• Morlaix : La carotte et le bâton…Le Saviez Vous….. ???? (suite)

    Une révolte malouine


    En ce qui le concerne, le régisseur Brulard ne chôme pas, mais l'autorité supérieure, elle, traîne à l'évidence les pieds.

    Vaille que vaille, pourtant, le projet d'ouverture avance. Dans cette perspective, le patron morlaisien sollicite à qui de droit une faveur pour le personnel ouvrier. Dans ce corps de métier la tradition veut, en effet, de fêter la Saint-Louis et de ne pas travailler ce jour-là.

    Brulard exprime le souhait qu'elle soit respectée.

    Il en profite, d'autre part, pour demander que soit érigé dans la salle du conseil un buste de « Sa Majesté l'Empereur ».

    94-054812
    Affaire à suivre. Reste donc à recruter le personnel. Pas de problèmes de ce côté-là dans l'immédiat. Six mois après le début de la fabrication, la « Manu » compte déjà plus d'un millier d'ouvriers, venant des anciennes fabriques locales bien sûr, mais aussi d'un peu partout en Bretagne. Encore que l'embauche suscite parfois des frictions dues aux salaires et conditions de travail.

    Ainsi une vingtaine de postulants de Saint-Malo, furieux de l'imprécision des réponses apportées à leurs questions, s'empressent-ils d'écrire à leur maire et au préfet d'Ille-et-Vilaine pour exposer leurs doléances face à un tel mépris patronal.

    Une humiliation : la fouille au corps

      Le fait est que la discipline s'applique ici avec une extrême rigueur.
    Les cas de désobéissance ou d'insubordination sont châtiés sans la moindre compassion.

    A défaut de syndicats, encore inexistants, les catégories ouvrières les plus défavorisées n'hésitent pas, malgré tout, à se manifester.

    Exemple : à peine les machines viennent-elles de reprendre du service que les fileurs pétitionnent pour obtenir une augmentation de salaire.

    Il est vrai que la charge de travail imposée à chacun est sans commune mesure avec les rémunérations. Un fardeau auquel s'ajoutent les épreuves humiliantes subies par ailleurs, telles que la fouille au corps à laquelle chacun doit se soumettre à la sortie de l'atelier.
    cigarieres au travail
    Les employés de bureau ne sont pas mieux traités. Si un trou apparaît dans les comptes il revient au caissier de le combler avec ses propres deniers.

    De même, le chef de fabrication est tenu personnellement et financièrement responsable de l'éventuelle détérioration d'un produit.

    Bref, si ce n'est la galère, cela y ressemble. D'autant que, dès sa première année d'existence, la « Manu » de Morlaix se doit d'approvisionner en totalité les cinq départements bretons.

    A demain pour la suite

    « Blagounettes du jeudi...!!!!Il en faut pour tous les goûts...!!!!!!!! »

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  • Commentaires

    10
    mm le
    Dimanche 11 Mars 2012 à 22:38
    mm															le

    je ne savais pas

    9
    Vendredi 29 Janvier 2010 à 07:25
    mel-and-tof
    Bonjour ma très chère Zaza
    TU as raison 0 Montreuil ce sont les fortifications de Vauban
    Tu connais bien l'histoire de cette ville ,plus que ceux d'ici !!!
    Merci pour ton com si sympa
    Bonne journée ma belle
    Gros bisous Méline
    8
    Jeudi 28 Janvier 2010 à 22:42
    franur
    trée jolie photo et commentaires...ET CLIC.du soir..
    7
    mom
    Jeudi 28 Janvier 2010 à 21:17
    mom
    merci de ta visite bonne soirée
    6
    Jeudi 28 Janvier 2010 à 18:33
    Nettoue
    Et n'avoir rien en tant que vrai soutien n'aidait pas bien sur. la fouille au corps est indigne. Une bonne rossée au patron comme ça à la nuit timbée lui aurait peut-être remis les idées en place !
    Bisous ma Zaza
    Je te fais un bisous un §§§ et me couche tôt. Je suis une peu raplapla
    Nettoue
    5
    Jeudi 28 Janvier 2010 à 15:55
    Pangloss
    On ne rigolait pas en ce temps-là.
    Et la santé?
    Salut!
    4
    Jeudi 28 Janvier 2010 à 15:21
    Sonya972
    c'est vraiment très humiliant ce que tu décris dans ton billet
    et dire qu'ils étaient obligés de subir cela.
    ça fait mal
    gros bisous  
    3
    Jeudi 28 Janvier 2010 à 14:50
    catcent
    Le principe du pourquoi qu'il c'est formé des syndicats.  Bisou ZAZA
    2
    Jeudi 28 Janvier 2010 à 12:46
    ma vie de chien
    quelle vie! ton article est genial, je wait la suite
    des bises et caresse a ton toutou
    simon mum
    1
    Jeudi 28 Janvier 2010 à 08:37
    Moqueplet
    je n'aurai pas voulu traailler dans cet endroit à cette époque, ça devait être très dure .....passe un bon jeudi
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