(Commune de Fouesnant)
Identifiée en 1803, et alors présente dans tout l'archipel, cette sous-espèce n'a cessé de régresser au fur et à mesure de la déprise agricole des îles : ce narcisse se développe en pelouse rase et l'abandon de l'élevage a entraîné l'apparition de landes broussailleuses.
Dès 1924, on notait sa disparition presque complète.
En 1974, à l'initiative de Bretagne vivante – Société pour l’étude et la protection de la nature en Bretagne, , une partie de l'Île Saint-Nicolas fut classée en réserve naturelle dont l'accès fut interdit par une clôture.
Cette mesure faillit entraîner la disparition complète du narcisse des Glénans : l'arrêt du piétinement et la poussée de la lande à fougères et ajoncs à et furent néfastes à la reproduction par graines (et non par bulbes) de la plante.
En 1985, la réserve fut débroussaillée et la population de narcisse se remit à augmenter.
Le maintien en pelouse rase est assuré désormais, soit par débroussaillage, soit par des animaux pâturant la réserve (moutons à l'origine, puis poneys et ânes).
C'est à la fin du XIXème siècle qu'un bateau portugais rempli de bulbes et faisant route vers les Pays-Bas, s'échoua dans l'archipel avec sa cargaison.
Le narcisse des Glénans est donc présent dans deux régions du monde : la péninsule ibérique et l'archipel des Glénans.
L'archipel est aussi classé réserve de pêche sous-marine
Bonne pêche
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