Roscoff, une ville de cures de biologie marine (2ème partie)

Villa Saint Luc

Construite en 1900, à la demande du docteur Louis-Eugène Bagot,

médecin dans la marine, à l’origine ce fut une Pension de famille gérée par la Congrégation des filles du Saint-Esprit. (se reporter à l'article précédant pour en savoir plus sur ce personnage : Roscoff, une ville de cures et de biologie marine (1ère partie)

Les curistes de l'institut marin et leurs proches y trouvaient un excellent accueil.

Transformée en hôpital militaire français, puis allemand, pendant la Seconde Guerre mondiale,elle fut remise en état en 1947, et devint, l'année suivante, une maison de repos et de convalescence agréée pour dames et jeunes filles et une maison d'enfants à caractère sanitaire, agréée en 1952.

La Maison Saint-Luc cessa d'accueillir des enfants en 1966 et accrut alors sa capacité d'accueil pour dames et jeunes filles relevant de maladie ou de convalescence suite à une intervention chirurgicale.

A partir de 1973, les Religieuses, filles du Saint-Esprit,

qui, jusqu'alors assuraient la gestion de l'établissement, furent progressivement relayées, dans leurs tâches, par du personnel laïque.

En 2001, l'Agence Régionale d'Hospitalisation de Bretagne, dans le cadre de la réorganisation des services de santé, incita le Centre de Perharidy et la Maison Saint-Luc à opérer une fusion de leurs activités.

Depuis le début de l'année 2004, la Maison Saint-Luc accueille des patients en soins de suite et en réadaptation cardiovasculaire.

 Le Sanatorium marin de Perharidy

 La marquise de Kergariou,

affectée par le nombre effroyable d'enfants mourant en bas âge ou devenant infirmes, victimes de la tuberculose osseuse, fonda en 1901, un sanatorium marin dans la presqu'île de Perharidy située face à vous.

A son décès en 1915. Sa nièce la comtesse de Fontenilliat lui succéda.

L'établissement comprenait les bâtiments de soins et d'hébergement, une école et une chapelle.

Des religieuses assuraient l'intendance et la thérapie. On y recevait des enfants de constitution faible, rachitiques, atteints d'affections chroniques des os ou des articulations.

Le traitement, avant tout fortifiant, reposait sur la qualité des éléments naturels dont l'air iodé, la lumière, les bains de mer.

Les jeunes malades dont la santé le permettait étaient autorisés à fréquenter l'école.

En 1920, l'Assistance Publique de Paris concéda au sanatorium le château de l'Aber, situé sur la route de Santec.

II fut aménagé en préventorium.

L'année 1927 vit l'installation d'une clinique pour affections osseuses.

A l'initiative du docteur Jean Guivarch, le « Sana » devint, en 1958, le « Centre Hélio Marin ».

Les professeurs Debré et Judet incitèrent d'éminents chirurgiens à venir y opérer.

Rééducation fonctionnelle, hémodialyse, traitement de la mucoviscidose complétèrent les activités du Centre entre 1961 et 1990.

A partir de 1984, le Centre accepta également les adultes.

Des services de balnéothérapie, ergothérapie, pédiatrie et neurologie furent ouverts en 1999.

Le préventorium de l'Aber devint dès 1961 un centre de nutrition pour le traitement des maladies métaboliques chez l'enfant (diabète sucré, obésité).

Depuis 2001, l'établissement se nomme « Centre de Perharidy ».

  Une prise en charge pluridisciplinaire

Conseiller, écouter, soigner… telles sont les missions des professionnels du Centre de Perharidy. Nos équipes, animées par des médecins spécialisés, sont composées de savoir-faire complémentaires pour une prise en charge optimum des patients.

Le Centre de Perharidy propose une approche globale de la prise en charge, aide les personnes à mieux vivre les suites d’un accident ou les conséquences d’une maladie chronique et les accompagne vers plus d’indépendance et d’autonomie.

Les Soins de Suite & de Réadaptation spécialisés assurent la prise en charge de patients porteurs de maladies chroniques, essentiellement à conséquence nutritionnelle, et de patients porteurs de séquelles d’accidents.

La réadaptation fonctionnelle, la réinsertion familiale et socioprofessionnelle sont favorisées.

A suivre ...