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Viendrait-elle d'Alpha du Centaure ???? (1ère partie)
Alpha du Centaure et son environnement
A tout bien réfléchir, je ne sais plus vraiment quand et quel jour cette histoire avait commencé.
Ma mémoire de conteuse est un peu défaillante en ce moment. Dans cette vie là, j'étais journaliste dans la capitale.
Ce devait donc être un mardi je crois, à moins que ce ne fusse un mercredi. Non ! Pas un mercredi, suis-je bête ? Cela ne pouvait pas être un mercredi ! Tout, mais pas un mercredi. Un jeudi alors ? Oh ! Et puis après tout, qu’importe le jour en fait, ce qui compte, c’est qu’elle ait bel et bien eu lieu.
Ce matin-là, j’avais pris mon temps pour me promener dans les rues de la capitale.
Paris est une ville magnifique pour celle ou celui qui ose la fréquenter, pour celle ou celui qui ose l’aimer, lentement, tendrement, avec douceur et volupté.
J’adorais les balades dans Paris en me promenant au petit matin dans ses petites rues encore désertes qui vacillent entre les dernières lueurs des réverbères et les premières caresses de l’aube.
Je finissais toujours par échouer vers les huit heures au comptoir d’un estaminet du quartier Montparnasse, près de la gare,
devant un petit noir, mon éternelle roulée au tabac de jardin que je fumais à cette époque…
A ce moment-là, aucune loi n’interdisait de fumer dans les endroits publics.
Derriere le zinc, le patron, et son commis, m'observaient.
J’étais seule, étrangement seule.
Je regardais les coupes et les bouteilles, bien disposées sur les étagères qui me faisaient face, et derrière celles-ci, la glace, plaquée au mur, me renvoyait tant bien que mal de derrière les verres mon visage fatiguée par ma nuit de vagabondage.
Etais-je vraiment moi-même ?
Mais au fait, je m’aperçois que je ne me suis même pas présenté :
Je m’appelle ZAZA et dans cette vie-là, j’étais chroniqueuse au célèbre quotidien « Le Petit journal illustré ».
Eh oui ! Vous l’aurez compris, la célèbre et néanmoins énigmatique signature Z.Z., c’était moi.
Excepté l’horoscope journalier, je m’occupe tout spécialement de la rubrique occulte et surnaturelle qui a pour vocation de relater tous les évènements sombres et inexpliqués de la ville lumière.
J’ai toujours été passionnée, je ne saurais vous dire pourquoi, par tous les trucs bizarres et inexpliqués de notre planète.
D’ailleurs, dans d’autres aventures, j’ai vécu au cours de mes différentes vies des tas de phénomènes extraordinaire. Je sais, c’est difficile à croire. Pourtant, ce jour-là, commença l’une des plus incroyables histoires qu’il m’ait été donné la chance de vivre.
Alors que j’écrasais machinalement mon mégot de cigarette au fond du cendrier placé à ma gauche, ma main droite fut anormalement attirée par un autre cendrier disposé à ma droite sur le comptoir.
Surprise par ce geste aussi inhabituel qu’incontrôlé, mon regard se posa alors sur cet objet que je n’avais guère remarqué jusque-là. Et pourtant, je devais bien admettre qu’il avait toujours été posé tout près de moi. C’est alors que je découvris, abandonné dans le cendrier, un collier de type ras du cou en perles roses.
Vous savez, le genre de petit collier dont les perles sont montées sur une petite chaîne en or.
Je le pris délicatement et le fis glisser entre mes doigts. Les perles aussi douces que de la soie roulaient dans ma main. De l’autre main, je fis un signe au tenancier.
- « Henri ! Une de tes clientes t’a laissé un cadeau ! » Lui lançai-je.
- « Jamais vu ! » Me répondit-il en s’avançant vers moi.
- « Ce collier n’est quand même pas venu ici tout seul ! » Rajoutai-je aussi sec.
- « Tout ce que je sais c’est qu’il n’était pas là hier soir quand j’ai fermé le bar ! J’ai vidé les cendriers moi-même ! » Me dit-il.
- « Ce matin alors ? » Répliquai-je, intriguée.
- « Ce matin ? Sacré farceuse, si c’est ce matin alors… ça ne peut être que toi ! Tu es ma première et unique cliente. » Ajouta-t-il en riant.
- « En tout cas je te le laisse ! » Répondis-je.
- « Que nenni ZAZA ! Si tous mes clients commencent à me laisser leurs affaires ce n’est plus un bar que j’aurai mais un entrepôt ! C’est sûr ! Je ne fais pas office d’objets trouvés de la gare Montparnasse»
Fin de la première partie
Tags : petit, noir, estaminet, paris, collier
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Commentaires
Sacrée conteuse Zaza, même si cette histoire est transposée et de toi... ou pas ... C'est joliment décrit !
Zibous
8Mimi de BrugesVendredi 26 Avril 2013 à 19:41Si tu ne le veux pas tu me l'envois. Allez encore du suspense, va falloir patienter. Quel talent !
Bisous
J'aime quand ZaZa la journaliste nous entraine dans une histoire abracadabrante.
Je me laisse emporter
Bisous
6papysergeVendredi 26 Avril 2013 à 14:52A demain pour la suite donc... j'ai hâte de savoir où tu veux en venir. :)
Bisous et douce journée.
Bonjour Zaza,
A trés bientôt pour la suite. Bises bien amicales, J'attends avec impatience.
Henri
Ah ah ! le suspense est en route.. merci Zaza la conteuse de nous allécher de la sorte. Bisous
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Tu es une conteuse fabuleuse Zaza, tu me permettras de radoter... Me voici prise dans les mailles du récit, je file lire la suite et suivre le fil d'Ariane de cette trouvaille dont tu as le secret. Gros bisous et mes pensées les plus douces envers ta maman... Bon dimanche
Cendrine
Une petite rose d'amitié...