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A la mémoire de mes deux grands pères et de tant d’autres……! (4)
A la mémoire de mes deux grands pères
et de tant d’autres……!
L’escalade de menaces qui s’ensuit débouche sur une mise en œuvre effective des systèmes d’alliance.
Au mois d’août 1914, les déclarations de guerre pleuvent en cascade. L’Europe s’embrase pour, le croit-on, une guerre courte.
Le conflit débute «à l'ancienne».: charges de cavaliers en gants blancs, progression de fantassins en uniformes chatoyants (veste bleu horizon et pantalon garance pour les Français), baïonnettes au canon et son du clairon.
En application du. «plan Schlieffen», l'Allemagne porte son effort sur la Belgique et la France du nord, prenant les Français à revers qui refluent.Les Allemands, alors, inquiets d’une offensive-éclair qui, trop rapide, isolerait les troupes, contournent Paris par l'Est dans le but d'occuper la plus grande portion possible de territoire français.
Erreur…!
Le général Gallieni est très convainquant auprès de Joffre (général en chef des armées françaises) de lancer une contre-attaque sur le flanc de l'armée allemande.
Convoyant rapidement les troupes grâce aux taxis parisiens réquisitionnés dans l’urgence, la contre-offensive de la Marne(6 - 11 septembre 1914), au prix de pertes terribles, fige l’avancée teutonne : c’est le « miracle de la Marne » !
Le front franco-allemand se stabilise alors dans la boue, de la mer du nord aux Vosges, sur 750 km.On ne sait pas encore que cette situation va durer quatre ans mais, rapidement, l’on va s’apercevoir que le conflit est d’une autre nature que les précédents.
Il s’agit maintenant d’une guerre totale d'un genre encore inconnu: gaz de combat, mitrailleuses, barbelés, aviation et, plus tard, chars d’assaut…
Toutes les tentatives de part et d'autre pour rompre le front échouent au prix de pertes sanglantes, en particulier les offensives françaises en Artois et en Champagne décidées avec une opiniâtreté irresponsable par le général en chef Joffre, installé dans son QG de Chantilly.
C’est alors que, sous l’impulsion du Premier Lord de l’Amirauté (le Ministre de la Marine) britannique, l’imaginatif et bouillant Winston Churchill, les Alliés franco-britanniques tentent d'ouvrir un nouveau front en débarquant dans le détroit des Dardanelles.
Qu’appelle-t-on les Dardanelles?
La passe longue (60 kms) mais étroite (de 1 à 7 kms), qui mène de la Mer Egée à la Mer de Marmara, laquelle se jette dans la Mer Noire par le détroit du Bosphore (où se trouve Istanbul).
La suite demain….
Bonne lecture
Tags : francais, peres, mer, front, offensive
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Commentaires
16mm leDimanche 11 Mars 2012 à 22:47Répondre15angélinaDimanche 11 Mars 2012 à 22:4714hulu lDimanche 11 Mars 2012 à 22:4713marieDimanche 11 Mars 2012 à 22:47
ce que l'on veut oublier pour se donner bonne conscience...
Dans un couloir aussi étroit que les Dardannelles, ce ne pouvait être qu'une boucherie... atroce.... pas d'espoir de retour en arrière,... une technique de guerre, un piège plutôt...
Bisous.
Je pense qu'il en avait tellement bavé, qu'il préférait que cela reste enfouit dans sa mémoire
bises Mamy Ariane.
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