de la chapelle Notre-Dame du Kreisker est le plus haut de Bretagne.

    L'intérieur comportait jadis plus de vingt chapelles privés ou domestiques.

    La chapelle sert de chapelle au Grand Séminaire jusqu'à la Révolution, avant d'être celle du collège au XIXème siècle.

    La chaire à prêcher, qui provient de la cathédrale, date de la fin du XVIIème siècle.

    La chaire


    Panneaux de la chaire



    Dans le collatéral du choeur, on voit le retable de la Visitation qui date de 1684 et qui provient de l'ancien couvent des Minimes. Une toile peinte du XVIIème siècle a pour sujet la Visitation.

    Le grand retable de la Visitation
     
     
    Le grand retable de la Visitation provient de la chapelle des Minimes, aujourd'hui disparue. Hauteur : 9m 30 ; Largeur : 6m 60.

     

    Ce retable fut commandé en 1684 à des artistes de Landivisiau, François Lerrel et son fils Guillaume. Le niveau principal du retable est rythmé par quatre puissantes colonnes torsadées à six révolutions.

     

    Le chapiteaux corinthiens comportent deux rangs de feuilles d'acanthes et des crosses aux angles. Le long des fûts s'enroulent des pampres de vigne.

     

    Des oiseaux picorent les grappes, un enfant joue avec son serpent illustrant le verset d'Isaïe décrivant ainsi l'âge d'or :

    "sur le trou de la vipère, le nourrisson étendra la main ..."

    sans qu'il lui advienne aucun mal .

     

    Le symbolisme de la vigne, complétant celui du pain est en rapport avec le sacrifice de la messe célébrée devant le retable.


     
     
    L'ornementation du retable est relativement sobre :
    - Il y a les "putti", ces bébés nus, qui par paires s'accrochent sur les côtés. - Il y a les têtes des chérubins.
    - Il y a des cornes d'abondance et des bouquets de lauriers, roses d'acanthes, marguerites, pensées, ... Parmi les fruits, des figues, des pommes et des grenades.
     
     
    Le domaine végétal est relativement sobre (grandes palmes sous le tableau principal, pampres de vigne sur les colonnes torsadées, bagues contre les piédestaux des colonnes extérieures.
     

    Le tableau de la Visitation

     
     
    La bordure du tableau de la Visitation est faite de feuilles de chêne et de glands.
     Un motif identique encadre les grands médaillons où se détachent les monogrammes de Jésus et de Marie.
     
    La coquille de Saint-Jacques est utilisée dans les dais des petites niches de la contre-table et dans les consoles des grandes statues. Sur les gradins de l'autel, s'alourdissent des guirlandes et s'enroulent des rinceaux.

    Le retable comportait à l'origine une grande Descente de Croix peinte sur toile.

     

    Du tableau de la Visitation qui l'a remplacée, on ignore la provenance : chapelle des Minimes ou Couvent des Carmes qui fut détruit en 1830. La Visitation passe pour être une bonne copie du tableau de l'Albane, un peintre italien de Bologne. L'original est conservé au musée de Bordeaux. 

     
    Elisabeth accueille la Vierge Marie. Zacharie, son époux, est en retrait, muet au seuil ombreux de sa demeure.
     
    La présence de Joseph sur la gauche est assez inhabituelle. Selon le texte évangélique, aux jours de la Visitation, la connaissance de l'état de Marie est trop précoce pour que le père adoptif de Jésus ait pu être du voyage à travers les collines de Judée.
     
    Son adjonction dans les Visitations, comme celle de Zacharie, remonte à l'école vénitienne du XVIème siècle. Quant au couple de femmes qui se devine à l'arrière plan, il pourrait s'agir de suivantes ou de demi-soeurs de la Vierge, Marie-Cleophas et Marie-Salomé.
     
    Dans les hauteurs, deux anges déploient une souple banderole où chante le premier verset du Magnificat : MAGNIFICAT ANIMA MEA DOMINUM.


                             Panneau gauche du retable                                

    Panneau droit du retable

     
    Panneaux central du retable


    Evèque Saint Augustin
     
    Sainte Geneviève portant un cierge

    Porte à gauche du retable


    L’histoire du Minithy du Léon, comporte bien d’autres merveilles dans le pays Léonard.

     

    Si vous passer vous promener dans mon beau pays,

    Pol de Léon, la Capitale, Roscoff et Santec restent aujourd’hui des lieux incontournables.......



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  • Commentaires

    4
    angélina
    Dimanche 11 Mars 2012 à 22:41
    angélina
    je ne savais pas que ces pierres venaient du couvent des carmes
    3
    MM le
    Dimanche 11 Mars 2012 à 22:41
    MM															le

    SUPERBE

    2
    marie
    Dimanche 11 Mars 2012 à 22:41
    marie

    la chaire et le retable, superbes

    1
    Dimanche 6 Décembre 2009 à 15:42
    catcent
    De toute beauté ZAZA quoi  dire de plus avec toutes ses photos que tu nous montres,   merci  Bisou+
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