(Commune de Fouesnant)
Quelques maisons sont construites sur l'île Saint-Nicolas
Toute nouvelle construction est désormais interdite.
L'archipel a longtemps été un abri pour les pêcheurs.
Au XIXème siècle, le vivier de Saint-Nicolas était le plus grand de France pour les homards et les langoustes.
La production de soude pour les verreries, par brûlage des algues, a cessé au début du XXème siècle.
Cristaux de soude
Four à soude
On y exploite le maërl , d'abord à la pelle, sur les îlots, puis par bateaux sabliers utilisant des dragues: des bennes dans les années 1960, puis des dragues suceuses.
Le maërl des Glénan est utilisé comme amendement pour les cultures mais surtout dans le traitement des eaux potables, dans une cinquantaine de départements.
Maërl, ni plus, ni moins, une algue rouge dont le thalle est libre.
Cette algue produit des concrétions calcaires.
L'exploitation trop intensive menace la régénération du maërl et la biodiversité.
L'État a accordé, en octobre 2005, une dernière concession aux sabliers, avant la fermeture définitive du site en 2011.
Pendant 6 ans, pour les seuls besoins du traitement des eaux et dans une zone de 50 hectares ils sont autorisés à extraire chaque année 45 000 tonnes de maërl.
Il est temps d'arrêter cette exploitation qui détruit l'écosystème
L'archipel n'est plus fréquenté que par quelques pêcheurs professionnels qui font escale à Saint-Nicolas.
Tourisme et loisirs sont désormais les activités principales: liaisons par vedettes pendant l'été, écoles de voile et de plongée, deux restaurants.
Les problèmes à résoudre pour la municipalité de Fouesnant sont :
l'approvisionnement en eau, en énergie et la gestion des détritus.
L'eau provient de citernes ou de puits et n'est plus potable.
La production électrique assurée par l'éolienne et les panneaux solaires sur Saint-Nicolas est insuffisante et les détritus doivent être évacués par barges au cours de l'été.
A DEMAIN POUR LA SUITE