L'île de Batz (breton : Enez Vaz) est une île française située au nord du département du Finistère, dans la région Bretagne, à quelques encablures de Roscoff.
Elle constitue une commune appelée «Île-de-Batz».
Aucune étymologie satisfaisante n'a été trouvée à ce nom.
Il est identique à celui de Batz-sur-Mer sur la côte sud de la Bretagne, qui se trouve être une ancienne île.
L'explication par le breton bazh (bâton) est fantaisiste.
L'insularité, relativement récente, remonte au néolithique et paléolithique.
D'après la légende, Pol Aurélien, moine évangélisateur dallois, débarqua sur l'île en 525 et terrassa le dragon qui terrorisait les habitants au «trou du serpent» (toull ar sarpant en breton), lui ordonnant de se jeter dans les flots.
Saint Pol Aurélien en l'église Notre-Dame-de-Bon-Secours
Trou du serpent
Il fit bâtir un monastère sur l'île vers l'an 530.
La paroisse de Batz faisait partie de l'archidiaconé de Léon (subdivision du diocèse) relevant de l'évêché de Léon et se trouvait sous le vocable de Notre-Dame-de-Bon-Secours.
Notre-Dame-de-Bon-Secours
Au IXème siècle, les Vikings firent de Batz une des bases avancées pour leurs expéditions sur le continent.
Plus tard, du XIVème au début du XVIIIème siècle, les Anglais ravagèrent l'île à plusieurs reprises.
Aux XVIIIème et XIXème siècles, les hommes étaient tous marins et les femmes travaillaient la terre. Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle que l'île changea radicalement de visage, avec la décroissance du cabotage et l'orientation agricole du nord-Léon vers le maraîchage.
L'île de Batz fait partie des Îles du Ponant.
Elle se situe à 2 milles au large de Roscoff, sur la côte nord du Finistère.
Elle s'étend sur 3,5 km de long et 1,5 km de large. Le tour de l'île représente 10 km. (2 heures et demi de marche pour un bon marcheur)
Le climat doux et océanique, bénéficiant du Gulf Stream, permet une culture maraîchère diversifiée et de qualité.
(Voir également l'article paru le 14 août 2009)
En 1897, George Delaselle, assureur parisien, décida de créer au sud-est de l'île de Batz une véritable oasis sub-tropicale. À partir de 1918, il s'installa sur l'île et il se consacra à sa passion : la botanique.
Le climat lui permit d'acclimater de nombreuses plantes originaires des zones tempérées d'Afrique, d'Asie et d'Amérique.
Ruiné et épuisé, Georges Delaselle vend sa propriété en 1937.
Par manque d'entretien, le jardin disparaît peu à peu sous la végétation envahissante jusqu'en 1989, date à laquelle l'association «les amis du jardin G. Delaselle» entreprennent la réhabilitation du domaine.
Racheté en 1997 par le Conservatoire du littoral, le jardin abrite aujourd'hui une large collection de plus de 1.700 espèces originaires de tous les continents, dont une rare collection de palmiers.
Son climat extrêmement doux (2 jours de gel par an au maximum) a favorisé sa vocation maraîchère. On y trouve de très nombreuses essences exotiques.
Deux canons sont entreposés dans le jardin depuis le 29 septembre 2009.
Après 3 ans de travaux, ils seront rendus au fort Vauban, à la pointe est de l'île (voit lien ci-dessous)
Zaza en route pour son fief et sa petite visite mensuelle chez sa maman.
(Voir aussi article du 23 février 2010)
Notre ami FLB, défend âprement sa cause et le stade Jules Ferry dans la commune de Vitry le François en Champagne Ardenne. Cet homme de conviction va au bout de ses idées ! Ce stade au centre de cette petite ville est un poumon d’oxygène pour toute une jeunesse. Nous pouvons l’aider dans sa démarche, en signant la pétition que vous trouverez en cliquant sur ce lien
Contre la destruction du stade Jules Ferry de Vitry le François
Merci de votre aide.