Au travers les cartes postales anciennes
Je ne vais traiter que la cas de ma Bretagne,
qui a subi tellement de changement,
tout comme en France.
Sources : une Bretagne si étrange 1900-1920 de James Eveillard et Patrick Huchet
Planche de plantes et fleurs médicinales
« Les plantes furent les premiers médicaments. Les hommes en avaient découvert, peu à peu et par hasard les propriétés… Jusqu’au moment où les progrès de la chimie permirent d’extraire et de n’employer que le principe actif, les plantes furent employées dans leur intégrité.
Certaines d’entres elles subsistent encore dans notre thérapeutique et constituent des médicaments très appréciés.
La bourrache, son huile ralentit le vieilissement
L'ortie à des vertus drainantes et diurétiques,
elle permet également le lutter contre les douleurs articulaires
Le pissenlit
On le recommande comme désintoxiquant du sang et draineur
de l'organisme. Il nettoie notre corps en période de changement de saison.
Il permet alors d'éliminer les toxines accumulées et la rétention d'eau...
C'est une mine d'or en vitamines, minéraux et oligo-éléments.
Il a des vertus dépuratives et digestives, améliore l'état de la peau,
soulage les hémorroïdes et les douleurs rhumatismales.
Certaine plantes devront être cueillies pendant tel quartier de lune. D’autres, consacrées à Saint Jean ou à Saint Pierre, seront arrachées la nuit de la fête de ce Saint et séchées dans les feux allumés en son honneur …
Le lierre terrestre arraché la nuit de la Saint Jean
Souvent aussi, des invocations ou des prières seront récitées avant, pendant, après l’opération, quand elles ne constituent pas le seul traitement … »
Observateur attentif des usages pratiqués dans les campagnes de Bretagne, Augustin Foll, dans l'extrait de sa thèse de médecine, met en lumière le recours naturel aux plantes pour soigner les maladies, d’où leur qualificatif de « médicinales ».
Les recettes de « louzoù » sont conservées précieusement dans chaque famille et transmises de génération en génération.
Les bonnes recettes de M. TATTEVIN
Pharmacien de Vannes en 1920
Un trésor est jalousement gardé dans le coffre-fort de Patrice TATTEVIN, pharmacien exerçant ai cœur de l’antique capitale des Vénètes.
Un petit carnet aux feuilles jaunies par les ans, contenant mille et une formules médicales plus étonnantes les unes que les autres. C’est son grand-père Ludovic TATTEVIN qui a consigné les secrets de "l’élixir de longue vie », du sirop d’hysope, de la tisane diurétique à base de « verge d’or », etc. …
Tisane diurétique à base de « verge d’or »
Verge d’or : 80gr
Tisane 40 ou 41 : 80g
Queues de cerises : 20g
Chiendent : 20g
N.B. Verge d’or : « herbes des juifs », plante cultivée fans les jardins. Fleurs jaune, nombreuses en corymbes. Diurétique et astringente
Source : le Vigot « bréviaire » des pharmaciens.
Verge d'or
On soignait avec les plantes, en les frottant sur les malades ou en les lui faisant boire par infusions.
L'ail que l'on frotte sur les piqûres d'insectes
Si le mal persiste, on ferra appel alors au guérisseur, dont la réputation est connue pour chaque type de maladie.
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