• Flamberge au vent (suite 24)

     

    Un prix scolaire décerné à mon papa


    pour son certificat d’étude.

     


    Tellement lu et manipulé par des mains enfantines

    flamberge-au-vent 0932

    Chapitre VII


    Dans lequel notre héros taille en pièce

    Une bande de voleurs, tombe tête la première

    Au fond d’un précipice et, finalement ,

    Ramène à la lumière une jeune demoiselle

    Qui s’ennuyait à périr à vingt pieds sous terre

     

    Dés que René avait été installé à l’hôtel de Vallarmis, le duc avait attaché au service de son jeune ami, un jeune drôle qui répondait au nom de Félicien Mirarbiche.


    Félicien Mirabiche avait toutes les qualités et quelques-uns des défauts qui ont distingué, distinguent et distinguerons toujours le gamin de Paris et lui ont assuré, assurent et assureront à jamais une place d’honneur parmi la gaminerie universelle.


    Petit, souple, le museau futé, mais l’œil franc, Félicien Mirabiche s’était pris d’une belle affection pour son jeune maître qu’il ne quittait plus, à la grande joie de M. de Pimprenelle qui n’avait plus à se défendre contre les inventions vraiment diaboliques du malicieux gamin.


    Le matin du jour qui précède les évènements que nous avons rencontrés dans le chapitre que l’on vient de lire, Félicien Mirabiche pénétrait discrètement dans la chambre de son maître qu’il regardait dormir avec admiration.


    -   Comme il dort bien, disait-il, quel dommage de le réveiller, il doit faire de si beaux rêves ! Si je ne le réveillais pas ?…

     

    Ici, Mirabiche plaça son doigt le long de son nez, ce qui le faisait loucher horriblement, mais ce qui, paraît-il, doublait son intelligence et lui permettait d’avoir des conceptions gigantesques.


    Le résultat ne se fit pas attendre.


    -   Il faut le réveiller, repris Mirabiche, parce que si je ne le réveille pas, il n’aura pas la lettre à huit heures, et, s’il n’a pas la lettre avant huit heures, il me rossera et si je suis rossé, je ne pourrai pas, cet après midi, aller voir au Pont-Neuf la nouvelle farce qu’on joue chez Frangipanne. Réveillons-le.

     

    Alors d’une voix flûtée, Félicien appela.


    -   Monsieur le marquis.

     

    René ne broncha pas.


    Mirabiche haussa le ton.


    René continua son rêve.


    Alors le digne serviteur prit un parti héroïque.


    Trop respectueux pour secouer son maître, il entonna une petite chanson qui débutait ainsi :

    Berger je n’ose

    Ecouter ton chalumeau

    Sous l’ormeau 

    Car on en glose

    Déjà dans notre hameau !


    L’effet fut immédiat.


    René, brusquement éveillé par cette vois aiguë qui s’enfonçait comme une vrille dans son tympan, se dressa sur sont séant, regarda le chanteur qui lui tournait le dos et, sautant à bas du lit, commença en guise d’introduction par lui administrer une remarquable correction.

     

    Puis quand il fut las, il demanda à sont valet :


    -   Pourquoi chantais-tu, imbécile ?

    -   Pour vous éveiller, monsieur le marquis.

    -   Pourquoi voulais-tu me réveiller ?

    -   Pour vous remettre cette lettre.

    -   Donne.

    -   René s’était assis sur son lit et déchiffrait la suscription de l’enveloppe.

     

    A Monsieur

    Monsieur le Marquis de Kertaillan

    Pour lui remettre avant huit heures du matin.

     

    -   Mais  c’est l’écriture de Jean, murmura le jeune homme.

     

    Et rapidement, il décacheta la missive.


    A peine avait-il lu quelques lignes qu’il jeta un cri douloureux.


    Voici ce que contenait la lettre :


    «  Mon cher René,

    Un courrier vient d’arriver de Mousseuse. Il m’apporte les plus désolantes nouvelles. Ma chère sœur, ma bien-aimée Alliette a disparu.

     

    Avant hier, elle est sortie, seule comme d’habitude, pour se promener à cheval dans les environs du château. Depuis ce moment, nul ne l’a revue et toutes les recherches ont été vaines.

     

    Le régisseur ajoute que, depuis ce terrible événement, ma tante, la douairière, est dans un affreux état.


    Il faut donc que je parte sur-le-champ sans prévenir personne, car les représentations de Pimprenelle me feraient perdre trop de temps.

