La Guerche de Bretagne
La poupette, coiffe à l’origine énigmatique, se porte autour de la Guerche de Bretagne.
Elle tien son nom d’un style de coiffure qui, comme dans le pays bigouden, consiste à relever les cheveux par-dessus le bonnet, conférant ainsi à la dame l’aspect d’une poupée de lin ou de chanvre.
Seuls le pliage et l’amidon fixent les ailes, parties latérales de cette coiffe de toile ou de tulle brodée. Craignant alors trop l’humidité pour un usage quotidien, elle fut surtout une parure de mariage ou de deuil.
Vers 1830, la poupette de toile, dont le « grand cul » pouvait être brodé d’or et d’argent, se pose sur un bonnet. Son envergure est alors d’un mètre.
Vers 1885, un bonnet de ville - issu probable du Bas-Maine - nommé « polka », fait son apparition dans le paysage rennais. Il est confectionné, selon les endroits, de gaze, de tulle ou de mousseline.
Avec ses deux fines brides qui se rejoignent sur la poitrine, par sa légèreté, il triomphe de la catiole (nom donné à la coiffe de la cérémonie Haute Bretagne et du Trègor), peu aimèe du clergé, car trop seyante à sont goût.
Pour plus d’aisance au travail, les brides se rebrassent (terme issu du gallo signifiant relever, retrousser les ailes d’une coiffe) par-dessus la tête.
Vers 1900, dans les champs du pays rennais, c’est un simple chapeau de paille qui protège du soleil, du vent et de la poussière.