Découverte de mon village...!!!

Sur la commune d'Ercé en Lamée, comme toute la campagne envirionnante, il existe encore de nombreux fours à pain et puits.

Four à pain

En Ille et Vilaine

A Ercé en lamée

Matériaux: torchis (technique de construction du type ossature en bois - remplissage en terre, qui permet la réalisation de constructions à pan de bois) .

Le vieux four a repris du service il y a quelques années après consolidation de sa voûte affaissée par les infiltrations d'eau.

Une fournée y est effectuée toutes les une ou deux semaines.

Alors qu'à l'origine, il était bourré de « biâille », épines, ronces et petites branches d'essartage, il est actuellement chauffé à l'aide de fagots de branches de chêne.

Un épi de paille de blé planté dans une fente de la pelle à pain teste la température, qui est à point si l'épi roussit, sans s'enflammer.

Alors, les boules de pâte de 12 livres sont retirées des jeudes, qui sont des corbeilles rondes faites de longues herbes des bois appelées feunoches, et enfournées.

Four à pain (porte)

Matériaux: émail

Les fours à pain sont encore assez nombreux dans les hameaux des communes du canton.

Beaucoup sont menacés de disparition ou ont perdu leur porte en métal.

Celle-ci, à panneau unique muni d'une fermeture à clenche, du four commun de La Nouette, est représentative des systèmes employés sur tout le canton.

Fréquemment dans les villages, les habitants s'organisaient pour effectuer chaque semaine une fournée collective pour disposer de pain frais en permanence.

Chaque pain portait alors un signe distinctif tracé à la pointe du couteau sur la pâte. Cependant, il n'était pas rare de n'effectuer que deux cuissons par mois dans les fours particuliers.

Les boules plates de 6 kilos, toujours façonnées au levain, se conservaient deux à trois semaines sans difficulté.

Elles étaient stockées sur deux perches parallèles suspendues aux solives de la maison ou du cellier.

Les Puits

Le puits et le four sont les éléments essentiels de la vie rurale.

Ils peuvent être privatifs, attachés à une maison particulière ou à une famille, mais aussi très souvent propriété collective du village ou de la frairie.

Les puits sont le plus souvent couverts de grandes dalles de schiste, des palis, qui, lorsqu'elles viennent à disparaitre, sont remplacées par une toiture d'ardoises à un pan sur chevrons ou, à défaut, par une tôle métallique qui constitue une sauvegarde fondamentale.

La chaine porte un « martinet » servant à accrocher le seau de puisage. Les profondes traces d'usure de la rive supérieure de la margelle attestent un usage prolongé.