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    Toujours à l'hôpital de Morlaix...!!!

     

     

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    L'opération terminée, je remonte du bloc pour intégrer une chambre à deux lits.

     

    Ma voisine n'est pas très locace, mais sympa.

     

    La première nuit fut pénible, les douleurs bien entendu, mais surtout le fait que je suis incapable de "faire pipi" sur le bassin et depuis la veille .... j'avais la vessie qui allait éclater.

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    Le lendemain matin, après le passage du chirurgien, un petite infirmière toute mignonne, me fait parvenir un déambulateur que je m'empresse d'utiliser en me déplaçant à cloche pieds pour aller au toilette.

     

    Ah ... Quel soulagement...!!!

     

    Perfusée sur le dessus de la main, et oui, une autre particularité de la ZAZA, elle est impossible à piquer. Des veines trop petites, qui se cachent et qui roulent quand on a la chance de les trouver.

     

    C'est ce qui s'appelle de pas avoir de veine...!!!

     

    Quand au support de poche, il était bien chargé : du glucose, de la morphine, et un antibiotique puisqu'il s'agissait de fracture ouverte.

     

    Quelle plomberie, avec tous ses tuyaux en plastique et ses robinets (raccords).

     

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    Heureusement, mon Poux Ronchon venait me voir tous les après midi.

     

    La marée était propice pour qu'il n'ait pas à prendre l'estacade à l'aller comme au retour.

     

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    Entre temps, ma voisine fut remplacé par une vieille dame, et là l'enfer commença.

     

    Cette pauvre femme, était tombée en maison de retraite, et avait une fracture du bassin inopérable.

     

    De plus elle yoyotait sec, certainement une personne atteinte d'Alzheimer, car son comportement me faisait penser à celui de mon père pendant sa maladie.

     

    Impossible de me reposer et de dormir la nuit. Poux Ronchon en fut quitte pour acheter des boules quiès que je m'enfonçais dans les oreilles pour ne pas l'entendre.

     

    Le mardi, j'ai eu la visite du couple  FLB et MLB  qui n'était pas encore reparti de leur lieu de vacances.

     

    Le mercredi, ce fut ma fille aînée, Hulwenn, son compagnon Jérôme et ma petite arsouille, Ewen.

     

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    Quand il est rentré dans la chambre, je l'entendais demander à sa maman,


    « Où elle est Mègouand   » .

     

    C'est dure à 2 ans et demi de prononcer Mère Grand.

     

    Et quand il m'aperçut, il est venu timidement me faire des bisous, en observant mon pied de façon très intriguée.

     

    « Elle a bobo Mègouand   » 

     

    Et l'envie fut plus forte de monter sur le lit et sur le ventre de Mère Grand avec des grands « Hue MèGouand  », en touchant à tous les boutons du lit électrique...!!!! Je vous laisse imaginer le tableau.

     

    Il se souvenait certainement d'avoir fait la même chose à Pâques de cette année, alors que je prenais des photos à plat ventre.

     

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    Le jeudi radios de contrôles

     

    Face

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    Latéral

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    Détail

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    Le vendredi j'étais rapatrié sanitaire vers ma campagne bretonne.

     

    Le plus dur, psychologiquement, fut que maman refuse de venir me voir alors que Poux Ronchon était là pour l'accompagner, l'aider et lui éviter le maximum de marche.

     

    Juste une petite heure MAMAN, puisque tu savais très bien que nous serions des mois avant de nous revoir...!!!!!

     

    A DEMAIN POUR LA SUITE


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