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Les cols de l’Aven
Outre la coiffe, les costumes de l’Aven se reconnaissent à leur collerette paillées.
Au début du 19ème siècle, le col est amidonné, plissé et se porte à plat sur les épaules ; vers 1880, empaillage et repassage sont déjà maîtrisés.
Métamorphoser un col de l’Aven demande quatre heures d’un savant et patient ouvrage, réalisé avec environ 500 pailles appelées « fétuques des prés ».
Cueillies après les premières gelées, ces graminées sont lavées, bouilles à l’eau vinaigrée avant de sécher deux ans.
La pièce de coton de 2 x 2.5 mètres est alors enduite d’un mélange d’amidon de blé, de maïs et de paraffine.
Une fétuque dessus, une dessous…… c’est l’empaillage, dit aussi le tuyautage.
Le repassage au fer traditionnel précède un cérémonial accompli à la rosée du matin, le tournage.
Humidité, délicatesse du geste, la collerette alors se courbe.
Comme dans tous les terroirs où ne se porte pas le châle, la collerette et coiffe d’un costume sont brodés de motifs identiques.
On dit qu’elles sont en parure.
Au travail, les femmes ne revêtent que la petite coiffe, et parfois un petit col de dentelle.
Quant aux artisanes de Quimperlé, leurs encolures ne sont ornées que de duvet de cygne ou d’une bordure de dentelle.
Notre ami FLB, défend âprement sa cause et le stade Jules Ferry dans la commune de Vitry le François en Champagne Ardenne. Cet homme de conviction va au bout de ses idées ! Ce stade au centre de cette petite ville est un poumon d’oxygène pour toute une jeunesse. Nous pouvons l’aider dans sa démarche, en signant la pétition que vous trouverez en cliquant sur ce lien
Contre la destruction du stade Jules Ferry de Vitry le François
Merci de votre aide.
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