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Conte de basse Bretagne...!!!
L'histoire du forgeron
Fanch ar Floc'h était forgeron à Ploumilliau.
Comme c'était un artisan modèle, il avait toujours plus de travail qu'il n'en pouvait exécuter.
C'est ainsi qu'une certaine veille de Noël, il dit à sa femme après le souper:
- « Il faudra que tu ailles seule à la messe de minuit avec les enfants : moi, je ne serai jamais prêt à t'accompagner : j'ai encore une paire de roues à ferrer, que j'ai promis de livrer demain matin, sans faute, et, lorsque j'aurai fini, c'est, ma foi de mon lit que j'aurai surtout besoin. »
A quoi sa femme répondit :
- « Tâche au moins que la cloche de l'Elevation ne te trouve pas encore travaillant. »
- « Oh! » fit-il , « à ce moment-là, j'aurai déjà la tête sur l'oreiller. »
Et, sur ce, il retourna à son enclume, tandis que sa femme apprêtait les enfants et s'apprêtait elle-même pour se rendre au bourg, éloigné de près d'une lieue, afin d'y entendre la messe. Le temps était clair et piquant, avec un peu de givre. Quand la troupe s'ébranla, Fanch lui souhaita bien du plaisir.
- « Nous prierons pour toi », dit la femme, « mais souviens-toi, de ton côté, de ne pas dépasser l'heure sainte. »
- « Non, non. Tu peux être tranquille. »
Il se mit à battre le fer avec ardeur, tout en sifflotant une chanson, comme c'était son habitude, quand il voulait se donner du cœur à l'ouvrage.
Le temps s'use vite, lorsqu'on besogne ferme.
Fanch ar Floc'h ne le sentit pas s'écouler.
Puis, il faut croire que le bruit de son marteau sur l'enclume l'empêcha d'entendre la sonnerie lointaine des carillons de Noël, quoiqu'il eût ouvert tout exprès une des lucarnes de la forge.
En tout cas, l'heure de l'Elevation était passée, qu'il travaillait encore. Tout à coup, la porte grinça sur ses gonds.
Etonné, Fanch ar Floc'h demeura, le marteau suspendu, et regarda qui entrait.
- « Salut ! » dit une voix stridente.
- « Salut ! répondit Fanch. »A DEMAIN POUR LA FIN
Tags : », fanch, femme, floc, aurai
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Commentaires
Ah ces hommes ! font attention à rien ! Sans femme ils sont perdus !
A demain pour la suite. FRANCOISE
bosnoir, j'ai hâte de lire la suite et de savoir ce qui lui est arrivé! bonne soirée bisous
Bonsoir ZAZA,
Un beau métier que celui de forgeron, le bruit du marteau su l'enclume ...j'ai lu en diagonale, je relirai avec la suite.
Bonne soirée.
Bisous
Flûte... J'espère que ce n'est pas le diable qui est entré !
A demain, donc.
Bisous et bonne journée, Zaza.
Ah ben voilà ce que c'est quand on oublie l'heure, que des ennuis !!
Bises et bonne journée
Je ne suis pas sûre d'avoir la patience d'attendre demain !!!!!!!
Pour ton humeur du jour, je crois qu'il a dû devenir amnésique !!
Gros bisous
Monelle
Bonjour ma Zaza chérie
J'attends la fin de l'histoire deùain ,je suis curieuse !
J'ai adoré ton poême avec tes ciels ,que c'est beaux !!!
Et j'ai particulièrement apprécié le "rire histoire d'humou"r surtout la seconde histoire !!!
Je te souhaite une bonne journée
Gros bisous Méline
bon il va falloir attendre demain, tu nous tiens en haleine.....belle journée à toi et à demain
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je m'atendais à voir la suite de ton histoire, sniff sniff, ce sera certainement pour demain, passe un beau vendredi