La désincarcération des rochers
Au fond à droite
Pendant une bonne demi-heure, il a fallu cogiter et trouver une solution (de préférence avant que la mer ne remonte, quoiqu’à l’endroit où je me trouvais, il n’y avait rien à craindre).
Les différentes manipulations m’ont tout de même arraché quelques larmes.
Ouf, le plus gros était passé.
Installée dans une coquille souple, transportée dans l’ambulance, direction la caserne des pompiers, point de rendez-vous avec l’hélicoptère de la protection civile.
Le toubib m’a suivi jusqu’à l’arrivée du SAMU.
Je dois reconnaitre qu’il avait gardé avec lui ce jour là, une petite part « des cours de psychologie et d'humanité qui font partie du métier...... »… Il n’avait pas tout laissé au placard.
Merci Toubib.
Sniff, sniff... Au revoir l'île de Batz
Dans combien de temps pourrai-je
fouler de nouveau ton sol...???
Par contre, petite réponse au fidèle lecteur qui m’a laissé un message anonyme, sans faute d'orthographe, par le mode contact OB, suite à mon accident du 7 août 2011, et qui n’a certainement pas du apprécier mon article du 28 juin 2011
"Moi aussi je suis morte de rire.... mais pas pour les mêmes raisons...!!!
Si avez bien lu et correctement interprété l'article du 28 juin 2011, la critique concernait essentiellement le remaniement administratif imposé à nos pompiers volontaires.
Ils sont également dans l'œil du cyclone du gouvernement qui réduit à tout va et sans réfléchir personnel et moyens, sans se poser les bonnes questions.
Et vous le savez, tout aussi bien que moi, les dysfonctionnements dans notre beau pays "LA FRANCE" sont de plus en plus fréquents et n'iront pas en s'arrangeant.
Quand au karma dont vous me parlez, cela tombe très bien que vous abordiez ce thème dans votre commentaire anonyme. J’ai une forte inclinaison quant à la culture hindouiste ; le Karma restant le principe de l’hindouisme qui veut que la vie des hommes dépende de leurs actes et vies passées.
Mais, cher ami, il n’existe ni de bon, ni de mauvais karma, tout comme pour les autres religions, ni paradis, ni enfer.
Vos propos en début de commentaires insinuaient que mon mauvais karma était la source de ma malchance….depuis quelques temps…!!!
Un peu singulier et puéril comme raisonnement,
ne trouvez vous pas ?
Quant à « Que voulez vous : vous avez à faire à un toubib, médecin pompier, compétent, mais qui a totalement séché les cours de psychologie et d'humanité qui font partie du métier...... Il se croie le maître tout puissant en médecine et parapharmacie (monopole oblige ...!) pour une population de 600 habitants qui ne moufte pas de peur de ne plus avoir de toubib. »
Cette constatation suit le seul médecin de l'île depuis bien des années, et je ne souhaiterais pas trop insister sur l’épisode douloureux de notre famille concernant le décès de mon père.
Alors qu'il souffrait, le médecin a refusé catégoriquement de délivrer des moyens humains (perfusions pour l’hydrater) et morphine pour le soulager.
Il ne déglutissait plus depuis sa dernière crise d’AVC, soit 8 jours avant son décès.
Mon père agonisait, et sa dernière volonté était de mourir chez lui et non à l'hôpital. La famille respectait ses dernières volontés.
Le lundi 16 décembre 2002, nous avons du passer à son prédécesseur un coup de téléphone, l'implorant d'intervenir pour que mon père bénéficie au moins de morphine, ce qui fut fait le lundi midi. Par contre, rien n'y a fait pour obtenir une perfusion afin de l’hydrater.
Est vraiment digne « du serment d’ Hippocrate »?????
Et pour en terminer, vous avez écrit une énormité qu’un volontaire de la santé n’a pas à employer « Madame sachez qu'ils sont tous volontaires, et que malheureusement ils se doivent de porter, apparemment, secours à tout genre de personnes aussi bêtes et puériles qu'elles puissent être. »
Je suis volontaire sociale dans d’autres domaines et jamais il ne me serait venu l’idée d’utiliser ce terme réducteur (MALHEUREUSEMENT), eu égard les gens que j’aide.
Vous constaterez que j’incorpore clairement cette réponse à votre commentaire que vous m'avez transmis dans l’anonymat le plus complet, ce qui caractérise en vous, un bien pleutre un individu."
A DEMAIN POUR LA SUITE