Son patrimoine (suite)
Vierge noire, église de Lanhélin
Cette Vierge noire présente la particularité de porter l'Enfant Jésus sur le bras droit. Elle aurait été retrouvée au milieu des ruines de la chapelle du manoir du Boishue, bénite en 1742 et démolie à la Révolution. L'œuvre, rongée par les vers est restaurée en 1968.
Croix d’enclos, devant l’église de Lanhélin
En haut de la croix, la viere et l'enfant
Il s'agit de la plus haute des croix anciennes d'Ille et Vilaine. Biface, elle expose au levant une Vierge à l'Enfant posée sur un croissant de lune. Uniquement visible de la cour du château Les Pins, construit face à l'entrée de l'église, une seconde croix rappelle à l'observateur que le Christ en croix est toujours exposé au couchant.
Monument aux morts, place de l'église à Lanhélin
Le calvaire au ventre du village
Maison du Poncet, 2, rue Laënnec à Lanhelin
Lucarne
Linteau de fenêtre
Puits dans le jardin
La maison « du Poncet » (maison du XVI – XVIIème siècle) est sans doute la plus ancienne du bourg de Lanhélin. La finesse de l'ouvrage exécuté sur le fronton et les linteaux des fenêtres symbolise l'habileté des tailleurs de pierre du bassin granitier.
Escalier intérieur
Cheminée
Maison de couleur bleue à Lanhélin
La couleur grise des bâtiments reflète une extraction en surface de la roche. Le bleu des maisons du bourg atteste l'impulsion produite par l'industrialisation de l'activité depuis la fin du XIXème siècle, lorsque les progrès mécaniques permettent d'atteindre le cœur du minéral.
Chimère, Le Pont à Lanhélin
C'est au cours des années 1980, sur un site de ruines au village de La Pinderie, à Cuguen, qu'est découvert le corps de cet animal fantastique enfoui sous la terre. Sa tête est retrouvée dans un champ voisin peu après. La statue devait être au départ de la chevronnière d'un établissement religieux dont on ne connaît pas l'histoire.
Tour carrée, la Ville Poulet à Lanhélin
Sous l'Ancien Régime, la maison et métairie de La Ville-Poulet (XV et XVIème siècle) fait partie de la vingtaine de mouvances nobles détenues par la baronnie puis par le comte de Combourg. La tour, relativement bien conservée, témoigne du caractère noble de la demeure, fortement remaniée au XIXe siècle. Non loin du village a été identifié un gisement gallo-romain livrant des vestiges de briques, tegulae, dont certaines sont brûlées, des tessons et quelques poteries.
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