     

    Aussitôt cette lettre reçue, monte à cheval avec Jonas et viens me rejoindre.

     

    Emmène Mirabiche, il connaît la route.


    Ton bien malheureusement ami Jean »

     

    « P.S. Je pars seul, Tranquille est avec moi »


    Aussitôt que René eu fini cette lecture, il se trouva sur ses pieds et s’élança vers ses vêtements d’un mouvement si brusque que, Mirabiche s’y trompant, lui dit d’un ton de reproche. :


    -   Oh ! Monsieur, vous m’avez déjà rossé il n’y a pas cinq minutes !

    -   Il s’agit bien de toi, maroufle ! Vite ! aide-moi, il faut que nous soyons partis dans une heure.

    -   Et pour aller où, monsieur ?

    -   A Mousseuse.

    -   Avec monsieur le duc.

    -   Il est déjà parti.

    -   Quand donc,

    -   Cette nuit.

    -   Ah saints du ciel, il y a donc le feu à Mousseuse ?

    -   Mademoiselle Aliette a disparu.

    -   Ah ! quel malheur ! ma bonne jeune maîtresse !

     

    Et Mirabiche se mit à pleurer comme une fontaine.


    -   Il ne s’agit pas de larmoyer, maître Félicien, il faut agir. Cours aux écuries, fait seller les trois meilleurs chevaux et en passant…

     

    Le marquis n’acheva pas sa phase. Jonas venait d’ouvrir la porte.


    -   J’aillais envoyer chez toi pour te prévenir que nous partons, dit René.

    -   Je le savais et j’en ai même touché deux mots à ce bon M. de Pimprenelle qui me suit.

     

    En effet, M. de Pimprenelle apparut presque aussitôt.

     

    Numériser0033


    Son visage décomposé, sa perruque de travers, sa veste boutonnée à la diable, indiquaient une violente émotion, qui se traduisit vite par ces deux mots :


    -   Parti ! lui !

     

    A DEMAIN POUR LA SUITE

     

    « Les agapes de vendredi soir...!!!!Humour du lundi...!!! »

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  • Commentaires

    13
    Lundi 13 Décembre 2010 à 00:28
    FRANCOISE

    Et c'est de nouveau la panique et le drame !! attendons demain pour la suite. Bises

    FRANCOISE

    12
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 21:53
    catcent

    À demain ZAZA, bisou et une bonne soirée bye

    11
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 21:44
    madame x

    du suspens...! cool...rien fichu que des papiers pour le RDV de demain...y a pas plus énervenat que de chercher un papier qu'on ne trouv pas et que t'es sur de l'avoir rangé!!!!!!!!!!vivement demain soir. bonne nuit Zaza.

    10
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 21:31
    sucre d'orge

    P'tit coucou du dimanche avant d'aller au lit...Bisous...Bonne nuit....

    9
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 20:48
    fanfan

    J'epère que les ravisseurs  ne feront pas de mal à Alliette!!Le jeune et peux chevalier va voler à son secour!! Bisous

    8
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 18:44
    Talant en mode ralen

    merci et bonne soirée

    Image du Blog petitemimine.centerblog.net

    7
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 18:12
    mel-and-tof

    Bonsoir ma zaza chérie

    Bon je ne dis plus rien ,tu ne mettras jamais une page en plus ,vilaine !!!

    Je te souhaite ma douce une excellente nuit

    Gros bisous Méline

     

    6
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 16:53
    le ch'timi

    Ah ! ce bon M.de Pimprenelle que nous réserve-t-il?

     

    Une bonne soirée

    bises

     

    Patrick

    5
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 15:50
    moqueplet

    mais où donc est allée Alliette.....à demain pour la sute....et beau dimanche

    4
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 12:02
    michaeline

    je suis venue te souhaiter bonne fin de week-end

    3
    FLB
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 11:23
    FLB

    branle bas de combat !!!

    Bises et bon dimanche, après les escargots, choucroute ce midi !
    (Oui, je sais, le Champix va raler, mais je l'enquiquine )

     

    2
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 09:01
    1
    Dimanche 12 Décembre 2010 à 07:55
    SAILLY     DANY

    Mes amis dorment encore ,alors au clavier je ne fais pas de bruit et il fallait que je lise  le conte , oh merci ma ZAZA  mais quel courage d'écrire tout cela juste pour notre plaisir    bon dimanche  bizzzzzzzzzzzz

     

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