• Tugdual et Mylène

    S’aimer jusqu’à la fin des temps (1ère partie)

    Première Partie

    Bonsoir mesdames et messieurs, vous souvenez-vous de moi ?

    Je m’appelle ZAZA, La conteuse

    S’aimer jusqu’à la fin des temps (1ère partie)

    et je suis la première chatte qui naquit sur cette terre, fruit du hasard et d’une mauvaise manipulation de sorcier.

    Je suis le félin et je serai aussi le dernier, car la mort ne peut pas me rattraper.

    Mais ceci … ceci est une autre histoire que je vous conterai peut-être un jour.

    Ce soir j’ai envie de vous parler de tout autre chose, ce soir, j’ai envie de vous parler d’amour.

    S’aimer jusqu’à la fin des temps (1ère partie)

      Répondez-moi franchement !

    Avez-vous déjà rencontré le grand amour ? Oui ? Oh ! Vous m’étonnez ! Attendez !

    Je ne vous parle pas de ces amourettes banales et courantes que l’on rencontre partout ici et là. Non ! Grand Dieu Non !

    Moi, je vous parle du grand amour !

    L’Amour avec un grand A !

    S’aimer jusqu’à la fin des temps (1ère partie)

    L’amour que l’on ne rencontre que dans les contes de fées !

    Je vois ! Vous êtes déjà beaucoup moins nombreux à me répondre. Alors, ce soir, je vais vous parler de cet amour-là.

    Ce soir, je vais vous conter l’histoire de Tugdual et Mylène et de leur amour, qui dure, depuis très, très, très longtemps.

    S’aimer jusqu’à la fin des temps (1ère partie)

     Ouvrez les yeux ! Tendez l’oreille ! Faites silence !

    L’histoire va commencer !

    Mais n’oubliez pas ! Si vous la commencez, vous ne devez plus la lâcher, car l’histoire meurt si vous la quittez avant le fin !…

    "C’était par une froide nuit de décembre, il y a bien, bien, bien longtemps, cette nuit-là naquit dans une petite maison de bûcheron au cœur d’une immense forêt un petit garçon que ses parents prénommèrent Tugdual.

    S’aimer jusqu’à la fin des temps (1ère partie)

    Contrairement à son père, Tugdual n’avait pas la force du taureau, contrairement à son père, Tugdual n’avait pas le regard sombre et lugubre, contrairement à son père, Tugdual n’était pas aphone ou taciturne.

    En fait, Tugdual était un rêveur, (tout comme notre Quichottine, la douce rêveuse), et ce qu’il adorait par-dessus tout c’était se promener au milieu de la forêt.

    S’aimer jusqu’à la fin des temps (1ère partie)

    Vivre, simplement vivre, en compagnie des fleurs, en compagnie des animaux sauvages, en compagnie de ses pensées, en compagnie de ses songes.

    Au fur et à mesure que Tugdual grandissait, ses parents essayèrent bien de corriger ce qui à leurs yeux étaient les pires défauts, mais rien n’y a jamais faisait.

    Il était ainsi, un enfant des arbres et du vent, un enfant des mots et des musiques, un enfant de la nature tout simplement.

    Tugdual devint alors poète, non par obligation, mais par envie, non par la force des choses, mais par l’inspiration d’un cri de l’âme.

    Il était poète de naissance, et jouer avec les mots était la seule chose qu’il savait faire de ses deux mains. Mais cette chose-là, il la faisait bien.

    Tugdual quitta donc très jeune la maison de ses parents pour vivre en communion avec la nature, il voulait se suffire de ses mots et de ses vers.

    Il décida de partir à la conquête des mille et une beautés du monde.

    FIN DE LA PREMIERE PARTIE

     

     


    66 commentaires