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Par ZAZA-RAMBETTE le 15 Mars 2016 à 06:01
Les Grandes Pointures de l'histoire
Notre "aminaute" Isdael EKLA
(Dany) m'a recommandé cet ouvrage !
Et bien elle n'avait pas tort ! Je me suis régalée en piquant de bonne crises de rigolade !
Je vous en confie un extrait ce matin. D'autres suivront dans le temps, si cela vous plait !
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Marie de Médicis : Une reine à "chier"
Marie de Médicis par Rubens
"La rejetone pointa son blair en 1575.
Si ses vieux, François Ier
François Ier de Médicis, attribué à Alessandro Allori
Jeanne d'Autriche, par Giuseppe Aecimboldo
lui apprirent la broderie. Ils lui enseignèrent à serrer les genoux face à un chanoine et à les ouvrir quand un gus viendrait lui proposer le marida.
Hélas, aucun candidat ne voulait épouser le laideron.
Les mixtures de fiente de pigeon qu'elle se cloquait chaque nuit sur la hure n'arrangèrent rien au physique de l'ingrate.
Heureusement, ses géniteurs, déjà proprios de nombreuses banques, possédaient du blé (de la monnaie, certes, mais aussi des champs d'épis, ce qui revient au même), des coffiots pleins de perlouses du Bengale et des diamants du Minas Gerais.
C'est ainsi que ces babioles plutôt persuasives permirent à Marie de se dégoter un clampin dans le besoin, qui, enfin, lui proposa le mariage.
À 29 balais, avec ses deux quintaux et sa boîte à ouvrage habitée de toiles d'araignée, elle épousa en 1600 le roi de France, dit Henri IV.
Portrait en buste par Frans Pourbus le Jeune
Le soir des noces, le jeune marié dut enjamber la donzelle qui, dit-on, était aussi bandante au pageot qu'une poêlée d'amanites phalloïdes.
Au petit matin, le roi décarra ventre à terre vers le château de Verneuil, rejoindre Henriette d'Entragues,
une greluche bousculée comme le TGV, qui passait pour être sa maîtresse officielle."
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