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L'Homme aux deux chiens (suite 3)

 

L'Homme aux deux chiens (suite 3)

 

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Enfin un jour, après avoir erré de la sorte longtemps, longtemps, il se trouva dans une grande avenue, pleine de belles fleurs aux parfums délicieux et où les oiseaux de la forêt semblaient s’être tous réunis, pour chanter et voltiger autour de ces belles fleurs.

 

A l’extrémité de l’avenue, qui était fort longue, se trouvait une grande porte garnie de fer.

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— « C’est ici, sans doute, que demeure le maître de la forêt », se dit-il. « Je voudrais bien lui parler, car il me semble qu’il y a plusieurs années que je garde son bois, sans l’avoir vu qu’une seule fois. »


Et il frappa à la porte.

 

On lui ouvrit.

 

Il se trouva alors dans une grande cour de château, où il ne vit personne.

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Il remarqua une porte ouverte. Il entra encore, et se trouva dans une vaste cuisine; mais il ne voyait toujours personne.

— « Est-ce que ce château est abandonné ? » se dit-il. « Ma foi, je m’y installe alors. »

 

Il y avait pourtant bon feu, et un agneau à la broche.

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Quand Jean jugea que l’agneau était cuit à point, comme personne ne paraissait, il le retira du feu, et se mit à manger de bon appétit, sans oublier ses chiens.

 

Il trouva aussi d’excellent vin et fit un repas comme il n’en avait point fait depuis longtemps.

  Quand il eut fini, il fut bien surpris de voir une main de femme (il ne voyait absolument que la main) prendre un chandelier sur la table, et lui faire signe de la suivre.

   Chandelier-argente.jpg

Il n’avait jamais été peureux, mais n’ayant pas épargné le vin qu’il trouvait fort bon, il l’était moins que jamais en ce moment, et il suivit, sans hésiter, la main et la lumière.

 

Elle le conduisit dans une belle chambre, où il y avait un beau lit, posa le chandelier sur la table, puis disparut.

— « C’est fort singulier ! » se disait Jean; « mais bah ! arrive que pourra. »

Et il se coucha et s’endormit, sans tarder. Vers minuit, il fut subitement réveillé par un grand vacarme, et il vit dans sa chambre, autour de la table, trois diables qui jouaient aux cartes.

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Le diable boiteux dit tout à coup :


— « Je sens l’odeur de chrétien ! »

— « Bah ! » lui dirent les autres, « comment veux-tu qu’il y ait des chrétiens ici ? Sois à ton jeu. »


Et il se remit à jouer. Mais un moment après, il se leva en disant encore :

— « Pour sûr, il y a un chrétien par ici, quelque part ! »

Et il regarda dans tous les coins de la chambre, puis dans le lit, et trouva Jean, qui se cachait de son mieux sous les draps :

— « Quand je vous le disais ! » reprit-il, en le tirant du lit et le montrant aux autres. « Qu’allons-nous en faire ? »

— « Ma foi, le faire cuire et le manger sur-le-champ ! Nous avons fait un triste souper, et c’est sans doute lui qui en est la cause. »


Il y avait un feu d’enfer dans la cheminée.

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On suspendit le pauvre Jean au dessus, sans qu’il fît entendre une plainte, et quand il fut cuit, ce qui ne tarda pas, ils le mangèrent, et s’en léchèrent les doigts, tant ils trouvèrent sa chair délicate.

 

Puis, ils s’en allèrent.


Aussitôt qu’ils furent partis, une belle princesse, ou plutôt une tête de princesse (car on n’en voyait que la tête) entra dans la chambre.

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Elle chercha d’abord sur la table, puis sous la table et dans tous les coins de la chambre, et finit par trouver un fragment d’os, pas plus gros que le petit doigt :


IMG-0160.jpg

 

— « Ô bonheur ! » dit-elle.


Puis elle se mit à frotter cet os avec un onguent qu’elle avait. Et, à mesure qu’elle le frottait, l’os se recouvrait de chair, les membres revenaient peu à peu, et le corps se reconstituait, si bien qu’il se retrouva complet et aussi sain que jamais.


— « Que j’ai donc bien dormi ! » dit Jean, en se détirant les membres.

— « Oui », dit la princesse, « et si bien dormi que, sans moi et mon onguent, vous ne vous seriez jamais réveillé. Vous avez encore deux nuits à passer comme celle-ci; mais prenez courage, ne vous effrayez de rien, et quand vous aurez subi les trois épreuves, les diables perdront tout pouvoir sur ce château et sur tous ceux qui y sont sous leur domination, et vous nous aurez délivrés tous . Car nous sommes nombreux ici, sous des formes différentes. Et, pour récompense, vous pourrez m’épouser alors, car je suis une des plus belles princesses qui aient jamais existé. »


Jean répondit qu’il voulait tenter l’entreprise jusqu’au bout.

 

A DEMAIN POUR LA SUITE

 

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C
C'est demain qui nous retarde pour la suite. Bisous ZAZA, bonne soirée
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F
Encore deux nuits effroyables ! J'ai la chair de poule Zaza !! Je suis optimiste et sure cu'il va triompher notre héros ! Affaire à suivre. Bisous. A demain donc. FRANCOISE
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N
Que merdasse, j'ai raté le début, il faut que je rattrape ! Bises ma Zaza
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A
Grrrrrrr, au moment où je dis "YES!!!" je lis "à suivre" mdrrrrr  Bises Pierre
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O
bonjour de nouveau de passage et tjr de belles photos sur votre blog je vous invite à visiter ou à revisiter le mien  à bientot
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