• PANDEMIE GRIPPE A (H1N1)....!!!! l'état de fiche de nous....!!!!!

    Encore une belle trouvaille de notre gouvernement…………… !!!!!!


    La circulaire DGT.n°2009/16 du 3 juillet 2009


    relative à la pandémie grippale

     


     

    Cette circulaire est passée totalement inaperçue et attaque directement les conditions de travail des salariés qui ont encore la chance d’avoir un emploi dans ce marasme économique.

    Delphine Legouté de libération dans son article du 30 juillet 2009 relate bien le côté pervers de cette circulaire. Circulaire d’autant plus inquiétante, depuis l’annonce du décès de cette petite brestoise ce soir, victime du virus H1N1, la France vient de passer au niveau 6…. !!!


    « La nouvelle est passée inaperçue, et pourtant. Le 3 juillet dernier, la direction générale du travail, rattachée au ministère du travail, publiait une circulaire « relative à la pandémie grippale » dans le but de préparer entreprises et administrations à une propagation rapide du virus. A la lecture de cette circulaire, on remarque vite qu'il n'y est pas seulement question de santé et de masques. En cas de pandémie grave, ce sont les conditions de travail des salariés qui risquent d'en prendre un coup.

    Congés maladie, absentéisme ... A cause de la grippe, la France pourrait tourner au ralenti dans ce que le ministère appelle «un mode de fonctionnement dégradé de la société». D'où une série de préconisations, à caractère exceptionnel, pour permettre aux employeurs de jouer sur la flexibilité de leur personnel. «Il en va de la survie de l'économie nationale, des entreprises et de la sauvegarde de l'emploi» est-il précisé.

    «Adapter le travail des salariés»

    En cas de passage en phase 5B ou 6 de la pandémie - ce que Roselyne Bachelot envisage dès septembre - l'employeur pourrait donc «adapter l'organisation de son entreprise et le travail des salariés». Le volume horaire de travail ou le nombre de tâches à effectuer pourraient, par exemple, augmenter «par décision unilatérale de l'employeur». Et de préciser entre parenthèses que «le refus du salarié, sauf s’il est protégé, constitue une faute pouvant justifier le licenciement».

    S'agissant de modifications plus importantes, tel que l'aménagement du temps de travail (dérogation à la durée maximale journalière en cas de surcroît temporaire d'activité, dérogation à la durée maximale hebdomadaire de 46 heures, etc.), l'employeur serait dans l'obligation de recevoir une autorisation administrative. La circulaire invite donc l'administration du travail à «faire preuve de souplesse et de réactivité face aux demandes des entreprises».

    «Approximations inquiétantes»

    A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Selon Michel Henry, avocat spécialiste du droit social, le code du travail prévoit bien de telles exceptions. Pour autant, «la circulaire contient des approximations inquiétantes». Inquiétants par exemple les raccourcis pris en matière d'aménagement du temps de travail. «Contrairement à ce que cette circulaire laisse penser, les dépassements sont très encadrés par le code du travail. A titre d'exemple, l'article 3123-17indique que le nombre d'heures complémentaires accomplies par un salarié à temps partiel ne peut être supérieur à une certaine durée».

    Inquiétants également les détournements que pourraient générer de telles mesures. «Si on impose à une mère de venir plus tôt - car c'est une nécessité dans la nouvelle organisation de l'entreprise - et qu'elle refuse car elle doit emmener son enfant à la crèche, c'est un motif de licenciement. La brèche réside dans cette idée de nécessité justement».

    Reste la question du poids juridique d'une simple circulaire. Concrètement, elle n'a pas force de loi mais préconise des orientations. Elle permet aux administrations de «communiquer avec les agents et les usagers pour exposer les principes d’une politique ». Selon Michel Henry «elle constitue un cadre donnant les outils juridiques aux administrations mais n'a pas force obligatoire». Pour autant, l'impact d'une circulaire n'est pas à prendre à la légère. «L'inspection du travail et les administrations garderont leur libre appréciation, mais on les invite à faire preuve de souplesse. Or, le droit n'est justement pas fait pour être souple, ce n'est pas un trampoline !».

    «Circonstances particulières»

    Au ministère du travail, la circulaire DGT 2009/16 est décrite comme «un phare dans la nuit, un document de référence pour aider les entreprises à anticiper la pandémie, si pandémie il y a». A l'évocation d'un possible malaise chez les salariés, notre interlocuteur, un membre du cabinet de Xavier Darcos , est surpris. «Ces mesures se feraient dans des circonstances très particulières et pour une durée limitée, précise-t-il. Elles seraient mises en œuvre pour limiter l'impact économique d'une telle pandémie».

