Quimper
A Quimper, à la fin du 19ème siècle, coexistent encore les coiffes borledenn et pichou, le fond (partie postérieure de la coiffe ou du bonnet) de cette dernière – localement nommée « bijou » - étant plissé autour d’une rondelle de bois.
Le terme borledenn vient qu’un petit carton recouvert de satin ou de broderie.
Dissimulé par la sous-coiffe ( koef bihan - bonnet de cheveux), dont les brides sont nouées sous le menton.
Il est indispensable à la rigidité d’un ouvrage complété à l’avant par la coiffe elle-même.
Avant la cérémonie de mariage, les deux fins rubans de la coiffe borledenn qui flottent librement dans le dos – mais pouvant être glissées sous les mentonnières (parties latérales de la coiffe, retroussées ou pendantes), notamment au travail – sont remplacées par un ruban de satin blanc épinglé sous la gorge.
Au 19ème siècle, il est parsemé d’autant de petits miroirs que la dot de la jeune fille est importante !
Dans l’îlot de Confort-Mahalon, en pays de Douarnenez, la kapenn gardera son aspect d’alors.
En 1830, c’est une particularité, la jeune mariée porte une robe rouge, le premier jour des noces, puis bleue et enfin brune, le troisième jour. Ces habits s’ornent richement de galons d’or.
Un siècle plus tard, le costume de velours et satin noir sera brodé de perles de verre soufflé, de cannetille torsadée et de paillettes dorées et argentées.