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Le magicien Ferragio (suite)

  Extrait de contes de basse Bretagne (suite)


Eur wez a oa, ‘vel ma lârer alao
Pa ve c’hoant da gonta eur gaozic vihan vrao
.

Il y avait une fois, comme on dit toujours,
Quand on veut conter un joli petit conte

 

Magicien

 

Et il s’avança sur lui, la bouche béante comme l’ouverture d’un four.

Hervé l’éventra, si bien que ses boyaux tombèrent par terre, et il lui coupa aussi la tête.
Puis, il regarda autour de lui, en se demandant avec inquiétude :
— « Est-ce qu’il y en a encore ? » car il n’en pouvait plus.

Mais, il ne se présenta pas d’autre géant ni nain, et ils entrèrent tous les trois dans le château.

Ils ne trouvèrent personne, dans la première pièce. Ils passèrent dans une seconde et y virent une table magnifiquement servie, avec les mets tout fumants et sentant bon, et personne autour de la table.

Ils s’assoient et mangent et boivent à discrétion, servis par des mains invisibles.

Puis, les mêmes mains, prenant des flambeaux, les conduisent à de belles chambres, où ils trouvent d’excellents lits de plume.

Ils dorment tranquillement, jusqu’au lendemain matin, où ils sont éveillés par des cris de détresse poussés par une voix de femme.

Ils se lèvent précipitamment, courent aux fenêtres, et voient avec étonnement le nain barbu que Hervé croyait avoir tué qui traînait une jeune fille par les cheveux, sur le pavé de la cour.

Ils descendent pour lui porter secours ; mais, arrivés dans la cour, ils ne voient plus rien, ni nain, ni jeune fille.

Ils passèrent la journée au château, s’y trouvant bien, déjeunèrent, dînèrent, se promenèrent dans les jardins, qui étaient magnifiques, puis soupèrent et se couchèrent encore, sans avoir aperçu ni entendu nul être vivant.

Le lendemain matin, ils furent éveillés par les mêmes cris que la veille et virent encore le nain qui traînait la même jeune fille par les cheveux.

Mais, quand ils arrivèrent dans la cour, et le nain et la jeune fille avaient encore disparu. Ils en étaient fort dépités.

La troisième nuit, ils se couchèrent tout habillés sur leurs lits, se levèrent un peu avant le jour, et quand les cris se firent encore entendre, au matin, ils se précipitèrent dans la cour.

Hélas ! Ils arrivaient encore trop tard. Ils purent voir pourtant le nain soulever une grande dalle de pierre, au moyen d’un organeau qui y était scellé, et disparaître dessous avec la jeune fille.

Ils coururent à la pierre, la soulevèrent avec peine et aperçurent un escalier de marbre, qui descendait profondément sous terre.

Hervé dit à ses deux compagnons :
— « Moi, je vais descendre dans le souterrain, et si je ne reviens pas, au bout d’un an et un jour, vous retournerez auprès de mon père. »

 

A DEMAIN POUR LA SUITE

 


Notre ami FLB, défend âprement sa cause et le stade Jules Ferry dans la commune de Vitry le François en Champagne Ardenne. Cet homme de conviction va au bout de ses idées ! Ce stade au centre de cette petite ville est un poumon d’oxygène pour toute une jeunesse. Nous pouvons l’aider dans sa démarche, en signant la pétition que vous trouverez en cliquant sur ce lien

Contre la destruction du stade Jules Ferry de Vitry le François

Merci de votre aide.


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M
UN VRAI CONTE BRETON
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M
QUE DE SUSPENS
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C
Tres bellle suite, bisou ZAZA èa demain
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K
Coucou du vendredi zaza Hâte de connaître la fin Biz et chamitiés Béa kimcat
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M
Zut alors....et si je peux pas revenir demain...un...? je fais comment!!!!lol...gros bisous Zaza...
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