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De 1900 à l’an 2000 et plus, quelle révolution … !!!
Au travers les cartes postales anciennes
Je ne vais traiter que la cas de ma Bretagne,
qui a subi tellement de changement,
tout comme en France.
Sources : une Bretagne si étrange 1900-1920 de James Eveillard et Patrick Huchet
Valets et servantes de ferme
Les foires aux gages
Regardez attentivement ces cartes postales
La foire aux gages de Noyal Pontivy, l’une des plus réputées de la région
C’est un document « ethnographique » de première importance, la confirmation d’un usage vieux de plusieurs siècles, l’embauche de domestiques, servantes et valets de ferme, petits pâtres et bergers, à l’occasion de « foires aux gages ».
Dans le Morbihan, la plus réputée se tenait à Pontivy, place du Matray.
Puis venait celle de Noyal Pontivy, toute proche.
La plus part des chefs-lieux des cantons de Bretagne avaient une foire « aux gages », accompagnant souvent une fête religieuse.
Ainsi, Grand Champ, commune rurale importante près de Vannes, se déroulait-elle le lundi après la seconde Fête-Dieu.
A Pluvigner (56), elle avait lieu le lendemain de la Chandeleur (fête de la Présentation de Jésus au Temple et de la purification de la Vierge, le 2 février).
Ces petits bergers, servantes, et valets de ferme étaient très nombreux, puisque des statistiques font état, par exemple pour de département des Côtes d’Armor, de plus de 57000 « domestiques » en 1892.
Sous l’autorité de la maîtresse de maison, la servante effectuait tous les travaux ménagers : confection des repas, lessive, (la « buée » se faisait deux fois par an, au printemps et à l’automne), l’entretien de la maison, etc…
Peu rémunérée (60 francs par an, environ, au début du XXème siècle). Elles partageaient, en général, les repas et les fêtes familiales.
Le valet de ferme avait un rôle important, surtout dans les exploitations agricoles nécessitant une main d’œuvre conséquente.
On y distinguait alors le « premier valet » ou le « maître valet ». Les gages s’élevaient à 150 francs par an, environ, pour un valet et 200 francs pour un maître valet (valeur années 1900). S’ils mangeaient à la table du maître, il n’en dormaient pas moins dans l’étable.
Comme le précise Henri Buffet : "Il travaillait dur et sans se plaindre quand il sentait que spn maître peinait à ses côtés, mais s’il était livré à lui-même, il se ralentissait malgré lui et chantait :
E’ma er vistr en ou gulé ;
Plijudar bras ou dés get Doué
Kemeramb ni hon hani éué.
Les maîtres sont dans leur lit ;
Ils ont grand plaisir, grâce à Dieu
Prenons le nôtre aussi."
Ce même auteur rappelle l’existence de très nombreux petits bergers dans les campagnes bretonnes.
Âgés de huit à quatorze ans, ils devaient garder les vaches et participer aux travaux de la ferme. Ils ne recevaient que 15 Francs par an, « en sus d’une paire de sabots, une chemise de grosse toile, un pantalon et une blouse en cotonnade ».
Tags : francs, maitre, valet, ferme, fete
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Commentaires
26telleDimanche 11 Mars 2012 à 20:13Coucou !!! ben oui la vie ne devait pas être facile pour eux !!!
Aller ma zaza une bonne semaine à toi et gros bisous bisous !
Les cartes postales sont superbes! Quant à la foire, elle me fait penser un peu au marché des esclaves.... Il ne me semble pas qu'il y ait eu l'équivalent en Provence....
Gros bisous Zaza!
Sympa de revoir ces anciennes cartes postales et leurs timbres surtout quand on voit le prix de ceux-ci à l'heure d'aujourd'hui.
Bonne soirée Zazatix, bisous
bonsoir ZAZA
belles cartes de souvenirs..
la foire aux gages...forme d'esclavage volontaire...c'est y pas beau ça..
on ne t'achète pas..tu te vends!!
bisous
bonsoir, c'est une bonne idée de nous replonger dans le passé; je te souhaite une bonne soirée bisous
La vie des petits bergers me fait penser à ma maman Le mercredi, et durant les vacances d'été, elle devait garder les chèvres aux champs ! Elle râlait car elle avait des copains et copines qui eux, n'avaient pas à le faire. Bises. FRANCOISE
Mer'ci pour ces pages d'histoire, moi qui suis devenu un inconditionnel de la Bretagne et notament du Morbihan.
C'est quand même une époque où le petit personnel était exploité pour un salaire de misère..Un peu comme nous le propose aujourd'hui l'UMP... tavailler plus pour que les riches gagnent plus...
Vive la sixième République....!
Ces cartes postales sont précieuses!
C'est intéressant de découvrir la vie d'autrefois .
C'était un peu comme la foire aux bestiaux!
Bonne journée; bises
J'adore ces vieilles cartes postales témoins d'un temps qui n'est plus. Impressionnante cette foire aux gages.. mais la vie n'était pas très drôle pour toutes ces personnes au service de maîtres souvent impitoyables.. Merci pour cette page si intructive zaza. Plein de bisous
Magnifique ZAZA! J'ai adoré ton article si complet et tes superbes cartes postales.
J'espère que tu vas bien.
Bisous et bonne semaine
C'est fabuleux , bon je passe vite , car ici gros orage au loin , bonne pluie égal rien de bon
A bientôt
trés belle cette collection de cartes postales anciennes
je ne connaissais pas le terme la foire aux gages
merci de toutes tes explications
bises bonne journée @+
La Foire aux GagesMagnifiques ces cartes postales Zaza
Une autre époque où les jeunes se plaignaient moins que maintenant !
Bonne journée Zaza
Bonjour Zaza
Quelle richesse que de posséder de telles cartes, elles sont superbes et relatent bien une tranche de vie du passé !
Merci pour ce partage fort instructif !
Passe une douce journée mon amie.
Pluvigner berceau de ma famille maternelle !
J'associe ces images de la foire aux gages à celle de l'embauche des ouvriers et manoeuvres faisant la queue devant les usines Renault
Belle tranche d'histoire
Bisous
Mounette
une très belle page d'histoire que j'ai eu plaisir à lire
une petite bise pour te souhaiter une douce semaine
ti bo ma Zaza
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voyage dans un ancien temps
clin d oeil à tous ces ( valets ) ,
qui dormaient dans la paille de l 'écurie , et se levaient à l aube dans une ferme sans électricité ..
ces milliers de petites main , comme celles des ouvriers dans les villes
nous ont fait les citoyens d' aujourd hui
respect
bises Zaza
la pluie depuis cette nuit et c matin
kénavo