Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le fabuleux destin d'Angélina, ma maman...!!! (6)

 

 

 

 

Le fabuleux destin d'Angélina, maman...!!!




« Le cri de ralliement entre tous les membres de la famille après quelques jours de soleil était:

                       

TU VEUX DU FEU
(en entourant de ses doigts son nez cramoisi)

N'oubliez pas que dans ma petite enfance, nous appelions les deux frères "LES ROUQUMOUTTES"

Outre la peau des frangins qui ne brunissait jamais, mais qui cuivrait, l’appendice nasal de toute la famille était le premier à rougir et à peler….. !

Cette année là, il y eut aussi la tempête du 6 juillet 1969.


Extrait d'un article retrouvé sur http://www.meteo-paris.com/chronique

"6 juillet : ce dimanche tourne à la catastrophe dans tout le nord-ouest du pays

– alors que la météo avait annoncé un temps calme, une tempête se déclenche par surprise au large de la Bretagne

– en quelques minutes, les vents atteignent la force de l’ouragan sur la pointe du Finistère avec des rafales à 157km/h à Penmarch et 156km/h sur l‘île de Batz

– cette tempête hors du commun en cette saison ravage ensuite toute la moitié nord

– c’est après le passage de la dépression que les vents se déchaînent

– des centaines de yachts chavirent en Manche alors que des campings sont entièrement dévastés en Bretagne et en Normandie

– on compte 30 morts

– ce véritable ouragan atteint Paris en soirée (rafales de 120 km/h au Bourget)."


Dans les annales des tempêtes vécues à l’île de Batz, celle-ci fut mémorable.


Une moiteur nous collait à la peau et en raccompagnant Pierre, j’entends encore Jean nous dire:

- «cette atmosphère me rappelle les typhons vécus aux Antilles».


Pierre reprit le bateau et nous sommes remontés au pas de charge au campement.

 

Les rafales de vents soufflaient déjà très fort.

 

Nous avons tout de suite mis à plat les canadiennes.


Dans la tente des parents, chacun tenait son piquet pour maintenir la structure de la tente.


La pauvre Catherine me dit:

 

"«Maman j’ai envie de pipi"

"Pisse dans ton froc, tant pis, mais tiens bon le piquet",

lui répondis-je.

Nous avons capitulé, mis la tente des parents à plat et déménagé tout le campement dans une maison en contre bas du terrain.
Malheureusement la tente de mon fils avait subi des dégâts, nous ne pouvions pas être partout.

 

Le lendemain matin, nous avions un soleil radieux, un ciel bleu et plus le moindre vent.

 

Sur la dune tout ce qui avait été trempé la veille séchait.

 

Le campement a été remonté dans la journée et les vacances ont repris la routine habituelle.



A DEMAIN


BONNE LECTURE

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
vous avions de la constance
Répondre
H
J'en ai entendu parler de cette tempête
Répondre
A
On s'en souviendra de cette tempête
Répondre
C
Hou là, j'ai eu un peu chaud au miquette à lire ton récit de la tempête. Mais j'ai quand même envie de lire la suite... Caro
Répondre
N
La lecture est bonne et surtout émouvante puisqu'elle est d'une partie de vie de ta maman ! Bisous beaucoup ma Zaza Nettoue
Répondre