« Qui voit Ouessant voit son sang »
Climat
Conformément aux idées reçues, l'île d'Ouessant dispose, comme beaucoup d'autres îles de Bretagne nord ou de Normandie, d'un micro-climat.
Ainsi, il peut faire très mauvais sur le continent alors que le soleil règnera en maître sur l'île.
Le cas inverse est plus rare mais peut également se produire.
A noter que lorsque le brouillard s'installe sur Ouessant, il peut durer quelques heures comme il peut s'installer pendant plusieurs jours.
Les averses de pluie sont généralement très violentes et peuvent paraître longues.
En revanche, lorsque le soleil s'établit sur l'île, les températures peuvent grimper très vite.
Ainsi, les prévisions de température faites par Météo France sont généralement plus basses que la réalité.
Les canicules sont relativement rares sur l'île. En effet, Ouessant est balayée quasi-continuellement par les vents, ce qui régule significativement la température de l'air.
L'île d'Ouessant a un climat de type Océanique avec comme record de chaleur 29,4°C le 2 août 1990 et comme record de froid -7,7°C le 13 janvier 1987. La température moyenne annuelle est de 11,9°C.
Ouessant est une commune insulaire et ne possède pas de contact terrestre avec une autre commune.
Cependant, l'Île Molène est située à 9 km au sud-est d'Ouessant
Ouessant est une île depuis les temps préhistoriques.
A la fin de la dernière ère glaciaire, elle était déjà séparée du continent. Les éléments d'occupation les plus anciens remontent à 1 500 avant J.-C. On a découvert un village pré-chrétien ayant existé pendant de nombreux siècles à Ouessant, signe d'une civilisation déjà ancienne.
On peut en retrouver les traces sur le site archéologique de Mez Notariou dans le centre de l'île, près de la côte Saint-Michel.
Mez Notariou
L'île était un repère pour les marins de l'Antiquité (Carthaginois, puis Grecs et Romains) qui faisaient le commerce de l'étain avec les Îles Cassitérides (Cornouaille ou Sorlingues) : le géographe grec Strabon la désigne sous le nom d'Oυξισαμη , Pline l’Ancien comme Axanta, mais le nom latin usuel est Uxantis.
Ouessant a pendant longtemps été une île isolée à cause des nombreuses difficultés d'accès à sa côte escarpée, créant ainsi une société autarcique.
La population locale, presque exclusivement composée de femmes (mis à part les jeunes enfants et les vieillards), pratiquait principalement l'agriculture comme moyen de subsistance.
Les hommes étaient engagés dans la Marine Royale sous l'Ancien Régime et partaient pour de longues missions. Une partie d'entre eux ne revenait jamais.
Par la suite, le développement des lignes commerciales a favorisé leur embauche dans la Marine Marchande.
Les femmes, restées à terre, avaient pour tâche de s'occuper de la maison (une petite masure sans le moindre confort), des enfants et des travaux agricoles.
Elles étaient les véritables chefs de famille.
L'amélioration des liaisons avec le continent, nécessaire au développement de l'île, n'intervient qu'en 1880 avec la mise en service du premier "vapeur" effectuant une liaison régulière. Auparavant, les liaisons étaient assurées, lorsque les conditions météorologiques le permettaient, par de petits voiliers lourdement chargés.
La commune d'Ouessant est également à elle seule un canton.
Au dernier trimestre 2004, Ouessant n’était toujours pas affiliée à une intercommunalité à fiscalité propre.
Elle est toutefois membre du syndicat mixte du Parc naturel régionale d’Armorique et du regroupement des Îles du Ponant.
Par ailleurs, Ouessant dispose d'un vice-consulat du royaume de Patagonie
Eglise de Lampaul
Chapelle de Kerber
Chapelle Saint Gildas
La plus vieille des croix de l'île est celle de Saint Paul (1704). Surplombant la pointe de Penn Arlan, elle se dresse face à l'archipel de Molène. Tout près de la croix, se trouve une pierre plate trouée de sillons, qui, selon la légende, auraient été tracés par les griffes du diable ; à l'extrémité de l'imposant bloc de pierre, située en contrebas, on devine l'empreinte des genoux de saint Paul.
La croix Saint Paul
18 croix sur Ouessant
Dans le cimetière attenant à l'église Saint-Pol Aurélien, se trouve le monument de la Proella, qui rappelle le lourd tribut payé à la mer par les Ouessantins.
La Proella
Le marin ayant péri en mer ne pouvant être inhumé en terre chrétienne, une petite croix de cire symbolisait son corps. On l'appelait la Proella, terme désignant à la fois la symbolique petite croix, et la cérémonie en elle-même.
