Où en étais-je...!!!
Et là...patatras...Les quatre fers en l'air...!!!
J’ai donc eu le temps de rester en plein soleil, juste le temps d'attraper un coup de soleil, coincée dans les premiers rochers de Porz Leïen qui rejoignent la crique.
Tout au fond à gauche
Ensuite, le temps de prévenir notre brave équipe de sapeurs pompiers bénévoles, Poux ronchon s'activant comme un malade sur le téléphone portable.
Dans cette situation peu confortable, il faut l’admettre, (les rochers sont durs malgré mon côté enveloppé…!), au bout d’un petit quart d’heure, je vois l’ambulance déboucher du Roc'higou, suivi de la petite twingo rouge de notre médecin.
Dans mon for intérieur, je me disais :
Pourvu qu’il soit bien luné et qu’il n’ait pas oublié au placard, avant de revêtir son bel uniforme « les cours de psychologie et d'humanité qui font partie du métier...... » Autrement ma vieille, cela va être ta fête… !!!
Des pompiers, j’en ai compté quatre,
- Le grand David (le fil d’une de mes copines d’enfance), travaillant sur la barge François André.
- Le petit Glidic, le fils d’Alain qui parle parfaitement breton, et que je croise souvent quand il mène ses 3 vaches sur la dune.
Là elles rentraient à l'étable
- Le petit Manu qui avait aidé mon copain Jeannot à descendre ce fichu fauteuil électrique devant la porte de garage de la maison, lors de l’hospitalisation de ma maman. Je ne pouvais pas être au four et au moulin puisque je passais mes après midis au chevet de ma mère à Morlaix.
- Le dernier, je n'ai malheureusement pas pu mettre de nom sur son visage.
Je remercie d'ailleurs cette équipe qui a tout de même fait diligence pour arriver sur les lieux.
Le médecin est ensuite arrivé.
C’est fou ce que l’uniforme vous change un homme.
Ce Monsieur qui rasait toujours les murs en baissant la tête à chacune de nos rencontres, n’avait plus du tout la même prestance.
Il faut avouer que sur ce coup là, le toubib à été très professionnel.
Un collier cervical me fut posé, j’avais la tête dans le vide …. !!!
Fort heureusement car s’il y avait eu un rocher, la ZAZA ne serait plus là pour vous raconter cette mésaventure.
Connaissant ma pathologie cardiaque, il me perfusa pour m’administrer de la morphine. Ne souffrant pas de trop, cela risquait de changer lors de ma désincarcération des rochers.
Et oui les copains, ce fut vachement jouissif.
Quel pied… !!!!
A DEMAIN POUR LA SUITE