    Avec environ 800 cas avérés en France et aucun décès, le qualificatif de «circonstances particulières» est encore loin d'être d'actualité. Au delà de l'aspect sanitaire, et face aux assouplissements du droit du travail qu'il pourrait engendrer, le passage en phase 6 évoqué par Roselyne Bachelot peut faire frémir plus d'un salarié. »

     

     

    « Elle n'a pas de culotte.....!!!!Devinettes, jeux de mots et phonétique….. !!!!!!! »

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  • Commentaires

    12
    mm le
    Dimanche 11 Mars 2012 à 22:49
    mm															le
    ce n'est pas nouveau
    11
    hulu l
    Dimanche 11 Mars 2012 à 22:49
    hulu															l
    très intéressant
    10
    ANGELINA
    Dimanche 11 Mars 2012 à 22:49
    ANGELINA
    Je ne suis pas concernée je suis trop vieille
    9
    marie
    Dimanche 11 Mars 2012 à 22:49
    marie

    oui et je rigole car tu l'as attrapée en janvier 2010

    8
    Dimanche 23 Août 2009 à 13:39
    Caroline.K
    J'avoue Zaza que je m'y perds un peu dans toutes ces choses là.
    7
    Mardi 18 Août 2009 à 11:27
    Achile
    Finalement la montagne ne va-t-elle pas accoucher d'une souris ?
    6
    Lundi 3 Août 2009 à 11:24
    ma-ger-de
    encore un truc qui fait bondir!!!! no coment!
    5
    Samedi 1er Août 2009 à 01:51
    Renard
    Zaza, j'ai lu la circulaire, et ta réponse à Pangloss, et tu as dit ce que je pense...
    Je comprends tout-à-fait ce que tu éprouves, et même, je vais te dire que ce n'est pas un hasard (bien que nous ne soyons pas si atteints que ça), si elle est sortie quand tous sont en vacances... comme ça, seuls les patrons seront au courant, et à la rentrée, il y en a qui vont tomber de très haut..
    Sans compter que c'est plus facile d'installer ce genre de "loi martiale", mais que pour tout arrêter même quand le prétexte n'existera plus, ce sera une autre paire de manches...
    4
    Vendredi 31 Juillet 2009 à 20:41
    Nettoue
    Peugeot Mulhouse à quelques 20 km de chez-moi, Zaza, et mon fils ainés y travaille depuis 25 ans, cela pour te dire que même s'il a acquis sur le tas ses galons de chef d'atelier il en voit de toute les couleurs. Tu as cent mille fois raison, les syndicat sont très forts mais baissent la tête lorsque c'est leur avantage ! Et le chômage technique et toute la merde qui suit sont pour eux, sans compter les licenciements qui ne sont pas très techniques.
    Je t'embrasse, mon amie Zaza
    Nettoue
    3
    Vendredi 31 Juillet 2009 à 16:30
    Nettoue
    Je me vante, peut-être mais je ne vois pas comment la France peut tourner encore plus au ralenti ! Ou, alors, elle s'arrête complètement. Et au lieu de dépenser du temps et de l'argent à y aller chacun de son argumentation, il faudrait mieux accélérer la production des vaccins. Septembre, puis Octobre, et maintenant on parle de novembre !
    M'enfin, elle va peut-être finir par se résorber. Optimisons, mes ami..es,
    Bises ma Zaza
    Nettoue
    2
    Vendredi 31 Juillet 2009 à 16:10
    Pangloss
    Mais non! Il faut que la grippe se déclare et perturbe profondément le système pour qu'on en vienne à crier "tout le monde sur le pont". Si au lieu de la grippe, on t'annonçait un tremblement de terre, Tu ne partirais pas aider les rescapés ou faire du pain si tu étais boulangère ou surveiller les centrales électriques même si ça déborde un peu de la convention collective? Tu dirais "Démerdez-vous, j'ai le code du travail pour moi,"?
    1
    Vendredi 31 Juillet 2009 à 13:40
    Carlus
    Mais non, Zaza, arrête de t'inquiéter comme ça ! Il faut bien que les pharmacies soient ouvertes, que les bus fonctionnent et que les stations-services délivrent de l'essence !
    On est dans une société solidaire, il faut bien que les valides remplacent les malades, sinon c'est chacun pour soi et rien ne va plus !
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