On veillait la croix avant de la porter en procession à l'église.
Après l'office du défunt, on plaçait la Proella dans une urne de bois, et on ne la portait au cimetière qu'à l'occasion d'une visite de l'évêque ou d'une mission.
La messe de l'Assomption est célébrée à la croix de St Nicolas faisant face à la baie de Lampaul, chaque 15 août.
Elle est suivie de la bénédiction de la mer, dans la baie de Lampaul.
La procession du Saint Sacrement existe toujours. Elle se déroule le jour de la Fête Dieu, la plupart du temps dans le haut ou le bas du bourg. Pour l'occasion, la population décore le parcours que suivra le cortège de dessins réalisés avec des pétales de fleurs.
Ouessant compte deux phares sur ses terres, et trois phares en mer immédiate
Le Créac'h
Allumé en 1863, électrifié en 1888, ce phare, identifiable par ses bandes noires et blanches est le 2e phare le plus puissant du monde. Situé sur la côte Ouest de l'île, guidant les navires dans le rail d'Ouessant, et signalant l'entrée dans la Manche, il abrite à ses pieds un musée des phares et balises.
Tous les phares de l'île sont télé-contrôlés à partir du Créac'h.
Le Stiff
Construit en 1695 sous Vauban, sur la côte nord-est de l'île. Il est allumé en 1700. Il surplombe l'île dans sa partie la plus haute, avec la Tour radar.
Nividic
Construit entre 1912 et 1936 à la pointe de Pern, arrêté 5 ans plus tard, il fut réhabilité et automatisé en 1959. C'est le Créac'h qui l'alimenta en électricité jusqu'en 1972, par le biais de pylônes en béton (toujours présents), qui supportaient le téléphérique reliant le phare à la terre. A cette date, une plate-forme fut construite pour permettre aux hélicoptères de le ravitailler en carburant.
La jument
Son approche de la vedette
Construit en 1904, au large de la pointe de Porz Doun, ce phare est classé dans la catégorie des enfers.
Kéréon
Ce phare a été bâti sur le rocher de Men Tensel (pierre hargneuse), en 1907. Surnommé le Palace en raison de ses planchers en marqueterie, ses lambris de chêne de Hongrie et son mobilier de valeur, Kéréon fut le dernier phare monument érigé en mer.
Presque phares...
Feu de "Men Korn"
Une balise cardinale Est marquant l'extrémité est de l'île. La première balise fut mise en place en 1856, mais elle fut reconstruite à plusieurs reprises. La tourelle actuelle, achevée en 1926 et haute de 29 mètres reçut un feu en 1953. Sa portée est de 8 Milles.
La tour du Stiff
Equipée d'un feu clignotant, a été construite en 1982, suite aux naufrages successifs de l'Olympic Bravery et de l’Amoco Cadiz. Elle surplombe la mer de 136 mètres, et surveille le rail d'Ouessant situé à 50 kilomètres de là. Il s'agit d'un établissement du CROSS Corsen.
Ouessant compte deux musées :
L'écomusé de Niou-Huella présente les traditions ouessantines
Le musée des phares et balises, situé au phare du Créac’h
retrace les évolutions technologiques de la singalisation maritime et présente l'histoire de la construction des phares.
L'île regroupe un centre médical, une maison d’accueil pour personnes âgées (MAPA) et une pharmacie. Les habitants sont soignés par un médecin généraliste et un kinésithérapeute ; les animaux par un vétérinaire.
L'île offre de nombreuses activités sportives, telles que l'équitation,
la voile et surtout un célèbre club de plongée.
Le Salon du livre insulaire rassemble des auteurs venus des îles des quatre coins du monde
Depuis 1999 se tient tous les ans à Ouessant cette manifestation au mois d'août.
Festival de « l'ilophone »
Aussi, depuis 2008, un festival musical, nommé , et organisé chaque année début septembre.
Christophe MOISSEC a participé à ce festival en 2008
A DEMAIN SUR UNE AUTRE ILE
Notre ami FLB, défend âprement sa cause et le stade Jules Ferry dans la commune de Vitry le François en Champagne Ardenne. Cet homme de conviction va au bout de ses idées ! Ce stade au centre de cette petite ville est un poumon d’oxygène pour toute une jeunesse. Nous pouvons l’aider dans sa démarche, en signant la pétition que vous trouverez en cliquant sur ce lien
Contre la destruction du stade Jules Ferry de Vitry le François
Merci de votre aide.