Le duc de Bretagne, François II doit accepter le Traitée de Verger, signé le 19 août 1488.
Sceau de Fançois II, duc de Bretagne
Le duc s'engageait à éloigner du duché les princes et tous les étrangers qui s'étaient mêlés de la guerre contre le roi de France ; il ne marierait pas ses filles sans consulter le roi de France ; Saint-Malo, Fougères, Dinan et Saint-Aubin sont remises en garantie au roi dont les droits sur la succession ducale sont réservés pour le cas où le duc décèderait sans enfant mâle.
Les mariages d'Anne de Bretagne avec Charles VIII, puis avec Louis XII résultent de ce traité.
Anne de Bretagne
Henri VIII
La bataille de Saint-Aubin-du-Cormier met un coup d'arrêt à la révolte des princes :
Louis d'Orléans, futur Louis XII, et le prince d'Orange sont capturés.
Alain d'Albret et le sire des Rieux réussissent à s'échapper et jouent par la suite un rôle important dans le conflit qui a lieu en Bretagne.
En effet, malgré cette victoire, et le traité du Verger, dès la fin 1488, la guerre reprend pour encore trois ans, jusqu'à ce qu'en décembre 1491, Charles VIII épouse Anne de Bretagne.
Malgré ces trois années de guerre supplémentaire, la Bretagne a bel et bien perdu son indépendance le 28 juillet 1488.
Cette sur la Lande de la Rencontre, à l'ouest de Saint-Aubin, marque la défaite sans appel de l'armée bretonne. 6 000 Bretons restent étendus sur le champ de bataille, contre 2 000 Français.
Symbole de la résistance bretonne face à l'envahisseur français, les membres du Parti national breton érigent en 1926 un monument sommaire, constitué d'une croix posée sur le rocher.
En 1932, une plaque rappelant les mérites des combattants la complète et une commémoration politique est organisée chaque année jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
Dans les années 1960, une manifestation plus pacifique se substitue au rendez-vous annuel.
En 1988, lors de la commémoration du 500e anniversaire de la bataille, un second monument est érigé.