Landru parle de machination.
A Vernouillet, la police trouve des morceaux de corset, des chaussures à demi brûlées.
Vernouillet et Gambais même scénario.
Les enquêteurs ont des pièces mais n'ont toujours pas retrouvé de corps.
L'instruction durera deux ans, Landru ne révèlera pas son terrible secret. Il dira que c'est à la justice de prouver sa culpabilité.
Il est emprisonné à la prison Saint Pierre de Versailles construite en 1750
Le carnet causera sa perte car tout y est noté : les rencontres avec les victimes, ses dépenses, ses déplacements à Vernouillet et à Gambais avec elles.
Les voyages se font toujours de la même façon, un billet aller/retour pour lui et un aller simple pour la dame.
Des factures pour l'achat de scies à métaux en grand nombre.
Bien entendu, il n'a jamais écrit dedans qu'il les avait tuées. La police en déduit qu'il tuait les dames en les découpant en morceaux (avec les scies) et en les faisant brûler dans la cuisinière (des ossements furent retrouvés dedans).
La presse s'empare de l'affaire plus que jamais.
La bonne vanne de l'époque : "La place de la femme n'est-elle pas au foyer, cher Maître".
Le procès
Le procès s'ouvre au tribunal de Versailles le 7 novembre 1921, Landru est assisté par Maître Moro-Giafferi, un ténor du barreau.
Landru est coupable sans aucun doute mais le principal problème pour l'accusation est le manque de corps.
C'est la seule chose qui peut sauver la tête de Landru.
Aux questions posées par le président, Landru répond souvent avec ironie et humour ce qui fait rire le public.
Landru pendant le procès et photos de certaines scènes.
Madame Bonhoure dépose
Cela n'empêchera pas la justice de le condamner à mort le 30 novembre 1921.
Désormais, il attend le résultat du recours en grâce.
Le 23 février, la grâce est refusée.
Il sera donc guillotiné. Le 25 à l'aube, on le réveille pour le conduire à l'échafaud.
Il s'habille, refuse d'entendre la messe, refuse aussi le verre de rhum et la dernière cigarette.
Landru est conduit à l'échafaud les mains liées dans le dos.
Deux hommes l'installent sur la planche basculante, sa tête passe dans la lunette, le couperet tombe.
L'affaire Landru est terminée.
Archives de l'INA concernant l'affaire Landru
Extrait du film de Claude Chabrol en 1963 retraçant l'affaire Landru
Il existe un autre film de 2007, avec Patrick Timisit dans le rôle de Landu