Pour EVY - Défi n° 11 thème " la malle "

02.05.2015

Défi n° 11 thème " la malle "

Cinquante ans après la disparition de Marilyn Monroe, une vieille malle qui lui aurait appartenu est venue nourrir le mystère de sa mort ...

Comment l’actrice en a-t-elle pris possession ? De Tokyo à Paris, en passant par New York et Hollywood, cette enquête plonge dans la vie intime de la star américaine.

Pour EVY - Défi n° 11 thème " la malle "

C’est avec respect et révérence que Princess Tenko, magicienne et chanteuse nipponne, contemple la plus belle pièce de sa collection.

Une vieille malle capitonnée dont on distingue à peine le monogramme de Louis Vuitton et qui aurait appartenu à Marilyn Monroe. Un trophée acquis lors d’une vente aux enchères d’objets personnels de l’icône hollywoodienne en juin 2005 à Los Angeles, pour la modique somme de 5 000 dollars, personne n’ayant surenchéri.

Devant le peu d’enthousiasme soulevé par cette pièce dans la salle des ventes, le doute sur son authenticité s’installe dans la tête de l’heureuse propriétaire du bagage.

- « Tu sais où Marilyn a trouvé cette malle ? » demande-t-elle naïvement à son manager.

Pour ce dernier commence alors une singulière enquête sur la vie de la star tragiquement disparue en 1962.

Le legs de la star à Lee Strasberg

Princess Tenko, l'heureuse propriétaire de la malle de son idole…

Seule preuve qu’elle ait appartenu à Marilyn : un certificat remis lors de la vente et portant la signature d’une certaine Anna Strasberg,

la veuve du directeur de la fameuse école d’art dramatique américaine, l’Actors Studio, à New York.

A Los Angeles, l’historienne Lois Banner confirme que la plus célèbre blonde de Hollywood a suivi les cours de Lee Strasberg et qu’ils ont noué des liens très solides.

Elle était attirée par les hommes plus âgés qui pouvaient faire office de figure paternelle.

Pour la jeune femme, qui n’a jamais connu son père biologique et dont la mère a été internée très tôt en hôpital psychiatrique, les Strasberg étaient même devenus une famille de substitution. Ils hériteront d’ailleurs des effets personnels de l’actrice après sa mort prématurée.

Des biens qui ont été consignés pendant près de quarante ans dans un entrepôt new-yorkais.

Pour Martin Nolan, commissaire-priseur de la vente, « la provenance de cette malle est très importante. Il faut savoir qu’elle venait de cet entrepôt, et donc de son domicile de Los Angeles, lorsque tout a été rapatrié à New York. Elle se trouvait avec tous les autres objets de la succession que nous avons récupérés. Donc, pour nous, il ne fait aucun doute qu’elle lui appartenait ».

Mais comment Marilyn l’a-t-elle acquise ? Aucune trace de la malle n’apparaît dans ses factures.

L’actrice l’aurait-elle reçue en cadeau ?
Offerte par qui ?
Joe DiMaggio ?
Arthur Miller ?
Un amant, un ami ?

Pour le découvrir, Noboru Ochiai fait parvenir des photos à Patrick-Louis Vuitton, arrière-petit-fils du fondateur de la marque et responsable des commandes spéciales.

Dans les ateliers et les archives de la maison Vuitton,

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