• Flamberge au vent (suite 22)

     

    Un prix scolaire décerné à mon papa


    pour son certificat d’étude.



    Tellement lu et manipulé par des mains enfantines

    flamberge-au-vent 0932

     


    Chapitre VI (suite)

     

    Dans lequel on verra pourquoi

    Vallarmis et Tranquille Rageot

    N’avaient pas continué 

    Leur voyage jusqu’ son terme


    Un jet de feu fusa dans la nuit, une détonation retentit, une balle siffla aux oreilles de la Colombe.


    -   Par ma potence ! gronda le jeune homme, un pouce plus à droite et le fils de ma mère était mort !


    La voix de l’un des deux cavaliers s’éleva aussitôt :


    -   En arrière Tranquille, en arrière ! mon garçon. Nous sommes tombés au milieu d’une bande de voleurs !


    Le galop des deux chevaux s’éloigna. Cantaloube fit entendre un petit ricanement.


    A ce moment, un : halte ! vibrant retentit en avant des deux voyageurs.


    -   Vertuchoux ! reprit celui des deux cavaliers qui avait déjà parlé, nous  sommes cernés !

    -   Alors, volte-face, la bride aux dents et chargeons !


    Le galop furieux se rapprocha.


    -   Attention, à la manœuvre ! commanda Cantaloube.


    Chacun prit ses dispositions.

     

    Il n’était que temps.


    Les deux cavaliers arrivaient comme un ouragan.


    Soudain les chevaux s’abattirent avec fracas, les pauvres bêtes avaient culbuté dans une corde sournoisement tendue à deux pieds du sol.

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    Il y eut des jurons, deux coups de pistolets, une courte lutte, des rires étouffés, puis l’on entendit la voix railleuse de la Colombe :


    -   Un peu de lumière, Claquebise, pour voir quelle sorte de gibier nous avons pris.

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    Le lieutenant démasqua sa lanterne qui, de sa lumière douteuse, éclaira tant bien que mal la scène.

     

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    Les chevaux s’étaient relevés et, tout frémissants, cherchaient à échapper aux bandits qui les maintenaient.


    Au beau milieu de la route, un jeune homme gisait inanimé, son chapeau avait roulé loin de lui et les boucles brunes de ses cheveux retombaient en désordre sur le front qui avait la pâleur du marbre.


    Un peu plus loin, un solide gars d’une vingtaine d’années se défendait encore contre cinq brigands qui cherchaient à le lier.


    Cantaloube s’était approché du jeune homme évanoui.


    Il l’examinait avec la plus grande attention.


    -   Bah ! dit-il en se relevant, ce ne sera rien. La chute a été un peu rude, voilà tout. Qu’on le porte à ma maison de campagne et qu’on dise à Morena de le soigner.


    Rosencœur et un autre bandit prirent le jeune homme par les pieds et par la tête et disparurent dans l’ombre des grands arbres.


    -   Allons voir le second, Claquebise, dit Cantaloube.


    L’autre cavalier ne s’était sans doute pas encore résigné à son sort, car les coups de poings pleuvaient dru sur les agresseurs.


    L’un d’eux était même par terre et ne bougeait plus, le nez dans une flaque d’eau.


    -   Faut-il le saigner, capitaine ? demanda l’un des bandits en voyant la Colombe.

    -   Gardez-vous-en bien, répondit le jeune homme. Par ma potence ! vous êtes de tristes compagnons, puisque, à quatre, vous ne pouvez venir à bout d’un enfant.

    -   Un enfant qui a des poings comme des marteaux de forges ! riposta le coquin qui avait déjà parlé.

    -   Allons, cornes du diable, un peu de nerf, mes gars, gronda la Colombe.


    Cet encouragement produisit l’effet voulu.


    L’un des bandits tomba encore par terre à demi assommé, mais une minute après, le jeune homme qui avait fait une si belle défense était déposé au pied d’un arbre, un bâillon sur la bouche et ficelé comme une queue de cheval de poste.


    -   Otez-lui son bâillon, commanda Cantaloube.


    On obéit.


    Le jeune homme, prenant des mains de Claquebise la lanterne, en promena les rayons sur le visage de son prisonnier.


    -   Tiens, tiens, tiens ! dit-il à demi-voix, c’est mon joli garçon du Glorieux Silène.


    Puis, tout haut, et grossissant sa voix déjà étrangement changée par le morceau d’étoffe qui lui servait de masque et qui couvrait ses lèvres :


    -   Ton nom ?

    -   Tranquille Rageot

    -   Ton état ?

    -   Frère de lait de Monseigneur le Duc de Vallarmis.


    Cantaloube ne voulut pas lui faire observer le peu de précision de sa réponse et poursuivit son interrogatoire :


    -   Où allais-tu ?

    -   A Mousseuse.

    -   Avec qui ?

    -   Avec Monseigneur.

    -   Ainsi cet autre jeune homme est le duc de Vallarmis ?

    -   Oui.

    -   Qu’alliez-vous faire à Mousseuse.

    -  Tâcher de retrouver la sœur du duc, Melle Aliette, qui a été enlevée il y a trois jours par des bandits comme vous.

     


    A DEMAIN POUR LA SUITE


    « Bon anniversaire maman...!!!!Blagounettes du samedi ... !!!! »

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  • Commentaires

    13
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 22:55
    catcent

    Tres bien écrit, à demain.

    Bisous les deux cousines Bye

    12
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 20:27
    FRANCOISE

    Une bonne bagarre ça fait du bien, ça réchauffe et ça remet les idées en place !

    Bises. FRANCOISE

    11
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 17:49
    madame x

    ha ha...c'est marrant l'expression frère de lait...ça n'existe plus...dommage...bone soirée Zaza.

    10
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 17:27
    mel-and-tof

    Bonsoir ma Zaza chérie

    Je commence à m'embirlificoter dans tous ces noms ;pas facile pour finir ,pas assez de lecture pour mieux comprendre

    B on attendons demain

    je te souhaite ma douce  ma douce une excellente  soirée

    Gros bisous Méline

     

    9
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 17:09
    SAILLY     DANY

    Frére de lait cla me raméne à mon enfance , je me souviens des méres nouriciéres , houlala  plus de soixante ans tout ça  hihihihihi  bizzzzzzzz ma ZAZA j'adooooore 

    Bon Vendredi

    8
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 15:58
    Arlette

    Bonjour Zaza

    Peu de temps poue tout lire...le petit Tristan a une rhino...je profite pendant qu'il dort pour t'écrire...je t'embrasse et passe un bon week end..bisous

    7
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 15:26
    Aimé jc

    Bonjour Zaza

    Il me semble que nos amis les chevaux aient eu trés chaud dans ce petit conflit !

    Amitiés

    6
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 14:14
    SONYA

    je suis bien contente pour les chevaux 

    ils n'ont pas été tués

    agréable moment en ta compagnie

    je te souhaite une très belle journée

    bisous siwo myel "sucrés"

    5
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 13:00
    michaeline

    bon aprem!

    4
    FLB
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 12:55
    FLB

    Ca se complique !!

    Bises !!

    3
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 11:04
    sucre d'orge

    P'tit coucou du jour et un bon anniversaire à ta maman...Bisous...

    2
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 09:49
    Mounette

    Ca s'anime que v-t-il arriver à tous nos protagonistes !!!arriveront-il à se réfugier à temps dans la rame vous le saurez demain.

    Bisous Zaza

    Mounette

    1
    Vendredi 10 Décembre 2010 à 08:44
    canelle56

    Tout à fait passionnant ..... je comprends que ce livre soit bien usé.....sourires

    bises

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