Auray et Belle-Ile en Mer
A Auray, avant 1850, cette coiffe austère complète un habit paysan très coloré, harmonieux, ensemble évincé par un costume citadin à la coiffe à la coiffe plus commode.
La guise d’Elven disparaît sensiblement à la même époque.
Vers 1900, l’avant de cette coiffe de tulle, identique sur tout le terroir, est cassé en trois endroits (d’où le nom de coiffe à plis), les ailes (parties latérales de la coiffe) recouvrant ainsi les oreilles.
Puis elle diminue, se redresse, et ne conservant que son pli central, n’encadre plus le visage.
Cols et tabliers à large devantiers (partie antérieure haute du tablier en pays de Lorient et d’Auray) sont populaires quand le châle, porté toutefois dans certaines communes, est réservé aux familles aisées.
Les robes d'Auray vers 1910 (tu peux avoir une bande de velours dans le bas)Au bas des robes de cette époque il y a souvent de la "balayette" contre l'usure.
(pas de robes perlées à cette époque)
Gilet
A Vannes, il existe aussi une coiffe artisane (guises propres aux femmes vivant de l’artisanat, femmes d’artisans ; par extension, mode citadine ou du monde marin), dite « de Saint Pierre » et la coiffe Saint Patern comparable à une Kornek de Baud.
Autour de Pluvigner, le capot (kapot - grande coiffe de tous les jours et de travail, à large bandeau et bavolet très développé) est noir et blanc selon le travail à effectuer.
S’il est salissant, la femme réserve son capot, souvent avec de petits pois violets, aux sortie ordinaires.
Pour éviter qu’il ne s’envole, une épingle le maintient sur la tête et deux fins rubans le relient à la talle.
A Belle-Ile-En-Mer, avant le déploiement de la guise d’Auray, la coiffe était de type nantais.
Les dames y portent aussi une coiffe artisane de type pomponne de Pont-Croix