BRO LEON (Pays du Léon)
Gorre Leon - Haut Léon
Goueled Leon - Bas Léon
La façon de porter le grand châle, avec trois plus du cou et un pli d’aisance dans le dos (pli du châle qui, maintenu à l’aide d’une broche ou d’une épingle, n’est visible qu’à l’arrière et sert à faciliter les mouvement), est typique du Léon.
Un châle coloré de teinte pastel à partir de la communion; celui de la jeune fille étant teint en noir, après ses noces, pour éviter un achat onéreux.
L’unité vestimentaire quasi totale du Léon concerne l’habit car, mis à part la cornette de grande cérémonie, chaque guise léonarde possède sa ou ses coiffes.
Le spart, ou tintaman, est la coiffe de la guise du Haut-Léon, à l’est.
Ses ailes (eskel : parties latérales de la coiffe), ramenées à l’arrière presque à l’horizontale vers 1900-1910, évolueront en hauteur.
En outre, c’est sur un corsage, nommé sae-noz, très près du corps qu’une guimpe est épinglée (pièce de toile, généralement blanche, dentelle, tuile brodé, point d’Irlande …., sur la poitrine ou au niveau du cou).
La « queue de homard » est la coiffe des ouvrières de la manufacture de tabac.
Quant à l’immense territoire du Bas Léon (à l’ouest) et ses 45 communes, les femmes s’y distinguent par de subtils détails de pliage et l’agencement du fond (partie postérieure de la coiffe ou du bonnet) de leur penn maket (tête empaquetée).
Penn maket
A Brest et Landerneau, les citadines, ignorant les travaux des champs, arborent une coiffe artisane (attribut d’une coiffe ou d’une guise vestimentaire, propre à une classe sociale, artisans ou monde de marins) de la famille des jenos (coiffe artisane du Léon dite « Genoze » ou « jeunoze », du français je n’ose),
la marmotte, surnommée « coiffe des fainéantes » !