Port Royal des Champs
FIN
Ce qu'il reste de Port Royal des Champs de nos jours
K : Le Logis des Solitaires (XVIIème siècle)
L'ancien logis des Solitaires, situé dans le prolongement des « Petites écoles », doit prochainement être restauré et accueillera la bibliothèque du musée et un centre de recherches consacré au Jansénisme et à l'histoire de la spiritualité.
Les Solitaires sont les hommes qui, au cours du XVIIe siècle, ont choisi de vivre une vie retirée et humble à Port Royal des Champs.
Souvent issus de familles bourgeoises ou de la noblesse, les Solitaires sont attirés par une vie d'ascèse et de don aux autres qui les pousse à se retirer du monde.
D'abord installés dans le monastère de Port-Royal des Champs lorsque les religieuses fondent le monastère de Port Tyal de Paris, les Solitaires s'installent ensuite dans la ferme des Granges, au retour des religieuses.
Les Solitaires partagent leur vie entre des travaux manuels (agriculture, jardinage, drainage, etc.) et des travaux intellectuels. Ils ont également fondé à Port-Royal les Petites écoles, qui ont été très novatrices sur le plan pédagogique.
On doit aux Solitaires de nombreux travaux de théologie, de patristique, de littérature, de pédagogie, etc., qui ont fait de leur mouvement l'un des plus emblématiques du Grand Siècle, en lien très étroit avec le jansénisme.
M : Le puits de Pascal
Le puits dit de Pascal se trouve au centre de la cour de la ferme des Granges.
Il est nommé ainsi en raison du mécanisme créé par Pascal pour les élèves des "Petites écoles" qui permettait de puiser à l'aide de deux grands seaux une quantité d'eau très importante.
Les montants et la toiture actuels datent du XIXème siècle.
N : Les jardins d’utilités
Plantés derrière la ferme des Granges de Port-Royal, les jardins d'utilités : potager, jardin médicinal, bouquetiers, jardins d'ombre... sont une évocation des anciens jardins de l'abbaye.
O : Les Vergers d’Arnaud D’Andilly
Le verger, planté devant les petites écoles, est une reconstitution du verger planté par Robert Arnauld d'Andilly, frère de la mère Angélique retiré aux Champs. Potager, jardin médicinal et bouquetier planté derrière la ferme, évoquent les anciens jardins monastiques.
P : Parc
Le parc du domaine, situé en aplomb des ruines de l'abbaye.
Q ; Le Vivier
Lors de leur installation, les moniales ont barré la vallée par deux digues et déplacé le cours du Rhodon au côté sud du vallon. Elles disposaient ainsi des réserves d'eau nécessaires à la vie quotidienne de l'abbaye et à leur alimentation, notamment grâce à l'aménagement d'un vivier.
R : La clôture et le chemin Jean Racine
Les abbayes sont séparées du monde par un mur d'enceinte dit
« la grande clôture ».
Ce mur a été rehaussé et fortifié par des tours carrées au moment de la Fronde (1648-1652) pour défendre l'abbaye. Seuls quelques vestiges subsistent encore aujourd'hui.
L'ancienne route royale, qui longeait l'enceinte de l'abbaye, a été transformée en chemin de randonnée dès 1938, sous le nom de « Chemin Racine ».
S : La Solitude
A proximité de l'abbaye, mais hors clôture, les moniales avaient chaque jour une heure de récréation dans ce lieu, appelé au XIXème « la solitude ».
Ce qu'il en reste aujourd'hui
T : La tour