Solitaire et si Seule
J'enserre ma tête dans mes
paumes,
La piqûre de mes larmes contre mon âme, recherche du calme.
Peines de cœur, meurtie dans ma chaire, comme jamais auparavant,
Cassée, si solitaire et déchirée.
Désabusée de ne voir point de lumière, aucun tunnel n’est en vue.
Etant assise ici seule, dans mes cris perçants silencieux,
Aucunes mains tendues, puisque personne pour me la tenir.
Je ne me suis jamais sentie aussi seule.
Personne pour me tirer de ce marasme,
Personne pour me venir en aide,
Juste cassée, cherchant à vivre de nouveau.
Aucune considération, aucun baiser n'affleure mon visage.
Plus aucune garantie, ni confiance sur la vie ou l'amour,
Que de lourds et sombres nuages subsistent.
Le monde serre sa pogne sur chacun de mes souffles,
Tentant désespérément de me raccrocher à mes rêves de reconstruction.